Sur tous les médias on parle de Dijon, du quartier des Grésilles, où c'est très dur ce qui se passe entre jeunes ! De chez moi j'entendais les hélicos ! Cette violence inouïe reste inadmissible, cela n'apporte rien à la lutte des travailleurs, qui subissent le tout...
Dans Le Bulletin du (dé)confinement de Lutte Ouvrière concernant la Côte d'Or et Dijon...
Mardi 16 juin 2020 - N°61
La bagarre
Ce week-end à Dijon, des règlements de comptes ont opposé plusieurs dizaines de gangsters à plusieurs reprises, sur la place de la République et dans le quartier des Grésilles. Ils ont donné lieu à des images spectaculaires, foules armées de battes de baseballs et de barres à mine, échanges de coups de feu, attentat à la voiture piégée et ainsi de suite.
En cause : des membres de la communauté tchétchène seraient venus de toute la France pour « venger » l’agression d’un jeune tchétchène de 16 ans par des dealers, ce qui aurait généré une véritable bataille rangée entre les deux camps. En vérité, il s’agit sûrement d’une guerre de territoire entre mafieux de bandes rivales, suite à une modification de leur rapport de force survenue lors du confinement.
Lundi soir, 120 CRS sont arrivés en renfort de la police municipale, pour « sécuriser et rassurer ». Mais pour ce qui est de sécuriser, ils arrivent comme toujours, c’est le cas de le dire, après la bataille, et quant à rassurer, l’habitude qu’ont les populations des quartiers de faire les frais de leurs
méthodes de cowboy laisse imaginer à quel point elles sont rassurées de les voir arriver.
Fraternellement,
GdM