Il avait déjà tendance à m'agacer grandement, mais là, être donneur de leçon comme ça...
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Irak: Malek Boutih appelle les formations politiques à "faire le ménage" dans leurs rangs
PARIS (AP) - Le président de SOS-Racisme Malek Boutih a exigé mardi des organisations politiques participant aux manifestations contre la guerre en Irak, en particulier le PC, de "faire le ménage" parmi les mouvements et d'éviter l'amalgame avec d'autres conflits.
"Je trouve que les mouvements religieux, les mouvements radicaux et les mouvements extrémistes ne devraient avoir leur place" dans les manifestations contre la guerre, a estimé Malek Boutih sur RTL après la mobilisation de samedi.
Le président de SOS-Racisme "demande aux organisations qui préparent ces manifestations de clarifier et de bien montrer que le camp de la paix c'est celui de ceux qui ont une vision généreuse ou une autre vision de la démocratie à l'échelle internationale et qui ne mélange pas de toutes les frustrations mondiales".
Evoquant les quatre militants d'un mouvement de jeunesse juif agressés samedi, Malek Boutih a estimé que "pour certains groupes extrémistes, voir des juifs pour la paix ne concorde pas avec leur discours idéologique". "Il y a des groupuscules qui cherchent à tirer bénéfices de la situation et qui propagent des idées dangereuses: il faut les remettre à leur place".
"L'espace qu'ont trouvé ces groupes dans ce discours est lié avant tout au fait que les grandes organisations françaises démocratiques n'ont pas la rigueur nécessaire et la clairvoyance nécessaire à leur égard", a-t-il répété. Et de citer le Parti communiste qui devrait concentrer "ses mots d'ordre par rapport à la guerre en Irak et ne pas essayer de tout mélanger et courir après n'importe qui", en référence au conflit israélo-palestinien.
Le PC "globalise tous les conflits, appelle à la guerre du Moyen-Orient: c'est une contradiction majeure de voir des idées d'intolérance, des idées violentes et défiler dans le camp de la paix", a-t-il ajouté.
Enfin, Malek Boutih a souligné que "la grande masse (des immigrés NDLR) est intégrée à la société française et réagit à l'unisson de l'opinion française". "Il faut avoir un peu confiance dans la capacité d'intégration de notre pays", a encore souligné Malek Boutih. AP