a écrit :Les salaires ne seront pas augmentés en Libye
LIBYE - 20 janvier 2007 - par PANAPRESS
Le secrétaire du comité populaire général libyen [gouvernement], Dr Baghdadi Mahmoudi [Premier Ministre libyen reconduit dans ses fonctions le 23 janvier dernier], a exclu toute augmentation de salaires dans la fonction publique libyenne, tant que le problème du surplus des travailleurs dans l’administration, n’aurait pas été résolu.
S’exprimant samedi à Syrte (centre de Libye) [fief de la tribu de Qaddafi], devant la Commission du budget du Congrès général du peuple libyen (CGP- la plus haute instance législative du pays), Dr Baghdadi Mahmoudi a indiqué que l’administration libyenne compte plus d’un million d’empolyés dont 350.000 environ représentant une charge supplémentaire.
Il a proposé, pour parer à cette situation de surplus de travailleurs, un certains nombre de mesures, dont l’arrêt, pour les prochaines années, de tout recrutement dans l’administration publique.
Le secrétaire du comité populaire général libyen [PM] a également proposé la réduction de l’effectif des travailleurs dans l’appareil de l’Etat, en aidant les autres à se prendre en charge à travers des prêts de reconversion vers le secteur privé productif à leur propre compte.
Parlant du budget de 2007, Dr Bagdhadi a affirmé que pour la première fois y ont été inscrits, les revenus et les dépenses de l’Etat avec une hausse de 5 pour cent destinée à l’amélioration du niveau de vie des populations et à une plus grande rationalisation dans les impôts, afin de permettre une plus grande compétitivité des produits et entreprises libyens face à la concurrence extérieure.
Il a également précisé que le budget de 2007 se caractérise par des efforts considérables consentis au profit du secteur privé, en vue de promouvoir sa participation dans le processus de développement du pays.
a écrit :
LIBYE - 22 janvier 2007 - PANAPRESS
Le guide libyen Mouammar Kadhafi a affirmé l'importance des fonds épargnés sur les revenus pétroliers, dans la préservation des deniers publics, notant que 13 milliards de dinars libyens (10,4 milliards de dollars US) ont été épargnés en 2006, pour atteindre un total de 65 millards de dinars libyens, à ce jour.
Dans un discours dimanche soir à Syrte (centre de la Libye), le dirigeant libyen a indiqué qu'avant de créer le mécanisme de l'épargne des fonds publics, les revenus annuels du pétrole étaient consacrés aux dépenses publiques, et que les réserves de la Banque centrale de Libye étaient maigres, même au moment où le prix du baril de pétrole était fixé à 40 dollars.
Le guide Kadhafi a précisé qu'une enveloppe de 30 mille dinars sera consacrée à chacune des familles libyennes classées comme étant pauvres, et que l'argent sera placé dans un fonds baptisé "Fonds de développement économique et social", chargé d'acheter, au nom de ces familles, des actions dans les banques et sociétés opérant en Libye et dont les bénéfices annuels leur profiteront.
Le guide libyen a toutefois insisté sur l'importance de dépenser les fonds épargnés conformément à une gestion saine et rationnelle, dans la réalisation du développement et pour sortir de l'état d'arriération.
"Nous sommes des peuples arriérés et notre ambition est celui de vivre sur terre", a-t-il dit.
Le leader Kadhafi a, d'un autre côté, appelé à la nécessité de soutenir et d'encourager les industries libyennes et d'exempter les propriétaires des usines, manufactures et domaines agricoles productifs de certaines taxes et autres impôts.
Il a également plaidé pour la nécessité de lutter contre la corruption, le favoritisme et le népotisme, soutenant que ces pratiques affectent l'image de marque de la Libye et handicapent les programmes de développement et d'investissement du pays.
tiré du site Jeune Afrique, Qaddafi défend l'austérité
et les caisses débordent...
a écrit :
LIBYE - 15 janvier 2007 - PANAPRESS
La Banque centrale de Libye (BCL) et les autres banques commerciales du pays ont encaissé des revenus en devise de l'ordre de 32,1 milliards de dollars américains entre le premier janvier et le 31 octobre 2006 contre 23,7 milliards de dollars durant la même période en 2005, a appris la PANA lundi de source proche de l'institut monétaire libyen.
Selon la même source, les revenus pétroliers ont représenté 90,6% du total des entrées en devises, soit 29,1 milliards de dollars US et des projections évaluent à plus de 34 milliards de dollars le total des revenus pétroliers en devises à la fin de l'année 2006.
La part des revenus non pétroliers, qui se composent essentiellement des intérêts des épargnes auprès des banques extérieures et des transferts d'argent de l'extérieur, est de 3 milliards de dollars US, soit 9,4% du total des entrées au cours de la période précitée.
23,7 milliards de dinars libyens ont été épargnés entre le janvier 2006 et novembre 2006, soit l'équivalent de 18 milliards de dollars US des revenus pétroliers.
Ainsi, le montant total épargné a atteint 68,4 milliards de dinars libyens (soit 52 milliards de dollars US) dont 31,5 milliards de dinars (soit 24 milliards de dollars US) ont été dépensés à la date du 30 novembre 2006.
Ces réserves épargnées seront exploitées à travers les banques et les circuits d'investissement, a indiqué la BCL qui oeuvre à travers sa politique monétaire à consolider la confiance dans les banques et à donner l'opportunité aux différentes institutions bancaires de faire la concurrence entre elles en vue d'offrir les meilleurs et les plus rapides prestations à leurs clients.
C'est ainsi que des technologies modernes ont été introduites dans les prestations bancaires du pays à travers l'exécution des étapes du projet du système national de paiement, notamment les arrangements financiers, les chèques et les cartes de crédit en tant que moyen de paiement pour les besoins du commerce et de transfert de fonds. La BCL envisage aussi dans le cadre de ce projet de se connecter avec toutes les banques du pays et leur filiales.
Jeune Afrique, les caisses de l'Etat libyen sont pleines