En guerre - un film de Stéphane Brizé...

En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Gayraud de Mazars » 28 Mai 2018, 12:06

Salut camarades,

En guerre – Un film de lutte à ne pas manquer !
De Stéphane Brizé. France. 2018. 1h53.

Avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie …

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Le film a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2018.

Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

« Certains, à gauche, appellent ça un « licenciement boursier » : une entreprise pourtant florissante se sépare d’une partie de ses effectifs pour augmenter les profits des actionnaires. Chez Perrin Industrie, une usine d’Agen, ce n’est pas une simple définition politiquement orientée, c’est une menace immédiate : la maison mère, une multinationale basée en Allemagne, s’apprête à fermer le site et à délocaliser, laissant 1 100 salariés sur le carreau. Ces derniers, qui avaient déjà consenti de gros sacrifices financiers contre la promesse de garder leur emploi, refusent de se laisser faire, encouragés par leurs délégués syndicaux. Négociations, coups de pression, grève, occupation des locaux… La guerre est déclarée, totale, éreintante, inégale.

Ne cherchez pas l’histoire de cette usine dans l’actualité. Perrin Industrie n’existe pas, elle est née de l’imagination de Stéphane Brizé et de son coscénariste, Olivier Gorce. De la pure fiction, vraiment ? Si En guerre porte parfaitement son titre, c’est parce que le film se tient sur une ligne réaliste, au cœur d’un conflit endémique. Perrin Industrie n’existe pas, mais il suffirait de remplacer ce nom par Goodyear, Continental, Whirlpool, Sanofi et tant d’autres pour se retrouver dans la forme dure et précise du documentaire.
Par bien des aspects, ce long métrage puise ses qualités dans cet autre cinéma, qui scrute le monde : il en emprunte l’énergie convulsive, l’effet d’immersion totale et bourdonnante au sein du groupe en lutte. On est dans le vif de la tension et des affrontements, on respire au rythme du désespoir qui monte, des divisions qui s’installent, de la colère qui pulse toujours plus. La source documentaire irrigue, aussi, en profondeur, la description des mécanismes modernes de la casse sociale, en décortique les enjeux avec une rare intelligence. Chacun sa logique.

Le film ne condamne pas les individus, pas même les patrons, ni ceux, parmi les salariés, qui cèdent à la violence ou au contraire cèdent tout court. Mais si Stéphane Brizé se garde d’asséner un discours simpliste et didactique, il choisit clairement son camp. A travers la justesse saisissante des répliques, le déséquilibre flagrant des forces en présence, la violence des échanges parle d’elle-même. Elle teinte d’ambiguïté et d’impuissance l’intervention des pouvoirs publics. Elle dépouille peu à peu les grévistes de tous les recours. Dialogues de sourds.

Les uns n’ont plus que la rage ou le renoncement, les autres maintiennent un front hermétique, inflexible. Pour les cadres dirigeants de l’entreprise, le monde ultralibéral est une fatalité, une loi naturelle, le seul écosystème possible. S’y opposer, selon eux, c’est comme vouloir empêcher la Terre de tourner : « Il n’y a pas d’un côté les salariés et de l’autre côté la direction, on est tous sur le même bateau », se défend par exemple l’un des responsables. « Si on est dans le même bateau, sachez que nous, on est dans les couchettes du bas avec les rats et la merde et vous, vous êtes dans celles du haut », lui répond vivement son interlocutrice.

Dans « les couchettes du bas », veille farouchement Laurent Amédéo, représentant syndical, rivé à la lutte. Nerveux, ramassé, à la fois pugnace et poignant, tout en détermination vibrante et en charisme rugueux, Vincent Lindon s’empare du personnage avec une vérité qui rappelle sa précédente collaboration avec Stéphane Brizé, La Loi du marché, le drame social qui lui avait valu le Prix d’interprétation à Cannes, en 2015, pour son mémorable personnage de chômeur longue durée. Le comédien est ici confronté au même dispositif : mesurer l’extraordinaire authenticité de son jeu à celle de partenaires non professionnels, tous excellents, dans des rôles proches de ce qu’ils sont à la ville (ici, une « vraie » avocate, de « vrais » syndicalistes…). La « star » et les débutants sont traités à égalité, avec la même limpidité, la même attention : entre eux, se joue comme un dialogue entre réel et fiction, entre une honnêteté scrupuleuse et une haletante dimension spectaculaire.

Ni « documenteur » ni brûlot romanesque, le film trouve son équilibre et sa puissance dans un entre-deux passionnant, dans une capacité à distinguer et à resserrer les enjeux dramatiques, à en souligner les enchaîne-¬ ments et la complexité, à en incarner toute la dimension humaine. Un vrai contrepoint aux images de reportages télé dont le récit est truffé, rappel constant de la manière dont cette guerre permanente, livrée à nos portes, presque sous nos yeux, est rapportée chaque jour, par bribes, tronquées, hâtives, commodément digestes. La destinée de l’irréductible Laurent Amédéo et l’histoire incandescente et douloureuse de cette lutte collective sont plus difficiles à avaler parce qu’elles n’offrent pas d’issues faciles, de réponses rassurantes. Elles se contentent de souligner l’urgence de faire face. »

Une insuffisante mais nécessaire condition de survie, résumée en exergue par une citation de Bertolt Brecht : « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par artza » 28 Mai 2018, 12:41

Un bon film assurément.
Lindon est remarquable.

Patronat et représentants du gouvernement et des pouvoirs publics sont bien montrés dans l'exercice de leur fonction. Rouler, rouler encore, rouler toujours les travailleurs dans la farine. Les médias scandalisés par la violence des exploités, des méprisés.
Quelques fortes scènes forçant l'émotion.
Le film force beaucoup sur l'émotion mais pas sur la réflexion.

Les travailleurs que nous ne voyons pas dans le film, à aucun moment d'aucune manière.
Deux quarterons de syndicalistes divergents, bornés, s'autorisant à parler et décider au nom de tous à partir de leurs préjugés ce n'est pas les travailleurs en lutte !

Un film à voir. Pour voir à certains moments ce qu'il ne faut pas faire et comment un cinéaste même entouré et conseillé, ai-je lu, voit ces choses.

J'oubliais le patron est allemand c'est évident !

La fin...vous verrez vous mêmes. Franchement quelle idée :shock:
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Ottokar » 28 Mai 2018, 17:33

je n'ai pas vu le film, mais j'ai vu un bon camarade en sortir furieux.
Le personnage de Lindon s'inspirerait d'Edouard Martin, syndicaliste sidérurgiste de Lorraine qui a fini député européen (app PS). Xavier Mathieu a collaboré au scénario, mais contrairement à la lutte des Continental, le personnage de Lindon tenterait de convaincre ses camarades (et le patron ?) de sauver l'usine alors que ceux-ci veulent de l'argent pour s'en sortir. Un débat qui traverse parfois les luttes contre les fermetures. Dire "non à la fermeture" est une chose, qu'il faut dire, mais on n'a jamais réussi à empêcher un patron de fermer sa boîte. il faudrait être en 36 ou en 17, la réquisitionner, la faire tourner sous contrôle ouvrier... En attendant, généralement, les salariés réclament surtout de ne pas payer les pots cassés : "personne à Pôle emploi ou au RSA". Et cela se traduit par des pré-retraites, des primes importantes, parfois des transferts quand on a affaire à un grand trust.
Cela ne résout pas toujours les problèmes, car une fois l'argent dépensé, il faut un CDI pour finir sa carrière. Les jeunes derrière n'ont plus de boulot, la région meurt. Mais au moins, on s'est battus et on a obtenu quelque chose, on a amorti le choc, au lieu de se battre pour essayer en vain de maintenir ouverte une boîte que le patron condamne. Ou pire, d'élaborer des plans de reprise industrielle qui ne marchent jamais.
Bref, tout le monde ne partage pas ton enthousiasme...
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par artza » 29 Mai 2018, 07:41

J'ai entendu la réaction furieuse de quelques uns.

J'ai été voir le film déjà remonté contre.

Le Canard ench. classe le film dans "qu'on peut voir à la rigueur" ça veut dire "bon" dans le sens "passable".

Le film ne montre pas des travailleurs du rang, encore moins des travailleurs en lutte et encore moins des travailleurs apprenant dans la lutte les vertus de la démocratie et de l'unité ouvrières.

Le film montre deux quarterons de syndicalistes de la seule variété que le plus souvent les travailleurs ont l'occasion de fréquenter, de supporter et de subir!
Ceux dont souvent nous louons le dévouement et plus rarement dénonçons la trahison.

Il montre aussi dirigeants d'entreprise et leurs s/fifres, représentant des pouvoirs publiques, conseiller de l'Elysées, les forces de l'(dés)ordre tous des gens que l'on ne rencontre pas tous les jours et qu'il est bon de voir à l'oeuvre pour s'en faire une idée .

Finalement la fin montre l'impasse suicidaire d'une "politique".
artza
 
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Plestin » 29 Mai 2018, 20:30

Dans le casting il y a le délégué central FO d'UPSA Agen, tout un poème...

Le film a été en partie tourné dans les restes de l'usine métallurgique de Fumel (Lot-et-Garonne), passée de Pont-à-Mousson à toute une série de repreneurs plus truands les uns que les autres (Michel Coencas, Union de Banques Suisses...), hormis une petite tentative de coopérative vers la fin...
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Byrrh » 29 Mai 2018, 21:19

Ce film va malgré tout enthousiasmer tout un milieu pas très sensible à ces "subtilités"... Le même milieu qui avait porté aux nues "Merci patron".

Un film qui ne sert donc à rien ? Ou plutôt, qui peut servir aux futurs Mitterrand (comme Jean Renoir avait servi aux stals et au Front Populaire dans les années 30) ?
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Ottokar » 30 Mai 2018, 08:08

Artza en dit du bien, j'ai vu un autre camarade de sa génération qui a failli partir avant la fin tellement il était furieux... est-ce un film que les gens verront comme un exemple de gens qui résistent à des patrons, même s'ils ne voient pas toutes les subtilités évoquées dans la discussion ("sauver la boîte" vs sauver sa peau...), ce qui est moindre mal, ou est-ce un film faux, qui fait passer des idées fausses ?
Par exemple, ce qui était crispant pour nous dans le film de Ruffin, ce n'est pas ce qu'il dénonçait et ce dont il se moquait (les grands patrons et les licenciements) mais le fait que des syndicalistes (le PC, le milieu Mélenchon) le montraient en exemple de ce qu'il fallait faire. Et que faut-il faire ? appeler un clown amusant, qui va régler en Zorro malin le problème d'une seule famille quand 100 ont été licenciées, en roulant un grand patron qui se croyait tout-puissant. Le film pouvait se voir, toucher des gens à qui cela ferait plaisir, mais ce n'est pas une "lutte" qu'on peut donner en exemple, une solution à nos problèmes.
Bref on va le voir et on en discute, comme on discute du Jeune Karl Marx ou on évite ?
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par Zelda_Zbak » 30 Mai 2018, 13:00

Artza en dit du bien

Je dirais plutôt, Artza soutient ce film comme la corde soutient le pendu ! :mrgreen:
J'avais bien aimé "La loi du marché"... du même Stéphane Brizé et avec le même Vincent Lindon.
viewtopic.php?f=4&t=32383&p=324205
Mais là, vu ce que vous dites, pas trop envie de voir celui-ci.
De toute façon, à la décharge des réalisateurs, c'est très difficile voire impossible de filmer un mouvement social (sans parler d'une révolution).
Il faut un talent pour le film choral, il faut malgré tout que l'on ait suffisamment le temps de s'attacher à des dizaines de personnages... pas évident du tout !
Je n'en ai jamais vu un bon.

J'ai un super souvenir de ce documentaire, Harlan County USA, vue jeune grâce à LO

http://www.film-documentaire.fr/4DACTIO ... ilm/5329_0

Mais je ne sais si je serais encore convaincue aujourd'hui... faut que je le revoie. C'est ici :

https://www.youtube.com/watch?v=fLT16LP4ACQ
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par kaïre » 30 Mai 2018, 15:59

Je suis allée le voir avec un petit groupe de copines la veille de sa sortie officielle en salle et j’attendais que des copains l’aient vu pour m’exprimer.

A la sortie, les copines émues et révoltées avaient surtout retenu la combativité du personnage de Lindon et la saloperie des patrons. En bref, une dénonciation très efficace de l’exploitation capitaliste. D’autres spectateurs (tendance FI) idem. Un militant CGT de l’UD : « je me suis reconnu… ».

Mais la discussion qui a suivi les a fait réfléchir et nuancer leur enthousiasme initial. Rien à voir avec Continental ou PSA. Aucune conduite démocratique de la grève.

Lindon CGT, entouré d’un « fan club », contre la fermeture de l’usine jusqu’au bout, s’opposant aux autres syndicalistes CFDT, UNSA, partisans, devant l’échec des négociations, d’une bagarre plutôt pour des primes les plus élevées possibles. Position présentée comme une trahison par Lindon.

Mais, qui décide ? Pas d’AG, pas de vote, pas de comité de grève ! A aucun moment (sauf si je me souviens bien, un plan très court) on voit l’ensemble des travailleurs en lutte (ils sont quand même 1 100). C’était à eux de trancher entre les deux stratégies, ce n’est pas le cas.

Quant à la fin, échec de la lutte et même recul par rapport à ce qui avait été obtenu antérieurement, complètement démoralisant. Voire anti-cégétiste : à force de jusqu’au-boutisme, on perd tout et ce sont les syndicats dits « réformistes » qui apparaissent comme ayant raison.

Et puis, même si la performance d’acteur est remarquable, le côté héros charismatique et individualiste m’a dérangée et son choix final -surprenant- en montre bien l’impasse. Une grève, ce n’est pas simplement un « meneur ».

Bref, un film à faire voir pour la dénonciation du cynisme patronal, de l’impuissance des politiques devant les capitalistes… et pour discuter de ce qu’il ne faut surtout pas faire : s’en remettre aux bureaucrates syndicaux quelqu’en soit l’étiquette (après tout, Lindon en est aussi un) pour diriger les luttes. Pas de sauveur suprême !
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Re: En guerre - un film de Stéphane Brizé...

Message par com_71 » 30 Mai 2018, 18:33

LO a écrit :En Guerre, de Stephane Brizé : un film sur les ouvriers... sans les ouvriers
30 Mai 2018

Le film En Guerre de Stéphane Brizé affiche la louable intention de parler de la guerre de classe, celle que les patrons mènent aux ouvriers et à laquelle ceux-ci tentent de riposter. Et en effet le film dénonce sans complaisance la logique du système capitaliste, les licenciements « boursiers », l’arrogance et les pratiques patronales.

Malheureusement, si l’on y voit bien la guerre que le patronat mène aux travailleurs, on ne voit pas du tout la lutte de ces derniers. Le film ne montre que des chefs syndicalistes qui discutent, longuement, très longuement entre eux. Pour eux il y a d’un côté les « vendus », autrement dit les travailleurs qui « réclament un chèque », pour partir avec de l’argent, et de l’autre le point de vue d’un « pur », le syndicaliste CGT qui, lui, a déjà vendu ses camarades de travail en signant, comme les autres responsables syndicaux, un accord qui les a fait travailler plus en gagnant moins. On voit ce syndicaliste s’indigner que le patron ne respecte pas sa part de l’accord : la prétendue garantie de l’emploi. Mais le film ne remet pas en cause, bien au contraire, le comportement de ce bureaucrate qui ne veut pas « un chèque, mais du boulot ». Et ce n’est pas une fois, mais dix, vingt fois que Vincent Lindon, qui incarne ce dirigeant CGT, remet sur le tapis que tous ceux qui réclament un chèque sont des « vendus ». Le mieux serait-il que les ouvriers acceptent d’être licenciés sans réclamer un sou ?

On est loin de la réalité vécue par les travailleurs qui, dans de nombreuses entreprises, ont dû se battre pour ne pas être jetés à la rue comme des chiens, sans rien.

La seule fois où l’on voit des centaines d’ouvriers rassemblés est d’ailleurs quand le leader CGT, tout fier de lui, fait applaudir le bon patron français prêt à reprendre l’usine aux méchants Allemands. Le drame va alors se nouer car ceux-ci vont refuser de revendre leur usine à ce gentil patron.

L’ambition du réalisateur était de « montrer de l’intérieur » et « d’expliquer » les réactions des travailleurs confrontés à la fermeture de leur usine. Mais il n’a su que relayer une vision condescendante, sinon méprisante, des travailleurs, grands absents d’un film où personne ne se préoccupe vraiment d’eux.

Paul SOREL
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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