Re: Algérie, le "hirak" et sa suite

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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par Simon Bolivar » 20 Oct 2019, 21:20

La conférence de Sang Édigio auquel fait référence l article est la subversion cautionnée par le Vatican qui visait à imposer au peuple Algérien les partis en exil,qui comprenait le Fis,dont le bras armé,le Gia,commettait des massacres ignobles.cette plate forme de Rome voulait écraser le prolétariat algérien,briser les syndicats,et éliminer les marxistes authentiques en Algérie.l exécution des moines trappistes de Thiberine un an plus tard par les psychopathes du Groupe Islamique Armé a mis fin à cette tentative d ingérence,de même que l assassinat de travailleurs Croates et les attentats en France.
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 21 Oct 2019, 04:38

Khaled Nezzar, ancien chef d'état-major, ancien ministre, parlant de la "vision juste" de Trotsky, c'est vraiment succulent !

Pour les complaisances de Louisa Hanoune avec le FIS dans les années 90, il en a été largement question sur ce forum, comme on peut le vérifier par le moteur de recherche.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par Gayraud de Mazars » 21 Oct 2019, 05:28

Salut Com,

L'adresse à Louise Hanoune de la part de Khaled Nezzar, on peut la retrouver dans cet article pour relayer tes dires justes ! Je suis en désaccord avec la politique de Louisa Hanoune et du PT, cela ne m'empêche pas de signer pour sa libération et celle de tous les prisonniers politiques en Algérie...

Le général Nezzar à Louisa Hanoune : «La décennie 90, parlons-en !»
Publié par: Khaled Nezzarle, le 24 mars 2019

http://www.afrique-asie.fr/le-general-n ... arlons-en/

Trotsky, l’ancêtre idéologique de Louisa Hanoune, est resté linéaire et droit jusqu’à ce que le maître du Kremlin lui fît entrer à coups de piolet dans le crâne le b.a.-ba des us et coutumes du système qui sévissait là-bas. Elle n’a hérité de lui ni la force des convictions ni la vision juste des choses.


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 24 Oct 2019, 10:19

Présidentielle... comment collecter des signatures :
Présidentielle : le schéma se précise, le changement s’éloigne
23 Oct. 2019 à 13:57

Azzeddine Mihoubi est le premier candidat à l’élection présidentielle à déposer son dossier au niveau de l’Autorité électorale. Il l’a fait ce mercredi 23 octobre. Les autres devraient le faire au plus tard samedi.

En attendant la confirmation de toutes les candidatures annoncées, on connait déjà la palette de choix qui sera proposée aux Algériens le 12 décembre, si toutefois l’élection est maintenue à cette date.

L’illusion d’un candidat qui sortirait de nulle part pour sauver le scrutin s’évapore définitivement. C’est maintenant une certitude : il n’y aura ni Mouloud Hamrouche ni Ahmed Taleb Ibrahimi, encore moins Liamine Zeroual sur la ligne de départ.

Pour une élection censée acter le changement du système politique et le passage vers une nouvelle ère, il y a comme un paradoxe. Quand ils ne sont pas des individus excentriques et sans charisme, les candidats déclarés émargent tous au registre de ceux qui ont étroitement collaboré avec Bouteflika.

Ali Benflis fut son Premier ministre et surtout son directeur de campagne. Abdelmadjid Tebboune a aussi dirigé le gouvernement sous Bouteflika, même éphémèrement, après avoir été ministre sans discontinuer pendant dix-sept ans. Azzeddine Mihoubi a dirigé la Bibliothèque et la Radio nationales et les ministères de la Communication et de la Culture.

Après la chute de Bouteflika, et d’Ahmed Ouyahia dans son sillage, c’est Mihoubi qui a remplacé celui-ci à la tête du RND, le parti du pouvoir dont la responsabilité dans le naufrage du pays ces vingt dernières années n’est pas moindre par rapport à celle du FLN, qui n’a ni présenté de candidat ni participé au débat, sans doute par souci de conférer quelque crédibilité à l’opération électorale.

Un processus déjà décrié par une grande partie de la rue et de l’opposition et de nouveau mal parti avec un chef du RND qui ouvre le bal des candidatures, promettant une élection propre et un changement au bout. Cela survient presque le jour même où le hirak populaire entame son neuvième mois de manifestations et autres actions pour, justement, le changement.

Le scrutin est davantage discrédité par les chiffres annoncés par les candidats concernant l’opération de collecte des parrainages. Au moins dix ont annoncé avoir dépassé le seuil des 50 000 signatures exigées par la loi et pris rendez-vous auprès de l’Autorité électorale pour le dépôt de leur candidature.

Mihoubi par exemple a largement dépassé le quota requis. Certes, on est loin du million de parrainages collectés par le RND pour le cinquième mandat avorté de Bouteflika, mais les chiffres avancés ça et là demeurent excessifs au vu du laps de temps réduit et surtout parce que, sur le terrain, personne n’a vu l’opération se dérouler. Azzeddine Mihoubi n’a effectué aucune sortie sur le terrain pour défendre et justifier sa candidature.

Le RND pourrait toujours justifier sa prouesse par le coup de pouce de ses nombreux maires et élus locaux, mais comment pourraient l’expliquer les autres, notamment tous ces seconds couteaux sans parti ni troupes ? Encore une fois, personne ne les a vus, en personne ou par le biais de leurs représentants, arpenter les communes du pays. Pas même la télévision officielle d’habitude si prompte à consacrer de larges plages à tout ce qui est susceptible de renforcer l’illusion d’un processus électoral qui se déroule normalement.

En revanche, les Algériens ont lu et entendu les détails croustillants de cette descente qui a permis à la police de Souk Ahras de prendre la main dans le sac huit fonctionnaires de la mairie locale en train de remplir les formulaires de parrainage au profit d’un candidat…


https://www.tsa-algerie.com/presidentie ... -seloigne/
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 01 Nov 2019, 14:55

Pour lire le dernier discours de Gaid Salah (mais on peut vraiment s'en passer, c'est répétitif) :
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/143826

1er nov. 54 - 1er nov. 19 ; et pour ne pas être bloqués sur les routes, autant commencer dès le 31 oct. : https://www.dzvid.com/2019/11/01/lemble ... sur-alger/
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par Plestin » 05 Nov 2019, 08:50

Multiplication des arrestations, dont Lyes Touati, l'un des dirigeants du PST sur la ville de Bejaïa.

Dans El Watan du 2 novembre 2019 :

Des manifestants convoqués devant le procureur ce dimanche : Des dizaines d’arrestations ces derniers jours
Iddir Nadir
02 novembre 2019

Intensification des arrestations parmi les manifestants ces dernières heures. Hier, des protestataires, parmi lesquels des membres du Comité national pour la libération des détenus (CNLD), ont été interpellés et conduits dans des commissariats de la capitale.

«Il y a eu des arrestations pendant la marche. Parmi les personnes arrêtées, on nous a signalé des activistes du CNLD. D’ailleurs, nous venons lancer un appel pour un rassemblement à Cavaignac (commissariat à Alger-Centre), où ces personnes sont détenues», signale Kaci Tansaout, coordinateur du CNLD. Ces derniers jours, la forte mobilisation dans la capitale a fait réagir la police : plusieurs arrestations ont été signalées. Le Réseau de lutte contre la répression a annoncé le «kidnapping» de l’activiste de Bordj Bou Arréridj, Brahim Lalami, par des éléments des services en civil, place des Martyrs et conduit vers une destination inconnue.

Plus tard dans la journée de jeudi, le Réseau a fait part de l’arrestation d’un groupe de manifestants place Port-Saïd, La Casbah. «Un groupe de manifestants a été arrêté cet après-midi (une quarantaine d’après un témoin sur place) par les forces de sécurité au lieudit Port-Saïd devant le TNA. Pour l’instant; l’identité et le lieu de destination sont inconnus, sauf pour Lyes Touati qui est un militant de Béjaïa», a posté le groupe sur sa page Facebook, sans donner plus de détails sur les circonstances de l’arrestation et là où ils ont été conduits. Le CNLD a pu identifier des détenus interpellés à plusieurs endroits de la capitale.



Communiqué sur Facebook de Mahmoud Rechidi, secrétaire général du PST :

Halte à la répression !

Liberté à notre camarade Lyés Touati, cadre dirigeant du PST à Béjaia, arrêté il y a plus de 2 heures près du Square Port Said à Alger et détenu au commissariat 3 éme de la Place Des Martyrs. Le motif ? il aurait pris des ... photos avec son portable montrant d'autres ... arrestations !.

Liberté pour Lyés et à tous les détenuEs d'opinion !
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 13 Nov 2019, 12:02

Algérie : le régime tente d'intimider les manifestants
Brève LO 13/11/2019

Suite aux arrestations en juin dernier de manifestants pour port de drapeau berbère, les condamnations tombent. Le véritable chef du pouvoir, le général Gaïd Salah, avait alors déclaré vouloir interdire les drapeaux autres que l'emblème national algérien dans les rues. Il tentait d'introduire un ferment de division entre les manifestants kabyles et les autres.

Cela a échoué, mais la justice aux ordres fait tomber les sanctions. Sur 42 manifestants accusés sur ce motif en juin, 33 ont passé quatre mois en détention provisoire et 28 viennent d'être condamnés à six mois de prison ferme. Ces condamnations révoltantes suscitent l'indignation et un rejet accru de Gaïd Salah par les manifestants qui continuent à exiger, tous algériens confondus, que « le système dégage ».
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 13 Nov 2019, 12:12

Conclusion réservée d'une contribution d'un militant du PST :

...Les magistrats n’ont pas rompu leur mouvement de grève parce qu’ils ont obtenu des augmentations de salaire. En réalité ils n’ont obtenu que des promesses hypothétiques. La grève des magistrats a échoué du fait de la faiblesse du mouvement populaire qui n’est pas suffisamment fort pour rassurer ceux qui ont le pistolet sur la tempe. En ce sens ce n’est pas l’échec des magistrats mais la faiblesse de la révolution. La grève de mars qui a précipité la chute de Bouteflika a laissé des traces. Les travailleurs qui ont été sanctionnés par leurs employeurs n’ont pas reçu de solidarité de la part de la révolution. Les détenus qui ne reçoivent pas de solidarité matérielle de la part de la révolution, cela signifie que la révolution ne protège pas assez ses enfants. Ceux qui font dans la glorification du mouvement concourent à sa ruine. Contrairement aux apparences, il y a moins de mobilisation par rapport aux premiers mois et pas d’organisation. L’université ne joue plus le rôle de locomotive, les commerçants ne se mobilisent plus. Les scènes de fraternisation de la police avec le mouvement au début de la révolution ont totalement disparu. Le pouvoir a vite fait de reprendre la main. La révolution n’a pas assez d’autorité morale. Elle n’incarne pas encore cette force qui renversera le pouvoir actuel, d’où l’impossibilité de gagner l’adhésion des classes intermédiaires ainsi qu’une partie des forces de sécurité indispensable pour la création d’une dualité de pouvoir. La démarche à suivre, c’est de faire des élections du 12 décembre qui polarisent la situation un levier de circonstance pour sonner le rappel des forces sociales et populaires et impulser un travail d’organisation pour donner un nouveau souffle à la révolution.

La seule voie salutaire pour gagner la bataille à court terme c’est de s’atteler à la construction urgente de la grève générale ouvrière, en gagnant au camp de la révolution les classes intermédiaires qui ne veulent plus de ce pouvoir.

Hocine


https://www.dzvid.com/2019/11/13/echec- ... populaire/
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Ingérence française de Jean Yves le Drian

Message par Simon Bolivar » 13 Nov 2019, 14:21

La réponse des Algeriens a été formelle,ils dénoncent avec vigueur l ingérence française,
principalement le boutefeu Jean Yves le Drian-ou plutôt,Jean Yves le Truand-,dont le passé de plastiqueur au sein des séparatistes bretons est occulté.
Simon Bolivar
 
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Re: Algérie, le "hirak" continue

Message par com_71 » 22 Nov 2019, 00:31

"Aucun changement profond de la société ne se fera sans une mobilisation déterminée des travailleurs et des couches populaires."
Tel est l'axe de "Voie Ouvrière pour le socialisme" au stade actuel du mouvement. S'agit-il d'oeuvrer pour l'apparition d'une force politique indépendante de la classe ouvrière ?

Voie Ouvrière pour le socialisme 20 novembre a écrit :Le hirak entre le marteau du pouvoir et l’enclume de ses forces conservatrices : Que faire ?

9 mois après son irruption, la mobilisation populaire se poursuit pour réclamer le départ du régime. Le rejet de la feuille de route du pouvoir en général et des élections présidentielles du 12 décembre en particulier ne se limite pas uniquement au refus des populations de se rallier aux marches organisées par ses partisans. Il se traduit, également, par un boycott actif des manifestants.

Les candidats qui se sont lancés dans la campagne électorale ne suscitent pas de sympathie mais rencontrent, plutôt, mépris et opposition. Leurs meetings, qui se tiennent dans des salles presque vides et qui ne se maintiennent que grâce aux dispositifs policiers, servent, désormais, d’occasions de mobilisations populaires pour dénoncer cette mascarade électorale. Les arrestations, les lourdes peines d’emprisonnements à l’encontre des manifestants ne dissuadent pas ces protestations anti-élections. Elles les renforcent !

Le régime puise sa force de la faiblesse du hirak…

Cette situation montre à quel point le régime est en difficulté. Cependant, il serait naïf de le considérer «finissant», comme veulent nous le faire croire certains. Force est de constater que se sont ces mêmes tenants du pouvoir qui mènent des attaques contre les masses populaires, emprisonnent des manifestants et font passer leur lois.

Certes, le mouvement populaire se perpétue. Toutefois, sa faiblesse politique et l’absence d’une direction véritablement révolutionnaire l’empêche d’atteindre son objectif par «les seules marches du vendredi». Ce constat est fait, aujourd’hui, par tous et les slogans appelant à une grève générale sont de plus en plus répandus dans les marches.

Ceci dit, ces appels persistants à la grève générale ne rencontrent pas d’écho dans la société et restent, pour le moment, inaudibles au sein des entreprises.

Paradoxalement, c’est à la périphérie du hirak que se développent d’autres luttes plus revendicatives et plus offensives; le mouvement en cours des travailleurs du pré-emploi, la formidable lutte des enseignants du primaire organisée en dehors des syndicats, les protestations populaires pour le logement, l’eau et gaz et les grèves ouvrières qui avaient marqué la rentrée sociales, sont des symptômes d’un bouillonnement social…

Toutes ces luttes, qui n’arrivent toujours pas à se fédérer et qui devaient normalement intégrer et renforcer le mouvement populaire, sont menées à la marge du hirak et elles s’en démarquent, parfois, ouvertement.

Cet écart n’a rien de naturel. Si la jonction ne s’opère pas entre ces deux mouvements (Hirak et luttes sociales), c’est principalement à cause de l’absence d’une perspective claire pouvant unir tous les exploités dans la même lutte.

Alors que les partis, leurs alliances et les notables du hirak ignorent ces luttes, les syndicats, qui devraient se poser en courroie de liaison entre le mouvement populaire et ces batailles sociales, se positionnent plutôt en fonction de leurs appartenances politiciennes.

Si la direction de l’UGTA reste toujours docile et servile devant le pouvoir, la Coordination des Syndicats Autonomes (CSA) se constitue, quant à elle, en instrument bureaucratique de la feuille de route des partis libéraux et ne se soucie guère des préoccupations de sa base. L’échec cuisant de la grève du 28 octobre dernier initiée par cette Coordination démontre combien est grand le fossé existant entre les syndicats autonomes et leurs bases respectives.

Le hirak doit représenter une perspective pour tous les révoltés

Ainsi, au lieu d’offrir une alternative à ces luttes sociales, les partis libéraux et les syndicats les ignorent et les méprisent sous prétexte qu’elles «se battent pour des questions sociales». Cette attitude est le fruit d’un raisonnement stupide quand elle n’a pas pour objectif d’inhiber la révolte des exploités.

Aucun changement profond de la société ne se fera sans une mobilisation déterminée des travailleurs et des couches populaires. Les libéraux le savent et leur refus obstiné de s’adresser à ces Algériens en lutte prouve qu’ils redoutent une implication des masses. Car, ils sont conscients que ces véritables victimes du système ne vont pas se contenter d’un simple ravalement de façade et de quelques réformettes démocratiques, mais exigeront un changement radical du régime contre les intérêts des patrons et des puissances impérialistes dont ces libéraux ne sont que les valets. C’est pourquoi, ils font tout pour les maintenir à l’écart du mouvement et évite de discourir sur les questions qui divisent les exploités de leurs exploiteurs.

Si non, comment expliquer la démarche de ces forces qui n’avaient pas hésité à se mobiliser pour soutenir la grève, bien que corporatiste et syndicale, des magistrats. Pire encore, même sur les questions d’ordre purement politiques, comme l’adoption de la loi sur les hydrocarbures qui a suscité une réaction populaire vive et unanime, ces forces n’ont pas jugé utile d’engager la résistance. Elles se sont contentées de simples déclarations, alors que cette question pouvait fédérer les énergies et montrer la voie même à ceux qui se sont laissés duper par la surenchère nationaliste du régime.

Les révolutionnaires n’ont pas à supplier ces forces, dont les aspirations sont conservatrices et les politiques freinent le mouvement, d’intégrer les questions sociales pour renforcer le hirak. Notre rôle aujourd’hui est de nous constituer en une force alternative pour organiser la convergence du mouvement populaire avec les luttes sociales.
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