Retour sur la grève de l'EN en 2003

[tristana]

"Tristana écrit:
"Mais ce qui importait, c'était que la grêve générale soit effective, et elle l'a été dans l'éducation nationale." Il rêve les yeux ouverts.

C'est totalement erroné. Tristana devrait reprendre..; ses propres messages sur ce forum à l'époque; "

Ainsi, il n'y a pas eu de grêve générale dans l'éducation nationale, pendant plus d'un mois le printemps dernier.
C'est bizarre, ainsi, il n'y avait que le Var, les AM et les BDR dans la lutte...
Moi qui croyait naivement que le mouvement était général et qu'il touchait plus de 80% des enseignants....
Mon pauvre ami, je te laisse à tes débilités profondes, tu ne mérites pas que l'on débatte avec toi, en tout cas pas sérieusement.
prends un doigt de Martini ou de Marie Brizzard, respire un peu, tu verras, ça ira beaucoup mieux!

[Bertrand]

C'est normal, y a que des enculeurs de mouche sur ce forum!
:altharion:
C'est nul

[Bertrand]

le mouvement était effectivement inégal. Rien d'une grève générale des enseignants. La FSU a suivi là où le mouvement était important ; ailleurs, elle n'a rien fait pour l'amplifier. Dans beaucoup d'endroits, elle a freiné. Je connais des délégués qui n'ont même pas fait grève.

[Louis]

il me semble que le ton employé par tristana ne soit pas forcément le meilleur : quelle utilité de discuter avec des enculeurs de mouches ? Personnelement, je me garde bien de renter en discussion avec ce type d'individus...

Je dois dire que ma préoccupation premiere n'est pas le fsu : je n'ai pas du tout l'intention de devenir prof ou instit (meme si je n'ai rien contre ces professions tout a fait honorables, mais pour lesquelle je me sent décidément pas fait...) donc... Par contre, il me semble que wolf et steph fassent une fixation sur ce syndicat, ce que je trouve assez incompréhensible... Que le FSU n'ait meme pas songé a étendre la lutte en dehors de son périmétre me semble tout a fait compréhensible etant donné sa place dans les processus de recomposition syndicale en cours... Par contre, il me semble qu'il a tout a fait réussi a imprimer une mobilisation forte DANS SON SECTEUR en tenant compte bien entendu des différentiels de mobilisations qui peuvent apparaitre ça et la ! En bref, il me semble qu'il a fait le maximum dans une situation donnée, ce qui n'est pas exactement le cas de la CGT par exemple... Mais évidemment je peut me tromper puisque je ne connais pas particulierement ce secteur ! Disons qu'il s'agit de l'impression subjective de quelqu'un extérieur au secteur...

[stef]

il justifiait en AG la politique de son orga de ne pas appeller à la GG

Son orga n'est pas la tienne ?

[sophie]

ahhh ces profs...

[stef]

Non, non. Je ne sous-entendais rien. Vu la façon dont tu écrivais, je croyais que tu n'étais pas à la FSU. Mais c'est juste un malentendu.

Notamment je suis en total accord avec toi quand tu expliques que les grèves tournantes étaient le moyen de refuser l'appel à la Grève Générale.

Par contre sur le fait que la GG n'ait jamais existé, c'est incontestable. Mais la présence des 80 % d'enseignants dont tu parles lors de ces temps forts est bien l'indication que c'est ça qui était à l'ordre du jour et que c'est ce qu'ont trahi les directions syndicales - avant tout la FSU.

Et je note que tu constates toi-même que les tentatives de passer "à coté" des syndicats (les 20% dont tu parles) n'ont pu "passer". Au mieux, ça aboutissait à diviser les enseignants.

Bref, il n'existait aucune autre solution que d'intervenir pour submerger la direction de la FSU (avant tout elle vue sa place) et la faire appeler à la Grève Générale - en clair, intervenir sur la ligne du Front Unique Ouvrier.

Un exemple de ce que ce que nous aurions fait si nous en avions eu les moyens est donné par ce fragment relatant l'intervention de l'OCI dans la grève des instituteurs de 1980 :

Les instituteurs ont engagé la grève de leur classe, ce mouvement, ces aspirations, propre initiative, ils ont commencé à constituer des comités de grève, en même temps qu'ils exigeaient des diri­geants du SNI que le syndicat joue son rôle en appelant à. la grève. La direc­tion de la section départementale de Paris a appelé à la grève limitée à deux jours, les lundi 10 et mardi 11 mars, et à une manifestation pour le mardi 11. Des milliers et des milliers d'instituteurs ont manifesté. Mais alors que la section parisienne du SNI voulait diriger la manifestation vers l'Hôtel‑de‑Ville, les instituteurs sont allés au ministère, chez Beullac. Ensuite, des centaines et des centaines d'instituteurs sont allés au siège du SNI, dire aux dirigeants :

« Assez de journées d'action ! Grève générale jusqu'à satisfaction ! Dirigeants, appelez ! »