Informations Ouvrières

Message par Front Unique » 03 Août 2006, 08:53

Informations Ouvrières N° 754 - L'éditorial du 3 août

Les peuples veulent vivre

Devant la situation tragique imposée aux peuples du Moyen-Orient, nous avons choisi exceptionnellement de publier en tribune libre, à la place de notre éditorial, la correspondance que nous a fait parvenir un militant juif de Palestine. Le cri de révolte de ce militant juif, qui exprime son propre point de vue, rejoint celui d’innombrables militants palestiniens, libanais… Il exprime l’aspiration de tous les peuples à s’ouvrir la voie qui leur permette de vivre enfin libres, dans la démocratie et la paix. Nous soumettons cette correspondance à la réflexion et à la discussion de nos lecteurs.

L’armée israélienne prépare une attaque de grande envergure contre le Liban.

Le Premier ministre, Ehoud Olmert, vient de déclarer, en s’adressant à une assemblée des maires, « qu’il n’y a pas de cessez-le-feu et qu’il n’y en aura pas ». Il a ajouté que « nous devons nous attendre à de la souffrance, des larmes et du sang ». C’est effectivement l’avenir que préparent le gouvernement israélien et le haut commandement pour tous les peuples de la région. Après le massacre de Kafr Qana et la révélation d’autres massacres au Sud-Liban et à Gaza, la direction politico-militaire israélienne prépare une attaque de grande envergure au Liban, qui n’est pas destinée à obtenir la libération des soldats israéliens prisonniers, mais bien à instituer un nouvel ordre politique au Liban qui serve mieux les intérêts de l’impérialisme américain au Moyen-Orient. Olmert confie à l’assemblée des maires « qu’il y a une occasion unique de changer les règles au Liban ». Au même moment, pour mener plus facilement ses opérations militaires, qui ont déjà causé la mort de dizaines de Palestiniens non armés ces derniers jours, l’armée d’occupation vient de déclarer la fermeture complète de tous les territoires de l’Autorité palestinienne. La destruction systématique de toutes les institutions palestiniennes se poursuit sans interruption.

Plus que jamais, il est évident que le gouvernement israélien met en application les ordres directs de Washington, même si parfois il rue un peu dans les brancards. C’est ainsi que la « trêve » de quarante-huit heures, annoncée par Washington quelques heures après le massacre de Kafr Qana, n’a été confirmée que plus tard par le porte-parole de l’armée israélienne et n’a été appliquée que partiellement, puisque les canons israéliens n’ont pas cessé de tirer. Cette trêve n’est destinée qu’à gagner du temps et à empêcher la proclamation d’un cessez-le-feu par l’ONU.

Le massacre de Kafr Qana a provoqué une vague de protestations en Israël, bien qu’encore limitée à la population arabe et à de petits cercles d’opposants juifs à la politique guerrière israélienne.

Dans la ville arabe de Sakhnin a eu lieu un grand rassemblement populaire de 3 000 personnes, qui ont défilé dans la ville jusqu’au cimetière où sont enterrées les victimes de la répression de la grève générale de 1976 et des manifestations de 2000. Dans la ville d’Umm el-Fakhem, un piquet de protestation qui s’était formé après l’annonce du massacre s’est transformé spontanément en un défilé de dix mille personnes dans les rues de la ville. Une telle mobilisation populaire ne s’était pas produite depuis six ans.

La population arabe à l’intérieur d’Israël refuse d’être prise au piège de la « solidarité nationale » face aux bombardements du Hezbollah. Bien que deux enfants, à Nazareth, et une jeune fille, dans le village de Mghar, aient été tués par des missiles et que des dizaines d’autres aient été blessés, les parents des victimes accusent le gouvernement israélien de l’entière responsabilité de ces violences, au risque de se voir sanctionnés par la privation du soutien financier de la sécurité sociale.

Cette nuit, le cabinet politico-militaire a pris la décision souhaitée par le président Bush d’élargir l’ampleur de l’invasion du Liban et d’y envoyer les troupes de réserve qui viennent d’être mobilisées. Cela veut dire que nous allons connaître d’autres destructions, d’autres massacres et plus de souffrances. Seul un large mouvement de solidarité avec les peuples libanais et palestinien pourrait freiner les agressions de l’armée israélienne.

Ecrit dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2006



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Message par Front Unique » 10 Août 2006, 23:09

Informations Ouvrières N° 755 - L'éditorial du 10 août

Un joug insupportable

Le lundi 7 août, le journal patronal Les Echos nous apprend qu’au détour d’une décision du Conseil constitutionnel concernant la loi sur les droits d’auteur, « désormais, la transposition du droit communautaire en droit interne est qualifiée “d’exigence constitutionnelle” par le Conseil. Pour cela, il se fonde sur l’article 88-1 de la Constitution qui dispose que “la République participe aux Communautés européennes et à l’Union européenne constituées d’Etats qui ont choisi librement, en vertu des traités qui les ont instituées, d’exercer en commun certaines de leurs compétences”. »

Le Conseil constitutionnel se trouve donc — en vertu des traités signés par les gouvernements successifs — subsidiairement chargé par l’Union européenne de vérifier la transposition en droit français de ses directives. Cela n’a l’air de rien, mais cela signifie que tout l’édifice institutionnel, le gouvernement, les partis de gouvernement, le Parlement et tous les groupes parlementaires, qu’ils soient de droite ou de gauche, doivent appliquer à la lettre les décisions de l’Union européenne.

Où est la démocratie là-dedans ? Où est la souveraineté du peuple dans tout cela ?

Cette information fournie par Les Echos nous a poussés à nous intéresser au Journal officiel de l’Union européenne. Nous nous sommes procurés le numéro du 8 août (49e année). La simple énumération des actes législatifs (règlements, directives ou décisions du Conseil) a un caractère stupéfiant, par la nature des actes répertoriés, et surtout par le silence absolu, respecté par tous nos grands hommes politiques, qui entoure l’œuvre chaque jour recommencée par la plus incroyable machine bureaucratique que les Etats européens aient eu à connaître durant toute leur histoire.

Jugez vous-mêmes.

« — Règlement (CE) n° 1195/2006 du Conseil du 18 juillet 2006 portant la modification de l’annexe IV du règlement (CE) n° 850/2004 du Parlement européen et du Conseil concernant les polluants organiques persistants ;
— Règlement (CE) n° 1196/2006 de la Commission du 7 août 2006 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes ;
— Règlement (CE) n° 1197/2006 de la Commission du 7 août 2006 portant modification du règlement (CEE) n° 2967/85 établissant les modalités d’application de la grille communautaire de classement des carcasses de porcs ;
— Directive 2006/67/CE du Conseil du 24 juillet 2006 faisant obligation aux Etats membres de maintenir un niveau minimal de stocks de pétrole brut et/ou de produits pétroliers (version codifiée) ;
— Décision du Conseil du 24 juillet 2006 portant nomination du président de l’Office communautaire des variétés végétales ;
— Décision de la Commission du 4 août 2006 relative à l’achat par la Communauté de vaccin marqueur contre la peste porcine classique afin d’accroître les stocks communautaires de ce vaccin »…

N’est-ce pas proprement stupéfiant ? Rien ne leur échappe : les fruits et légumes, les carcasses de porc, les produits pétroliers, etc. Il y a tellement de décisions qu’on ne peut pas les énumérer toutes… Bref, un entrelacs de mesures réglementaires dictées dans tous les domaines, tous les jours, par une institution qui se réfère sans rire au libre marché, lui donnant ainsi sa véritable signification. Une chape de règlements destinés à se substituer, dans le dos des peuples, au mépris de toute démocratie, aux réglementations nationales des Etats, dont les administrations sont démantelées au nom de l’application du pacte de stabilité et de la règle des 3 % de déficits publics du traité de Maastricht. Mais des règlements qui, tous, comme on l’a vu ces derniers mois, contraignent aux privatisations, interdisent de sauver les industries. Voilà à quoi sert l’Europe !

Répétons-le, n’est-ce pas surprenant ces règlements sur les carcasses de porc, sur les vaccins marqueurs contre la peste porcine… A quoi servent-ils ? La Commission européenne vient de nous le dire, lorsque fin juillet, elle exige le remboursement par la France de 161,9 millions d’euros, au titre de la politique agricole commune (PAC) et de « l’absence de contrôle des projets financés (dans ce cadre) par des prêts bonifiés et de certaines normes minimales ».

Bref, l’Union européenne dispose de tout l’arsenal permettant de condamner des pans entiers de l’agriculture française, comme de l’industrie. Pour sauver les emplois, l’école, La Poste, l’agriculture, existe-t-il une autre urgence que de libérer le pays de ce carcan, que de rétablir la démocratie, la souveraineté du peuple ?

Et, pour cela, existe-t-il une autre issue que la rupture immédiate avec l’Union européenne et toutes ses institutions ?


Marc Gauquelin



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Message par com_71 » 10 Août 2006, 23:52

(Front Unique @ vendredi 11 août 2006 à 00:09 a écrit : existe-t-il une autre urgence que de libérer le pays de ce carcan, que de rétablir la démocratie, la souveraineté du peuple ?

Le peuple a été souverain en France ? IO parle de la Commune de Paris sans le dire ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Combat » 11 Août 2006, 00:09

J'avais plutot pense a 1789.
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Message par Front Unique » 17 Août 2006, 14:29

Informations Ouvrières N° 756 - L'éditorial du 16 août

Performance

Selon le chœur des économistes, l’économie française aurait connu « une croissance trimestrielle record depuis cinq ans (...). “Enorme”, “spectaculaire”: les économistes rivalisaient de superlatifs vendredi », indique une dépêche de l’AFP (11 août 2006). Suit l’habituel charabia des initiés sur le produit intérieur brut.

La dépêche de l’AFP déjà citée précise qu’il s’agit d’« une performance portée par l’appétit de consommation des ménages ». Bigre !

Plus modestement, nous rendons compte ici des discussions, des témoignages collectés par les sections du Parti des travailleurs ces derniers jours. Croissance ? Pouvoir d’achat ? Appétit de consommation ? Nous vous laissons juges.

« Ce n’est plus possible, comment voulez-vous qu’on y arrive ? », s’insurge une mère de famille lors d’une diffusion publique. « Pour mon petit, entre la garderie, la cantine, le centre aéré, j’en ai pour 300 euros par mois. » Une voisine intervient : « Chez nous, le centre de loisirs, c’est 120 euros par mois. Avec mes 1 000 euros mensuels, le loyer et l’électricité qui viennent encore d’augmenter, ça devient dur, très dur. »

Et il y a les fournitures scolaires : « 30 euros pour un double décimètre, des bâtons de colle, des crayons de couleur et des cahiers ! Et je dois encore équiper mon aînée… Qui peut encore parler de l’école gratuite ? » Quelle égalité entre les enfants, quand les familles ne peuvent pas débourser ces montants ?

Informations ouvrières citait un maire la semaine passée : « A chaque rentrée, on tremble : une classe va-t-elle fermer ? » Dans une ville, les camarades ont mené l’enquête : trois fermetures de classes dans les écoles maternelles, et deux fermetures en primaire. Il y a bien une ouverture, mais dans une école où les locaux ne permettent pas d’accueillir des enfants supplémentaires !

« J’ai appris que le collège de ma fille est classé “ambition-réussite” : pourquoi serait-elle condamnée à être “à part” ? Parce que nous vivons en HLM dans un quartier populaire ? De quel droit lui imposer des sous-cours, des sous-diplômes ?

Comment le maire peut-il prendre la responsabilité de cela ? »

Une adhérente explique : « Avec le désossage de la Sécu, il y a sans arrêt des problèmes, et plus possible de dialoguer directement avec les employés. J’ai changé de caisse au mois de mai, et, depuis, mes enfants ne sont plus considérées comme mes ayants droit et le fait que j’ai déclaré un “médecin traitant” a disparu. Bilan : on me refuse des remboursements et d’autres sont diminués. J’ai fait plusieurs courriers. Mais il y a un gestionnaire différent au bas de chaque feuille de refus de remboursement, et rien n’est encore rétabli. Je dois prendre rendez-vous chez l’ophtalmo pour mes filles. Combien ça va me coûter encore ? »

Dans une autre ville, une jeune maman qui élève seule son bébé a dû faire un emprunt pour payer une nourrice, parce qu’elle s’est vu refuser une place en crèche pour sa fille.

Dans quel monde vivons-nous ?

Déjà, seule une demande sur dix est acceptée en crèche collective, avec tout le personnel qualifié, avec toutes les garanties pour les soins et le développement des bébés, sous la responsabilité des communes ou des départements.

Mais le 26 juin dernier, le gouvernement a décidé de modifier le financement des crèches par les caisses d’allocations familiales. La participation des CAF ne pourrait plus dépasser 55 % (contre 70 % jusqu’alors). Qui va payer la différence ?

La commission Sécurité sociale du Parti des travailleurs a rédigé une lettre aux adhérents, dans laquelle elle explique : « Pour l’Inspection générale des affaires sociales, qui vient de faire un rapport sur la question, la participation des familles devra être relevée ! Les familles peuvent-elles payer plus ? Tout le monde sait que non ! Alors, qui va payer ? Les communes ? Avec quelles ressources ? Comment les familles vont-elles trouver une place en crèche ? Comment les femmes vont-elles faire ? »

Au même moment, le ministre Breton se félicite que « l’Hexagone est devenu “le bon élève économique de l’Eu-rope” » (AFP). Mais qu’est-ce que la démocratie ? Consiste-t-elle à satisfaire les besoins de l’Union européenne ? Ne consiste-t-elle pas au contraire à satisfaire les besoins de l’immense majorité, donc le financement massif des crèches publiques, des écoles, des postes d’enseignants, au lieu de leur destruction ?

Pour l’immense majorité de la population et des militants ouvriers, pour les maires avec lesquels le dialogue s’organise autour de la Lettre aux maires de France, il s’agit là de questions concrètes, vitales, pour tous.

C’est avec eux, avec les faits et témoignages qu’ils livrent, avec les propositions qu’ils font, que se construit la manifestation du 18 novembre, pour la rupture avec l’Union européenne, pour la défense des services publics, pour la reconquête de la démocratie.


Sabine Jeanjean





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Message par Front Unique » 24 Août 2006, 13:13

Informations Ouvrières N° 757 - L'éditorial du 24 août

Seuls comptent les faits...

Répétons ici ce que nous avons déjà affirmé à de nombreuses reprises ; il est un mandat nettement majoritaire dans notre pays, celui qui a vu, le 29 mai 2005, le peuple rejeter la politique de l’Union européenne.

Or chaque jour qui passe apporte son lot de nouvelles attaques, de nouvelles destructions dictées par Bruxelles. Chaque jour davantage, la volonté majoritaire est bafouée. Jusqu’à quand cela peut-il durer ?

En quoi ce qu’on nous présente comme le « débat politique » du moment permet-il de répondre à cette question ?

Sans surprise, Nicolas Sarkozy préconise dans tous les domaines l’application des directives européennes et, à travers elles, l’alignement sur l’administration Bush.

Et Ségolène Royal ? Au-delà des effets médiatiques, que dit-elle sur le fond ?

• De passage, le 19 août, au Creusot, ville durement touchée par les suppressions d’emplois à Arcelor, elle a déclaré qu’il n’y a « pas de fatalité à la désindustriali-sation ». Certes ! Encore faut-il, pour qu’un gouvernement s’oppose à la désindustrialisation, qu’il prenne des mesures visant, par exemple, à interdire les licenciements ou à nationaliser les entreprises.
Deux mesures formellement interdites par le traité de Maastricht (1).

• Le même jour, elle se prononce pour « des salariés bien payés, bien sécurisés sur leur contrat de travail ». Mais qui enjoint de remettre en cause statuts et conventions collectives ? Qui multiplie les directives pour « flexibiliser » les relations de travail ?

Qui exige la généralisation du travail précaire, du travail à temps partiel ? C’est l’Union européenne, en application du traité de Maastricht. Quant aux fonctionnaires, leur statut est menacé de disparaître en application de la fameuse LOLF (2), qui découle directement du traité de Maastricht.

Au-delà des mots, seuls comptent les faits. Hier en campagne pour le oui à la Constitution européenne, Ségolène Royal ne renonce nullement aujourd’hui.
Elle propose même « un référendum populaire » pour « mieux organiser (…) les instances européennes », c’est-à-dire celles-là mêmes que Maastricht a mises en place et qui élaborent ces funestes mesures.

N’y aurait-il donc pas d’issue ?

Cent dix-huit maires, à ce jour, ont rejoint les initiateurs de la Lettre aux maires de France, prônant la nécessité d’un pas sur la voie de la rupture avec l’Union européenne comme condition pour reconquérir la démocratie.

Ensemble, ils affirment : « Qu’il s’agisse de l’élection présidentielle ou des élections législatives, tout candidat qui s’engagerait à faire ne serait-ce qu’un pas dans cette direction, un pas réel et concret remettant en cause le carcan de l’Union européenne et s’engageant dans la voie de la restauration de la démocratie, à commencer par la démocratie communale et les services publics, mériterait notre soutien. »

N’est-ce pas la seule démarche qui puisse ouvrir une issue conforme à la démocratie, c’est-à-dire aux besoins brûlants de l’immense majorité ?

Daniel Gluckstein



(1) Rappelons que le traité de Maastricht interdit tout ce qui s’oppose à la « concurrence libre et non faussée ». Il interdit en particulier aussi bien les aides d’Etat, accusées de « fausser la concurrence », que les monopoles, produits des nationalisations.
(2) Loi organique relative aux lois de finances (lire page 7).







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Message par pedro » 24 Août 2006, 14:31

a écrit :Sans surprise, Nicolas Sarkozy préconise dans tous les domaines l’application des directives européennes et, à travers elles, l’alignement sur l’administration Bush.


Ouais, et c'est sans doute à cause d'une directive européenne que sarkopen est "obligé" de s'en prendre aux sans-papiers...
Quelle bande de démagos!
pedro
 
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Message par Crockette » 25 Août 2006, 18:17

oui...oui que faire contre tout cela ?bon en attendant un monde meilleur, est ce que le PT va présenter un candidat aux élections présidentielles où va t-il soutenir une des deux organisations trotskistes ?
Crockette
 

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