bon, pour ne pas rendre tristana vert de rage :bounce:
je vais te répondre de façon longue et argumentée
Tout d'abord, il s'agit de la résolution de la majorité du su, donc comme le congres n'a pas tranché (et pour cause) on est libre de ses appréciations, ce dont je ne me génerais surtout pas
un mot rapidement sur "l'eclectisme du su" qui date selon Wolf, au moins du temps de Germain
a écrit :Participer au mouvement les yeux ouverts, avec une volonté tendue, c'est bien la satisfaction morale par excellence qui puisse être donnée à un être pensant
C'est bien comme ça aussi que je le vois. Et pour participer au mouvement, il faut non seulement le saisir dans sa dimension complexe et contradictoire, mais aussi se donner les moyen d'en etre acteur et pas seulement spectateur ou meme pire commentateur. De la un certain éclectisme du su, des tentatives pas toujours tres finaudes de "coller au mouvement". Certainement. Pour moi, le danger de rester avec une pensee figée dans un passé révolu depuis belle lurette me semble bien plus grand. Le formalisme et le "gauchisme" comme maladie tardive du communisme me semble etre des périls qui ont bien plus fait de dégats dans les rangs trotskystes. Nous nous sommes retrouvé dans des circonstances historiques défavorables, obligés de ramer contre le courant durant des années. C'est la notre force et notre faiblesse. Parce que si le fait d'aller contre le courant peut etre une force, il deviens une faiblesse quand il refuse de se soumettre a la vérification pratique des theses qu'on a édictées. Et pour des révolutionnaires ou du moins des gens qui se prétendent tels, la question est toute simple : quelle luttes révolutionnaires avez vous mené, dans lesquelles avez vous participé, avec vos faiblesses. C'est pour ça que personnelement le coté donneur de leçon de l'uci m'insupporte, parce que à cette aulne, leur bilan est quelque peu désastreux : un peu pendant la guerre d'algérie, un peu pendant mai 68 et depuis nada. Nous reçemment, nous avons eu l'expérience du nicaragua et du brésil par exemple (meme si l'expérience brésilienne est au millieu du gué, mais nous en repparlerons
Eclectisme peut etre. Mais ça vaut mieux que de ressasser les vieilles lunes sur le programme de transition, ça vaut mieux que de sortir les vieux couplets sur le front unique ouvrier totalement coupé de toute dynamique de lutte
Maintenant moi je trouve au contraire que le texte ne va pas assez loin, et n'integre pas suffisemment les nouvelles données de la situation politique Je pense qu'il faut inventer "une nouvelle façon de faire de la politique" et que liun d'etre une lubie pour faire plaisir aux Verts, il s'agit de remettre sur pied une capacité mobilisatrice, une capacité combatante.
En particulier sur un plan stratégique
a écrit :
une fusion est désormais possible entre une nouvelle génération jeune, porteuse de la repolitisation et d'un nouveau radicalisme, et les militants toujours en activité des générations expérimentées des cycles " 1968 " et " 1985-95 " ;
- la conjoncture socio-politique et économique où une offensive néolibérale se poursuit et la résistance se consolide, favorise la polarisation entre les classes et renforce le débat politique au sein de la société et le mouvement social ;
- un nouvel internationalisme s'est manifesté d'une manière spectaculaire dans des mobilisations sans précédents depuis les années 60, portées par un nouvel internationalisme et un anticapitalisme spontané ;
- le mouvement féministe a revitalisé et relancé l'activité au plan national, régional et international, en particulier contre les politiques néolibérales et les violences contre les femmes.
Tout ça me semble trop prudent, et ne tiens pas compte des nouvelles formes de militantismes qui ont ete prises en particuler dans les luttes "antiglobalisation. En particulier la convergence entre taches politiques et politiques culturelles
Il y a bien d'autres aspects qui mériteraient d'etre discutées De toute façon, le débat ne fait que commencer