La guerre d'extermination des nazis en URSS

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Perceval » 17 Fév 2004, 18:26

«Lorsqu'on parle de la Seconde Guerre mondiale, il faut toujours se rappeler qu'en réalité, il n'y a pas eu une seule guerre, mais plusieurs. La guerre que menaient les impérialismes anglo-américain et français contre leur concurrent allemand n'avait pas grand-chose en commun avec la guerre nationale antifasciste qu'a livrée l'Union soviétique. La guerre en Occident avait été une guerre entre deux armées bourgeoises. Dans le combat contre l'invasion hitlérienne, la classe dirigeante française ne voulait et ne pouvait pas mobiliser et armer les masses travailleuses pour une lutte à mort contre le nazisme. Après la déroute de ses troupes, Pétain, le héros de la Première Guerre mondiale, signa l'acte de capitulation et entra d'un pied léger dans la collaboration. Presque en bloc, la grande bourgeoisie française se rangea sous les ordres d'Hitler, essayant de tirer le meilleur parti de la Nouvelle Europe allemande. La guerre à l'Ouest restait, en quelque sorte, une guerre plus ou moins "civilisée" entre bourgeois "civilisés".

Rien de comparable en Union soviétique. Le peuple soviétique dut faire face à une guerre d'une tout autre nature. Et un des mérites de Staline est de l'avoir compris à temps et de s'y être préparé en conséquence.

Avant le début de l'opération Barbarossa, déjà, Hitler avait clairement annoncé la couleur. Dans son Journal, le général Halder a consigné des notes d'un discours qu'Hitler a tenu devant ses généraux, le 30 mars 1941. Le fürher parlait de la guerre à venir avec l'Union soviétique.

«Lutte de deux idéologies. Jugement écrasant au sujet du bolchevisme: il est comme un crime asocial. Le communisme est un danger effrayant pour l'avenir. (...) Il s'agit d'une lutte d'anéantissement. Si nous ne prenons pas la question sous cet angle, nous battrons certes l'ennemi, mais, dans trente ans, l'ennemi communiste s'opposera de nouveau à nous. Nous ne faisons pas la guerre pour garder notre ennemi. (...) Lutte contre la Russie: destruction des commissaires bolcheviks et de l'intelligentsia communiste.»

On aura remarqué qu'il est question ici de "solution finale" mais cette fois au delà des juifs. Les premières promesses de guerre d'"anéantissement" et de destruction physique étaient adressées aux communistes soviétiques.

Et effectivement, les bolcheviques, les Soviétiques ont été les premières victimes des exterminations de masse.

Le nombre de prisonniers de guerre soviétique morts dans les camps de concentration, "en cours de déplacement" ou "dans des circonstances diverses" se chiffre à 3.289.000 hommes ! Il peut y avoir eu 5.000.000 de prisonniers assassinés, si l'on tient compte des soldats soviétiques "simplement abattus sur place" au moment où ils se rendaient.

Ainsi, les premières campagnes d'extermination, les plus vastes aussi, ont été dirigées contre les peuples soviétiques, dont le peuple juif soviétique. Les peuples de l'URSS ont le plus souffert, ont compté le plus grand nombre de morts 23 millions mais ils ont aussi fait preuve de la plus farouche détermination et de l'héroïsme le plus ardent.»
Perceval
 
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Message par ravine chien » 17 Fév 2004, 19:58

(Perceval @ mardi 17 février 2004 à 18:26 a écrit : Rien de comparable en Union soviétique. Le peuple soviétique dut faire face à une guerre d'une tout autre nature. Et un des mérites de Staline est de l'avoir compris à temps et de s'y être préparé en conséquence.
staline était au courant du plan barbarossa dès le 13 novembre 1940, télégramme de molotov. au mois d'avril 1941 le chef du renseignement miltaire donne à staline un rapport alarmant sur lle mouvement massif dre troupes allemandes en direction des frontières de l'urss. il avait également un rapport lui signifiant que l'armée soviétique était incapable de résister à une agression allemande. face à ces menaces, staline a changé de chef d'état major, une mesure qui se s'est pas revélé ëtre une preuve de préparation avec conséquences.
c'est la seule décision emmanant de staline en ce qui concerne une politique défensive en urss. ce n'est pas le faible déploiment de troupe aux frontière qui peut être considérer comme une preuve de préparation.
lorsque le marechal ministre de la défensevoulut placer l'armée rouge en état d'alerte staline a eu la réaction suivante :"C'est du Timochenko tout craché, il prépare tout le monde à la guerre, il fait tout pour être fusillé". drole de préparation
staline considérait les informations en provenances de l'angleterre comme de la propagande visant à empécher la conclusion d'un accord avec l'allemagne concernant le partage des pays bordant la mer noire.
lorsque le 22 mai les allemand lancèrent l'opeération barbarossa, staline croyait qu'il s'agissait d'une provocation de la wehrmacht sans l'accord de hitler. sa première décision fut d'interdire à l'armée d'appliquer les ordres de déploimant.

depuis que les archives présidentielles de la fédération de russie sont pour la période concernée à la disposition de chercheurs, on peut apprendre ce qu'a dit écrit, ordonné staline et sur le coup de la préparation en coséquence tu t'es méchament planté.


t'as raison perceval il faut toujours rétablir la vérité.
ravine chien
 
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Message par Perceval » 18 Fév 2004, 06:24

C'est juste camarade "Ravine Chien", il faut toujours rétablir la vérité, car "seule la vérité est révolutionnaire" pour les militants communistes que nous sommes.

Il est vrai de dire que depuis fort longtemps, l’un des mensonges les plus coriaces prétend que le camarade Staline et les dirigeants soviétiques avaient été très surpris de l’attaque des nazis le 22 juin 1941 et qu’il avait fallu attendre de longues journées avant qu’une réaction organisée se déclenche contre l'opération "Barbarossa". Que, durant ces précieuses heures, l’Armée rouge avait été livrée à son sort alors qu’il était impossible de toucher le camarade Staline, ivre mort dans sa datcha. Le camarade Nikita Khrouchtchev en personne a contribué à valider ce mensonge de légende dans son fameux rapport contre Staline, en 1956.


Pour autant, de nouvelles sources réfutent ces faits une fois encore.


Lors de l'année 2000, le tome 1 du journal de Georgi Dimitrov – couvrant la période de 1933 à 1943 – a été publié à Berlin pour la première fois. Jusqu’en 1989, l’ouvrage était demeuré sous scellés dans les archives du Parti Communiste de Bulgarie, à Sofia.

Ce journal est particulièrement instructif.

Voici, in extenso, les pages (392-393) tirées du journal du camarade Dimitrov le 22 juin 1941.

"– Dimanche.

– A 7 heures du matin, je suis convoqué d’urgence au Kremlin.

– L’Allemagne a attaqué l’URSS.

–La guerre vient de commencer.

– Dans l’antichambre, il y a Poskrebitchev, Timochenko, N. Kouznetsov, Metchlis (de nouveau en uniforme), Beria (qui, à plusieurs reprises, donne des ordres par téléphone).

– Dans le bureau de Staline, sont présents Molotov, Vorochilov, Kaganovitch et Malenkov

– Staline, s’adressant à moi: «Ils nous ont attaqués, sans poser la moindre condition, sans la moindre négociation, ils nous ont lâchement attaqués, comme des pirates. Après l’attaque, après le bombardement de Kiev, Sebastopol, Sjitomir et d’autres villes, Schulenburg est venu expliquer que l’Allemagne s’était sentie menacée par la concentration de troupes soviétiques à sa frontière orientale et qu’elle avait pris des mesures. Les Finlandais et les Roumains appuient les Allemands. Désormais, la Bulgarie prend à coeur les intérêts de l’Allemagne en URSS.»

– Seuls les communistes peuvent battre les fascistes…

– Ce qui surprend, c’est le calme, la détermination et la grande confiance en soi de Staline et de tous les autres.

– On rédige la déclaration gouvernementale que Molotov va lire à la radio.

– On distribue des ordres à l’armée et à la marine.

– On prend des mesures concernant la mobilisation et la situation de guerre.

– On prépare un séjour secret pour le Comité Central et les états-majors.

– «Les diplomates, dit Staline, doivent quitter Moscou et être transférés en un autre endroit, à Kazan, par exemple. – Ici, ils peuvent espionner.»

– On discute de notre travail. Au début, le Komintern n’interviendra pas ouvertement. – Les partis locaux élaborent un mouvement afin de soutenir l’URSS. La question de la révolution socialiste n’est pas à l’ordre du jour. Le peuple soviétique mène une guerre patriotique contre l’Allemagne fasciste. Il s’agit de vaincre le fascisme qui tient en esclavage une série de peuples et qui entend également soumettre d’autres peuples…

– Au Komintern, les secrétaires et membres responsables sont convoqués pour une réunion. On expose notre point de vue et les tâches qui s’imposent dorénavant.

– On envoie des instructions aux partis communistes en Amérique, en Angleterre, en Suède, en Belgique et en France, aux Pays-Bas, en Bulgarie, en Yougoslavie et en Chine.

– On décide d’une série de mesures organisationnelles.

Nous avons déclaré que nous allions mobiliser toutes nos forces. "


Voila bien cher-e-s camarades, tout est dit ou presque sur cet épisode de l'histoire de la Seconde guerre mondiale...!!!

Merci enfin à Lutte ouvrière de permettre à chacune et chacun de pouvoir établir un espace de dialogue fidèle et fraternel, ouvert sur la volonté d'offrir à chacune et chacun l'envie de travailler à la renaissance d'un communisme de la liberté.


____________________________________________________________________

Notes

1. Georgi Dimitrov (1882-1949): communiste bulgare. Arrêté par les nazis le 9 mars 1933 sur l’accusation d’avoir incendié le Reichstag (le siège du parlement). Après un procès, suivi par le monde entier, il est acquitté. En 1934, il émigre en Union soviétique. Le 6 novembre 1945, il retourne en Bulgarie libérée et devient chef du gouvernement. Il meurt le 2 juillet 1949 dans un sanatorium près de Moscou.

2. A. N. Poskrebitchev (1891-1965): dès 1919, il travaille à la Sûreté de l’Etat; membre du CC (Comité Central) du PCUS (Parti Communiste de l’Union Soviétique).

3. S. J. Timochenko (1895-1970): militaire, commissaire du peuple (ministre) pour la Défense de l’URSS.

4. N. G. Kouznetsov (1902-1974): militaire, commissaire du peuple pour la Marine.

5. L. S. Metchlis (1889-1953): sous-secrétaire du conseil des commissaires du peuple (conseil des ministres); responsable des commissaires politiques au sein de l’Armée rouge – d’où son uniforme.

6. L. P. Beria (1899-1953): depuis novembre 1938, chef du NKVD (service de sûreté intérieure de l’Etat).

7. W. M. Molotov (1890-1986): chef du gouvernement et commissaire du peuple pour les Affaires étrangères; membre du politburo du PCUS.

8. K. J. Vorochilov (1881-1969): militaire, commissaire du peuple pour l’Armée et la Marine.

9. L. M. Kaganovitch (1893-1991): sous-secrétaire du conseil des commissaires du peuple; membre du politburo du PCUS.

10. G. M. Malenkov (1901-1988): responsable de la formation des cadres au CC du PCUS; membre du politburo du PCUS; membre du Conseil de la Défense.
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Message par Perceval » 18 Fév 2004, 06:38

(Perceval @ mercredi 18 février 2004 à 06:24 a écrit : C'est juste camarade "Ravine Chien", il faut toujours rétablir la vérité, car "seule la vérité est révolutionnaire" pour les militants communistes que nous sommes.

Il est vrai de dire que depuis fort longtemps, l’un des mensonges les plus coriaces prétend que le camarade Staline et les dirigeants soviétiques avaient été très surpris de l’attaque des nazis le 22 juin 1941 et qu’il avait fallu attendre de longues journées avant qu’une réaction organisée se déclenche contre l'opération "Barbarossa". Que, durant ces précieuses heures, l’Armée rouge avait été livrée à son sort alors qu’il était impossible de toucher le camarade Staline, ivre mort dans sa datcha. Le camarade Nikita Khrouchtchev en personne a contribué à valider ce mensonge de légende dans son fameux rapport contre Staline, en 1956.


Pour autant, de nouvelles sources réfutent ces faits une fois encore.


Lors de l'année 2000, le tome 1 du journal de Georgi Dimitrov – couvrant la période de 1933 à 1943 – a été publié à Berlin pour la première fois. Jusqu’en 1989, l’ouvrage était demeuré sous scellés dans les archives du Parti Communiste de Bulgarie, à Sofia.

Ce journal est particulièrement instructif.

Voici, in extenso, les pages (392-393) tirées du journal du camarade Dimitrov le 22 juin 1941.

"– Dimanche.

– A 7 heures du matin, je suis convoqué d’urgence au Kremlin.

– L’Allemagne a attaqué l’URSS.

–La guerre vient de commencer.

– Dans l’antichambre, il y a Poskrebitchev, Timochenko, N. Kouznetsov, Metchlis (de nouveau en uniforme), Beria (qui, à plusieurs reprises, donne des ordres par téléphone).

– Dans le bureau de Staline, sont présents Molotov, Vorochilov, Kaganovitch et Malenkov

– Staline, s’adressant à moi: «Ils nous ont attaqués, sans poser la moindre condition, sans la moindre négociation, ils nous ont lâchement attaqués, comme des pirates. Après l’attaque, après le bombardement de Kiev, Sebastopol, Sjitomir et d’autres villes, Schulenburg est venu expliquer que l’Allemagne s’était sentie menacée par la concentration de troupes soviétiques à sa frontière orientale et qu’elle avait pris des mesures. Les Finlandais et les Roumains appuient les Allemands. Désormais, la Bulgarie prend à coeur les intérêts de l’Allemagne en URSS.»

– Seuls les communistes peuvent battre les fascistes…

– Ce qui surprend, c’est le calme, la détermination et la grande confiance en soi de Staline et de tous les autres.

– On rédige la déclaration gouvernementale que Molotov va lire à la radio.

– On distribue des ordres à l’armée et à la marine.

– On prend des mesures concernant la mobilisation et la situation de guerre.

– On prépare un séjour secret pour le Comité Central et les états-majors.

– «Les diplomates, dit Staline, doivent quitter Moscou et être transférés en un autre endroit, à Kazan, par exemple. – Ici, ils peuvent espionner.»

– On discute de notre travail. Au début, le Komintern n’interviendra pas ouvertement. – Les partis locaux élaborent un mouvement afin de soutenir l’URSS. La question de la révolution socialiste n’est pas à l’ordre du jour. Le peuple soviétique mène une guerre patriotique contre l’Allemagne fasciste. Il s’agit de vaincre le fascisme qui tient en esclavage une série de peuples et qui entend également soumettre d’autres peuples…

– Au Komintern, les secrétaires et membres responsables sont convoqués pour une réunion. On expose notre point de vue et les tâches qui s’imposent dorénavant.

– On envoie des instructions aux partis communistes en Amérique, en Angleterre, en Suède, en Belgique et en France, aux Pays-Bas, en Bulgarie, en Yougoslavie et en Chine.

– On décide d’une série de mesures organisationnelles.

Nous avons déclaré que nous allions mobiliser toutes nos forces. "


Voila bien cher-e-s camarades, tout est dit ou presque sur cet épisode de l'histoire de la Seconde guerre mondiale...!!!


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Notes

1. Georgi Dimitrov (1882-1949): communiste bulgare. Arrêté par les nazis le 9 mars 1933 sur l’accusation d’avoir incendié le Reichstag (le siège du parlement). Après un procès, suivi par le monde entier, il est acquitté. En 1934, il émigre en Union soviétique. Le 6 novembre 1945, il retourne en Bulgarie libérée et devient chef du gouvernement. Il meurt le 2 juillet 1949 dans un sanatorium près de Moscou.

2. A. N. Poskrebitchev (1891-1965): dès 1919, il travaille à la Sûreté de l’Etat; membre du CC (Comité Central) du PCUS (Parti Communiste de l’Union Soviétique).

3. S. J. Timochenko (1895-1970): militaire, commissaire du peuple (ministre) pour la Défense de l’URSS.

4. N. G. Kouznetsov (1902-1974): militaire, commissaire du peuple pour la Marine.

5. L. S. Metchlis (1889-1953): sous-secrétaire du conseil des commissaires du peuple (conseil des ministres); responsable des commissaires politiques au sein de l’Armée rouge – d’où son uniforme.

6. L. P. Beria (1899-1953): depuis novembre 1938, chef du NKVD (service de sûreté intérieure de l’Etat).

7. W. M. Molotov (1890-1986): chef du gouvernement et commissaire du peuple pour les Affaires étrangères; membre du politburo du PCUS.

8. K. J. Vorochilov (1881-1969): militaire, commissaire du peuple pour l’Armée et la Marine.

9. L. M. Kaganovitch (1893-1991): sous-secrétaire du conseil des commissaires du peuple; membre du politburo du PCUS.

10. G. M. Malenkov (1901-1988): responsable de la formation des cadres au CC du PCUS; membre du politburo du PCUS; membre du Conseil de la Défense.
Merci enfin au Forum des amis de Lutte ouvrière de permettre à chacune et chacun de pouvoir établir un espace de dialogue fidèle et fraternel, ouvert sur la volonté d'offrir la perspective de travailler ensemble à la renaissance d'un communisme de la liberté.
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Message par Perceval » 18 Fév 2004, 11:49

Désolé Wolfi, mais c'est bien Lénine lui-même qui parle dans son "testament du camarade Staline. Je cite :

" Le camarade Staline, devenu secrétaire général, a concentré entre ses mains un pouvoir démesuré, et je ne suis pas sûr qu'il puisse toujours s'en servir avec assez de circonspection.


D'autre part, le camarade Trotski, comme l'a déjà montré sa lutte contre le Comité central dans la question du Commissariat du peuple des voies de communication, ne se fait pas remarquer seulement par des capacités éminentes. Il est peut-être l'homme le plus capable de l'actuel Comité central, mais il pèche par excès d'assurance et par un engouement exagéré pour le côté purement administratif des choses.

Ces deux qualités des deux chefs éminents du Comité central actuel seraient capables d'amener incidemment la division.(...) "
Perceval
 
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Message par reval71 » 18 Fév 2004, 12:08

Oui, mais depuis Staline c'est avéré être le fossoyeur de la révolution Russe a la tête de la bureaucratie, il a été aussi responsable de toutes les faillites de la 3e internationale, en allemagne contre le nazisme, en espagne contre le francisme...
Il est le criminel qui pour défendre les positions de la bureaucratie soviétique a relégué aux oubliettes toutes les revendications du monde ouvrier international, en faisant de la 3e internationale un pantin au service des intérets de la bureaucratie.
Si nous en sommes a ramer pour reconstruire des partis ouvriers révolutionnaires dans ce monde, c'est aussi par sa faute et celles de ses complices. :x
reval71
 
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Message par Perceval » 18 Fév 2004, 12:24

Pour ceux qui ont « oublié » : La contribution soviétique à la victoire de 1945 !

Pendant près de 4 ans, du 22 juin 1941 au 9 mai 1945, le front germano-soviétique fut le front principal de la Seconde Guerre mondiale. Il s'étendait sur 6 200 Km. Sur ce front immense, l'Union soviétique, dirigée par le Parti communiste et Joseph Staline, y affronta seule à seule l'Allemagne hitlérienne, résista aux coups des hordes fascistes, stoppa leur avance et les refoula.

Vingt millions de vies humaines sur les 50 millions emportées au total dans la dernière guerre, tel fut le tribut du peuple soviétique sur le fascisme.

Le défilé de la Victoire sur la place Rouge à Moscou, le 24 juin 1945, fut véritablement triomphal. Son moment culminant fut le dépôt, au pied du Mausolée de Lénine, sous les roulements des tambours, des étendards des divisions vaincues du Reich.

Il fut difficile ce chemin vers la Victoire.

Le retracer contribuera à rappeler que l'URSS a largement contribué à la défense de la liberté et que ses peuples en ont fortement payé le prix. C'est une vérité historique et un devoir de ne pas l'oublier !

Stalingrad est un nom glorieux que l'on ne réussira jamais à rayer de l'Histoire des peuples ! Si aujourd'hui encore les chantres de l'anticommunisme peuvent chanter leurs couplets sur le "mode libre", c'est aussi en grande partie grâce à l'Union soviétique : Hitler voulait en effet bâtir son empire capitaliste, raciste et fasciste pour 1 000 ans, de l'Atlantique à l'Oural !
Perceval
 
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