Salut camarades,
A la lecture du journal reçu hier de Lutte Ouvrière, je suis un peux navré... Rien en soutien à la liberté du peuple catalan...
Certains pourraient dire des marxistes : Un camarade de Lutte Ouvrière écrivait à ce sujet à peut près ceci...
"Les travailleurs d'Espagne et de Catalogne n'ont rien à gagner à choisir entre deux cliques bourgeoises espagnole et catalane qui veulent les diviser, pour mieux les exploiter... Une seule classe ouvrière dans toute l'Espagne !"
Les catalans sont muselés, des centaines de blessés, ce jour de vote au Référendum, par la police post franquiste, les catalans ont le droit de voter pour leur indépendance,pas de se voir frappé par la police espagnoliste.
Plus précisément en 2006 le nouveau statut de la Catalogne voté par le parlement espagnol et le parlement catalan reconnaissait la Catalogne comme nation et ouvrait la porte à plus d'autonomie voir d'indépendance. Ce statut a été cassé en 2010 sous la pression du PP. Depuis, les catalans ont tenté vainement de dialoguer avec Madrid. Ils ont toujours trouvé porte close. Le PP (seul parti admis sous Franco) est anti-catalan depuis toujours car les catalans sont anti-monarchistes et aspirent à la République...
Je suis sans patrie, ni frontière, mais comme disait Lénine parlant de l'insurrection irlandaise de 1916 que l'on pourrait sans mal rapprocher avec la Catalogne de 2017 :
"Croire que la révolution sociale soit concevable sans insurrections des petites nations dans les colonies et en Europe, sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira “Nous sommes pour le socialisme”, et qu’une autre, en un autre lieu, dira “Nous sommes pour l’impérialisme”, et que ce sera alors la révolution sociale ! C’est seulement en procédant de ce point de vue pédantesque et ridicule qu’on pouvait qualifier injurieusement de “putsch” l’insurrection irlandaise.
Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. La dialectique de l’histoire fait que les petites nations, impuissantes en tant que facteur indépendant dans la lutte contre l’impérialisme, jouent le rôle d’un des ferments, d’un des bacilles, qui favorisent l’entrée en scène de la force véritablement capable de lutter contre l’impérialisme, à savoir : le prolétariat socialiste. Le malheur des Irlandais est qu’ils se sont insurgés dans un moment inopportun, alors que l’insurrection du prolétariat européen n’était pas encore mûre."
Fraternellement,
GdM