Covid19

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Re: Covid19

Message par com_71 » 30 Jan 2021, 15:30

En Israël, un rapport [de l'armée] souligne que la campagne de vaccination massive en plein pic épidémique risque de faire émerger de nouveaux variants, plus résistants au vaccin.

N'étant pas un pro de la modélisation, j'ai du mal à juger cette affirmation.
https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-p ... 41727.html

Il est indéniable que face à une population virale "multi-variants", une campagne de vaccination s'attaquant de manière différenciée à chaque variant modifiera la représentation des variants - plus exactement modifiera la variation naturelle de la représentation des variants - dans l'épidémie considérée globalement, en favorisant les variants les plus résistants au vaccin. Cependant cela ne précise pas à quelles conditions (par exemple de durée maximum sans révision de la formule vaccinale) une telle campagne de vaccination peut néanmoins être bénéfique en terme de nombre de cas, ou de décès, en valeur absolue.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Covid19

Message par logan » 03 Fév 2021, 19:48

Plestin a écrit :Voici une vidéo de "Osons causer" qui fait le point sur l'hydroxychloroquine mais aussi d'autres traitements, dont le remdésivir de Gilead :

https://www.youtube.com/watch?v=GRqj5ovhEa0


Désolé mais c'est un tissu de conneries, il n'y a pas d'autres mots.

Comment peut on dire "La quasi totalité des études RCT montrent que la chloroquine en marche pas" alors que c'est FAUX.
Sur 24 etudes RCT, 19 montrent un bénéfice.

90% des études HCQ en traitement précoce montrent que ça marche
Si on excepte les etudes venant d'amerique du nord, 90% des études HCQ montrent que ça marche

C'est plus discutable en traitement tardif (50% etudes positives) .

Comment en arrive-t-on à une telle vidéo de désinformation ? Ben c'est simple ils se basent sur l'étude de Fiolet/Smadja (protégé de Yazdanpanah, du conseil scientifique, habitué des avantages financiers offerts par les grands labos). On voit même les captures dans la vidéo.

Cette étude ridicule a écarté 90% des études mondiales, rien que ça, pour arriver à la conclusion que la chloroquine ne marche pas. Problème, si on prend l'ensemble des études, sans sélection, ca marche clairement  : entre 30 et 60% de bénéfice. La nouvelle science c'est sélectionner 10% d'etudes pour trouver le contraire de ce que l'on voit sur l'ensemble des étudeS.

Pire ils ont considéré comme probant l'étude RECOVERY. C'est le coeur même de leur étude car Recovery rassemble des données sur 11 000 patients, ce qui pese enormément sur la conclusion globale de la meta.

Or cette étude a donné un traitement 4 fois supérieur au traitement recommandé, dose toxique pour les personnes au poids léger. Et c'est un traitement donné pas seulement précoce mais aussi aux patients sévèrement touchés, ce qui permet de diluer l'effet positif s'il y en a un.

Comment peut on intégrer une étude avec une posologie à ce point différente - tout en écartant par acquis de conscience certainement - 90% des autres études ???
C'est incompréhensible, injustifiable, à moins d'envisager que les chercheurs ont visé un résultat, peu importe les moyens. Il fallait une étude française tuant la chloroquine, malgré l'évidence mondiale de son efficacité (Tout comme le Lancetgate/Surgisphere, etude bidon contre la chloroquine a tenté de le faire).

Sélectionner une étude non significative posologiquement mais hyper pesante statistiquement n'est-ce pas une escroquerie ?

J'avais expliqué dans un message il y a quelques mois la 1ere escroquerie : dire que Hcq ne marche pas car on l'essaie sur des patients trop malades, en traitement tardif.
Pire encore ils ont arreté le bras Chloroquine dans Discovery alors que l'étude montrait un bénéfice pour les patients  ! La fameuse étude qui devait mettre tout le monde d'accord.

Et le nouveau scandale, c'est l'ivermectine dont on sait depuis 3 mois qu'il est bien plus efficace encore que la chloroquine. 75% de morts évité, 4 fois moins de décès.
Une vingtaine de pays l'ont adopté: régions en Inde, nicaragua, Perou, Mexique, Slovaquie, Af sud, iran, Panama, Uruguay, Argentine, Grèce, Bangladesh, Bolivie Bulgarie, Honduras , Colombie, République dominicaine, Vénézuela, Macédoine.

Les premiers signalement sur les méfaits du Médiator ont eu lieu en 1977, le procès en 2000, la condamnation en 2009. Il y aura des procès pour tout cela, mais dans 10, 20, 30 ans.

Or c'est aujourd’hui qu'il faut se positionner là dessus.
Malheureusement le scientisme de Lo mène au naufrage politique. Et à la disparition de LO du débat public. Qu'est-ce qu'il en a à carrer du discours de Lo pro science et au fond pro Macron, le type qui a mis la clé sous la porte de son entreprise, l'étudiant en stand by, l'interimaire non reconduit  ?
Dernière édition par logan le 03 Fév 2021, 20:01, édité 1 fois.
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Re: Covid19

Message par logan » 03 Fév 2021, 19:59

Sur l'ivermectine : lisez l'étude Argentine sur l'ivermectine

https://medicalpressopenaccess.com/uplo ... 9_1007.pdf

Des soignants aux 4 coins de l'Argentine sont au contact de patients covid
400 ne prennent rien, 800 prennent de l'ivermectine
Groupe contrôle contractant le covid  : 237
Groupe ivermectine contractant le covid    : 0

35 etudes -dont 16 publiées et 18 etudes randomisées- montrent l'effet de l'ivermectine

Pourquoi ignorer ce traitement ivermectine, qui ne coute rien et dont le brevet est dans le domaine public ?
Pourquoi le vaccin à tout prix, meme quand il s'agit de thérapie génique expérimentale sans aucun recul ?
Pourquoi pourquoi précommander des doses aux labos, pourquoi les délester de toute responsabilité ?
Pourquoi laisser les labos etre juges et partie, alor que plusieurs d'entre eux ont été condamnés par la justice pour diffusion de médiaments interdits comme Pfizer ?
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Re: Covid19

Message par com_71 » 04 Fév 2021, 00:57

logan a écrit :Malheureusement le scientisme de LO mène au naufrage politique. Et à la disparition de LO du débat public. Qu'est-ce qu'il en a à carrer du discours de Lo pro science et au fond pro Macron, le type qui...


Bien révélatrice cette conclusion.
Car à quoi bon aligner arguments contre arguments, résultats d'études contre résultats d'études, si c'est pour conclure que défendre la méthode scientifique équivaut à défendre le gouvernement.
"Le type qui a mis la clé sous la porte de son entreprise, l'étudiant en stand by, l'interimaire non reconduit" en a paraît-il "rien à carrer" des raisonnements marxistes - car au fond c'est de cela qu'il s'agit, de l'affirmation du rôle historique de la classe ouvrière - alors, vive l'obscurantisme et la démagogie !
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Re: Covid19

Message par com_71 » 04 Fév 2021, 01:08

Dans la dernière Lutte de Classe :
Derrière la montée du complotisme, l’extrême droite en embuscade
L’une des conséquences de la crise sanitaire est la montée en puissance des théories complotistes, qui connaissent un succès croissant. Derrière ces idées se cache l’extrême droite...

...Il faut certes, dès aujourd’hui, militer contre ces théories : tout militant communiste essaye de dissiper le brouillard dans les têtes, d’enseigner aux travailleurs, comme disait le syndicaliste révolutionnaire Fernand Pelloutier, « la science de notre malheur ». Cela veut dire chercher à convaincre que les solutions sont, non dans les fantasmes complotistes, mais dans le marxisme, c’est-à-dire la compréhension profonde des rouages du système et la perspective d’une émancipation collective par la révolution sociale.

Et peut-être est-il possible de prendre aujourd’hui appui sur la méfiance, sur la haine profonde que suscite aujourd’hui l’État chez de nombreux travailleurs, pour les convaincre de nos idées et les aider à y voir clair entre balivernes complotistes et idées révolutionnaires.

La montée de ces idées, l’influence qu’elles gagnent dans les milieux populaires, tout comme les événements qui se sont déroulés aux États-Unis ces dernières semaines, sont un avertissement. Dans cette situation, il est stérile de se désespérer : il est plus que jamais indispensable de militer pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire.

https://mensuel.lutte-ouvriere.org//202 ... 54351.html
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Re: Covid19

Message par Plestin » 04 Fév 2021, 08:42

Logan, je vois que tu n'hésites pas à faire la promotion de l'hydroxychloroquine de Sanofi, de l'azithromycine de Pfizer et de l'ivermectine de Merck (MSD), compromission évidente avec le grand capital français et américain :lol: ? En attendant sans doute la vitamine D de la multinationale chimique néerlandaise DSM et des innombrables fabricants de compléments alimentaires, et peut-être aussi la colchicine de Sanofi, la quercétine des marchands de jus de légumes, le zinc d'abord extrait par des compagnies minières héritières de la pire tradition colonialiste avant d'être transformé en ingrédient pharmaceutique...

Mais non Logan, toutes les études ne se valent pas. Cela dépend de leurs effectifs mais aussi du fait qu'elles ont donné oui ou non lieu à publication dans une revue à comité de lecture, et bien sûr de la méthode utilisée. Et une étude in vitro ne vaut pas une étude in vivo. Ta source (que tu avais déjà mise dans un précédent post à propos de l'ivermectine, mais on peut facilement y passer sur un onglet "hydroxychloroquine" (HCQ), "vitamine D", "zinc" etc.) est notoirement mauvaise et notoirement prisée des antivax, précisément parce qu'elle met toutes les "études" sur le même plan, dont beaucoup n'ont jamais été publiées. Et c'est de cette façon qu'on arrive à des "majorités" d'études en faveur de l'HCQ, ou de l'ivermectine, ou d'autres substances.

Si l'on prend la toute première étude chinoise qui a suggéré une efficacité antivirale de l'hydroxychloroquine in vitro et d'où tout est parti, il faut savoir qu'elle a été réalisée sur une culture de cellules VERO (cellules de rein de singe), couramment utilisées en biologie. Or, le SARS-CoV-2 n'est pas très bien adapté à l'infection des cellules rénales. Il a du mal à les infecter, à s'y reproduire, et donc un virus placé dans une telle situation tend à voir spontanément sa population baisser, voir disparaître ; il faut donc y regarder à deux fois avant d'attribuer ce phénomène à l'hydroxychloroquine. Depuis, d'autres expériences in vitro ont été réalisées, sur des cultures de cellules pulmonaires, auxquelles le SARS-CoV-2 est parfaitement adapté, et elles n'ont montré aucun pouvoir antiviral de l'hydroxychloroquine.

Il reste malgré tout l'éventualité d'un effet anti-inflammatoire, puisque cet effet existe dans le traitement des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus (sauf que son efficacité n'est pas immédiate et ne se manifeste qu'après de longues semaines de traitement). Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit dans les études façon Raoult qui se basent sur la mesure de la charge virale... et qui ont servi à définir précisément le fameux "protocole Raoult" avec son dosage d'hydroxychloroquine et d'azithromycine qui ne repose en réalité sur rien d'autre que le doigt mouillé, le bidouillage des résultats de l'étude (on ne compte pas le mort du groupe HCQ qui a eu la mauvaise idée de mourir trop tôt, on modifie les paramètres de l'étude en cours d'étude...) et l'absence de groupe témoin.

L'étude anglaise DISCOVERY est la plus intéressante sur l'HCQ et elle a démontré, non pas la toxicité pour disqualifier la molécule, mais son absence d'efficacité (les deux premières prises à 800 mg, les suivantes à 400 mg ; par comparaison le protocole Raoult est à 3x200mg par jour, soit 600 mg ; le choix de DISCOVERY vise à induire un effet rapide sans trop prendre de risque d'effets secondaires ensuite contrairement à Raoult avec ses 600 mg). Si l'essai n'a pas été poursuivi jusqu'au bout, c'est parce que l'absence d'efficacité de l'HCQ était déjà devenue évidente et cela ne rend irrecevable en rien cette étude. A noter que c'est ce même essai DISCOVERY qui a permis d'établir l'efficacité d'un vieux corticoïde bon marché, la dexaméthasone, fabriquée notamment par le même labo que l'hydroxychloroquine, à savoir Sanofi. Et DISCOVERY n'a établi l'efficacité d'aucun médicament cher. Pour le coup, côté compromission avec les labos, on repassera.

logan a écrit :Les premiers signalements sur les méfaits du Médiator ont eu lieu en 1977, le procès en 2000, la condamnation en 2009.


Justement, prenons l'avis sur l'hydroxychloroquine de La Revue Prescrire, peu soupçonnable de collusion avec les laboratoires pharmaceutiques et qui tire contre le Mediator et ses dérivés depuis très longtemps, bien avant Irène Frachon d'ailleurs (mais c'était pour critiquer l'inefficacité du Mediator en tant qu'antidiabétique et ses risques potentiels élevés, risques qu'Irène Frachon a ensuite démontré après les avoir constatés et clairement identifiés). L'article date du 24 juillet et une précision datant de début octobre a été ajoutée à la fin. Cet article trouve par ailleurs l'essai britannique DISCOVERY parfaitement recevable malgré ses limites (mais ne prend pas en compte l'essai français RECOVERY que tu critiques par ailleurs pour sa méthode).

https://www.prescrire.org/fr/203/1845/5 ... tails.aspx

Covid-19 et hydroxychloroquine (Plaquénil°) : pas d'efficacité démontrée, y compris dans les formes sans gravité (+ précision)

Dans l'actualité Fin juillet 2020, des résultats détaillés de quatre essais comparatifs ayant évalué l'hydroxychloroquine chez des patients atteints de covid-19 ont été rendus publics : deux essais chez des patients hospitalisés pour un covid-19, et deux autres chez des patients non hospitalisés et avec des formes sans gravité.

En juin 2020, l'efficacité de l'hydroxychloroquine (Plaquénil°) chez les patients atteints de covid-19 n'était pas démontrée (> ICI). Ce médicament expose à des effets indésirables parfois graves, principalement cardiaques. En juillet 2020, de nouveaux résultats détaillés d'essais comparatifs randomisés de l'hydroxychloroquine chez des patients atteints de covid-19 ont été rendus publics.

Patients hospitalisés pour un covid-19 grave : arrêt prématuré du groupe hydroxychloroquine dans un essai en l'absence d'efficacité constatée. L'essai randomisé dit Recovery est un essai non aveugle (patients et soignants connaissaient le traitement reçu), qui a évalué divers médicaments (dont dexaméthasone (Dectancyl° ou autre) et hydroxychloroquine) en ajout aux soins usuels chez des patients hospitalisés en raison d'un covid-19. Les résultats concernant la dexaméthasone ont été rapportés précédemment (> ICI). Le 15 juillet 2020, les résultats détaillés concernant l'hydroxychloroquine ont été rendus publics en vue d'une publication dans une revue à comité de lecture.

Les 1 561 patients du groupe soins usuels + hydroxychloroquine ont été comparés aux 3 155 patients ayant reçu des soins usuels sans hydroxychloroquine (groupe témoin). Dans le groupe hydroxychloroquine, le protocole prévoyait deux doses de 800 mg à 6 heures d'intervalle, suivies d'une dose de 400 mg toutes les 12 heures, avec une durée maximale de traitement de 10 jours quelle que soit la durée de l'hospitalisation. Les patients des deux groupes étaient âgés en moyenne de 65 ans, et environ 60 % étaient des hommes. Environ 25 % des patients inclus étaient atteints d'un diabète ou d'une affection cardiaque ou pulmonaire chronique. Lors du tirage au sort, 60 % des patients étaient sous oxygène et environ 15 % étaient sous ventilation assistée, invasive ou non invasive. Les proportions de patients recevant aussi de l'azithromycine (Zithromax° ou autre), un antibiotique macrolide, ou de la dexaméthasone étaient similaires dans les deux groupes.

Le critère principal d'évaluation a été la mortalité à 28 jours. Lors d'une analyse réalisée avant la fin de l'essai à la demande du comité de suivi de l'essai, la mortalité à 28 jours a été de 26,8 % dans le groupe hydroxychloroquine versus 25,0 % dans le groupe témoin (absence de différence statistiquement significative). Les résultats ont été du même ordre en excluant de l'analyse les patients sans infection à Sars-CoV-2 confirmée par PCR (environ 10 %). Ces constats ont conduit à arrêter prématurément l'inclusion des patients dans le groupe hydroxychloroquine.

La prise d'hydroxychloroquine a semblé associée à un allongement de la durée médiane d'hospitalisation (16 jours versus 13 jours), et, chez les patients sans ventilation invasive à l'inclusion, à une augmentation du risque de recourir à une ventilation invasive ou de mourir.

Au cours de cet essai non aveugle, il a été rapporté un épisode de torsade de pointes ayant régressé spontanément chez un patient du groupe hydroxychloroquine.

Patients hospitalisés pour un covid-19 léger à modéré : pas d'efficacité démontrée de l'hydroxychloroquine, associée ou non avec l'azithromycine. Un essai randomisé, non aveugle, a comparé chez 667 patients hospitalisés pour un covid-19 léger à modéré : hydroxychloroquine (800 mg par jour pendant 7 jours), versus hydroxychloroquine (à la même posologie) + azithromycine (500 mg par jour pendant 7 jours) en plus de soins usuels, versus un groupe témoin recevant seulement des soins usuels. L'âge moyen des patients inclus dans cet essai était de 50 ans, et environ 60 % étaient des hommes. Environ 40 % des patients étaient sous oxygène lors du tirage au sort. Une prise d'hydroxychloroquine ou d'azithromycine avant le début de l'essai a été rapportée chez respectivement environ 10 % et 35 % des patients de chaque groupe, ce qui diminue le niveau de preuves des résultats.

Dans cet essai, il n'y a pas eu de différence d'évolution clinique à 15 jours entre les trois groupes (critère principal d'évaluation), y compris en ne prenant en compte que les 504 patients avec une infection à Sars-CoV-2 confirmée par PCR. Il n'a pas non plus été constaté de différence sur la durée d'hospitalisation, le recours à une ventilation invasive ou la mort.

Les événements indésirables ont été plus fréquemment rapportés chez les patients ayant reçu de l'hydroxychloroquine seule (34 % des patients) ou associée avec l'azithromycine (39 %), par rapport à ceux n'ayant reçu aucune de ces substances (23 %). Parmi les 269 patients chez qui un électrocardiogramme a été effectué durant l'essai, environ 15 % ayant reçu de l'hydroxychloroquine, associée ou non avec l'azithromycine, ont eu un allongement de l'intervalle QT, versus 1 seul patient parmi ceux n'ayant reçu aucune de ces substances. Une élévation des enzymes hépatiques a été plus fréquemment rapportée chez les patients ayant reçu de l'hydroxychloroquine seule (9 %) ou associée avec l'azithromycine (11 %), par rapport à ceux n'ayant reçu aucune de ces substances (environ 3 %).

Patients non hospitalisés : pas d'efficacité démontrée d'un traitement précoce de formes non graves. Un essai randomisé, en double aveugle, a comparé l'hydroxychloroquine versus un placebo. Cet essai a inclus 491 patients non hospitalisés ayant des symptômes de covid-19 depuis moins de 5 jours, et : soit une infection par Sars-Cov-2 confirmée par PCR ; soit un contact avec une personne atteinte de covid-19 confirmé dans les 14 jours précédents. Dans le groupe hydroxychloroquine, le protocole prévoyait une dose de 800 mg, suivie 6 à 8 heures après d'une dose de 600 mg, puis d'une dose quotidienne de 600 mg pendant les 4 jours qui suivaient.

La moitié des patients inclus dans cet essai avaient plus de 40 ans, et environ 55 % étaient des femmes. Les deux tiers n'avaient pas de maladie chronique. Les manifestations cliniques étaient peu sévères. Environ 9 % des patients n'ont pas été retenus dans l'analyse en raison de l'absence de données. Environ 40 % des patients de cet essai n'a pas eu d'examen de confirmation du covid-19 en raison du manque de disponibilité des tests. Cela diminue le niveau de preuves des résultats.

L'évolution des symptômes dans les 14 jours n'a pas été différente entre les groupes, y compris en ne prenant en compte que les 145 patients ayant une infection par Sars-CoV-2 confirmée. Il n'y a pas eu de différence statistiquement significative sur la fréquence des hospitalisations et des morts.

Les effets indésirables ont été environ deux fois plus fréquents dans le groupe hydroxychloroquine (43 % versus 22 % dans le groupe témoin), avec surtout des troubles digestifs. Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté au cours de l'essai.

Des résultats d'un autre essai randomisé, non aveugle, chez 293 patients non hospitalisés (pour la plupart des soignants) âgés en moyenne de 42 ans, et atteints d'une forme non grave de covid-19 avec infection par Sars-CoV-2 confirmée par PCR, vont dans le même sens. Dans cet essai, un traitement par hydroxychloroquine, débuté moins de 5 jours après le début des symptômes, n'a pas apporté d'efficacité par rapport à des soins usuels ni sur la charge virale mesurée par prélèvement nasopharyngé à 7 jours (critère principal d'évaluation), ni sur l'évolution des symptômes (délai médian de disparition des symptômes d'environ 11 jours), ni sur la fréquence des hospitalisations. Aucune mort ni recours à une ventilation invasive n'a été rapportée au cours de l'essai. Au cours de cet essai non aveugle, les effets indésirables rapportés ont été environ huit fois plus fréquents dans le groupe hydroxychloroquine (72 % versus 9 % dans le groupe témoin), avec surtout des troubles digestifs, neurologiques et cutanés.

En pratique Au 24 juillet 2020, les résultats d'essais comparatifs de l'hydroxychloroquine en traitement de la maladie covid-19 deviennent consistants, et la balance bénéfices-risques paraît de plus en plus clairement défavorable dans cette situation.

©Prescrire 24 juillet 2020

Sources :

Horby P et coll. "Effect of hydroxychloroquine in hospitalized patients with covid-19: preliminary results from a multi-centre, randomized, controlled trial" 22 juin 2020 ; doi : https://doi.org/10.1101/2020.07.15.20151852. > ICI
Cavalcanti A et coll. "Hydroxychloroquine with or without azithromycin in mild-to-moderate covid-19" N Engl J Med 2020 ; doi : 10.1056/NEJMoa2019014. > ICI
Skipper C et coll. "Hydroxychloroquine in nonhospitalized adults with early covid-19. A randomized trial" Ann Intern Med 2020 ; doi : https://doi.org/10.7326/M20-4207. > ICI
Mitjà O et coll. "Hydroxychloroquine for early treatment of adults with mild covid-19 : a randomized-controlled trial" Clin Infect Dis 2020 ; doi : 10.1093/cid/ciaa1009. > ICI

Précision :

Début octobre 2020, les résultats détaillés de l'évaluation de l'hydroxychloroquine chez des patients hospitalisés pour un covid-19 grave dans l'essai dit Recovery ont été publiés dans une revue à comité de lecture. Ces résultats prennent en compte les données du suivi prévu pour la quasi-totalité des patients. Selon cette nouvelle analyse, la mortalité 28 jours après l'inclusion dans l'essai a été de 27,0 % dans le groupe hydroxychloroquine en ajout aux soins usuels versus 25,0 % dans le groupe soins usuels seulement (absence de différence statistiquement significative). En outre, une mort d'origine cardiaque a été rapportée chez 0,5 % des patients du groupe hydroxychloroquine (versus 0,2 % des patients du groupe témoin) ; et une mort d'origine infectieuse hors covid-19 chez 0,6 % des patients du groupe hydroxychloroquine (versus 0,1 %). Cela conforte les conclusions de notre première analyse.

©Prescrire 16 octobre 2020

Sources : "Recovery collaborative group "Effect of hydroxychloroquine in hospitalized patients with covid-19" N Engl J Med 2020 ; doi : 10.1056/NEJMoa2022926 + Supplementary appendix : 38 pages. > ICI


Pendant que j'y suis, il faut arrêter de dire que l'HCQ est un médicament tellement anodin qu'il était auparavant vendu sans ordonnance. C'est vrai qu'il était disponible sans ordonnance, mais c'était une survivance du passé, et l'HCQ n'était pas le seul médicament dans cette situation. (Exemple, le médicament Néo-Mercazole contre les troubles thyroïdiens est resté lui aussi longtemps de façon totalement aberrante en vente libre.) Il faudra m'expliquer dans quelle circonstance un patient serait bien avisé d'aller acheter de l'HCQ sans ordonnance : pour soigner son lupus ? sa polyarthrite rhumatoïde ? sa lucite ? se faire tout seul sa prévention du paludisme sans l'avis d'un médecin alors que dans bien des régions du monde le parasite est devenu résistant à ce médicament ?

Et puis, il faut aussi arrêter de raconter que plein de pays utilisent largement l'HCQ contre la Covid-19, car ce n'est pas vrai, et plusieurs pays qui l'ont utilisée dans les débuts l'ont abandonnée depuis, dont le Brésil et les États-Unis malgré le soutien actif de Bolsonaro et Trump à cette molécule. Non, la plupart des pays africains n'utilisent pas l'HCQ dans cette indication.

Quant au très cher remdesivir de Gilead, il est dans les choux, et la France est même le seul pays européen qui a refusé d'en acheter des stocks au vu des essais cliniques incomplets présentés par ce labo, alors même que Gilead a arrosé un certain nombre de médecins et scientifiques français. L'avis de la Haute Autorité de Santé était si peu favorable que Gilead a préféré renoncer à la commercialisation en France. Puis les résultats définitifs des essais (que Gilead connaissait déjà) ont été révélés, avec leur absence totale d'efficacité (mais pas absence de toxicité !) Comme quoi malgré leurs gros moyens, les labos se heurtent tout de même à des résistances.

Concernant l'ivermectine de Merck, ce médicament a au moins l'avantage d'être, lui, réellement beaucoup plus sûr que l'hydroxychloroquine. C'est même rarissime d'avoir un médicament aussi efficace (dans les maladies parasitaires) avec aussi peu d'effets secondaires (en l'état actuel des connaissances). La rumeur d'une efficacité contre la Covid-19 aidant, plusieurs pays en consomment déjà en abondance (au point qu'il est devenu difficile d'organiser des essais cliniques en Amérique latine car il n'est parfois plus possible d'organiser de vrais groupes contrôles avec des gens n'ayant pas pris d'ivermectine). Si tant de pays se sont rués sur l'ivermectine, c'est précisément parce que beaucoup ont abandonné l'hydroxychloroquine mais restent à la recherche d'une option bon marché qui serait évidemment la bienvenue. Sur ce produit, les études sont "nombreuses" à montrer une "efficacité", mais elles sont pour l'instant toutes de médiocre qualité et beaucoup ne sont même pas allées jusqu'au stade de la publication dans une revue à comité de lecture. On retrouve également des mauvais choix de cellules de rein de singe dans les études in vitro (mauvaises même pour évaluer un effet anti-inflammatoire). D'autres études cliniques sur l'ivermectine sont en cours, on verra bien ce qu'elles donnent. Il y a aussi l'étude de la société montpelliéraine MedinCell qui a mis au point une forme injectable d'ivermectine (au lieu d'un comprimé habituellement) et dont les premiers résultats montrent que l'ivermectine sous cette forme garde un bon profil de sécurité, reste à attendre les résultats des essais d'efficacité.

Pour l'instant, voici ce que dit le site de l'INSERM sur l'ivermectine dans un article tout frais du 26 janvier 2021, "L'ivermectine, nouveau traitement miracle contre la Covid-19, vraiment ?" :

https://presse.inserm.fr/livermectine-n ... ent/42011/

Tout ça ne t'empêche pas, Logan, de prétendre qu'il y aurait "75% de morts évités" avec ce produit "bien plus efficace encore que la chloroquine" ( :shock: )

Je retiendrai de tout ça que tu es décidément très enclin à sélectionner les "informations" à partir du moment où elles vont dans le sens de ce que tu penses déjà (le fameux "biais de confirmation"), et aussi, que peu importe le contenu et la vérité scientifique, si c'est ce que beaucoup de gens croient, il faut les suivre.
Plestin
 
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Re: Covid19

Message par Plestin » 04 Fév 2021, 21:00

logan a écrit :Sur l'ivermectine : lisez l'étude Argentine sur l'ivermectine

https://medicalpressopenaccess.com/uplo ... 9_1007.pdf

Des soignants aux 4 coins de l'Argentine sont au contact de patients covid
400 ne prennent rien, 800 prennent de l'ivermectine
Groupe contrôle contractant le covid : 237
Groupe ivermectine contractant le covid : 0

35 etudes -dont 16 publiées et 18 etudes randomisées- montrent l'effet de l'ivermectine

Pourquoi ignorer ce traitement ivermectine, qui ne coute rien et dont le brevet est dans le domaine public ?


J'ai déjà expliqué la situation concernant l'ivermectine et cette étude argentine ne modifie rien du tout. D'abord, elle est publiée dans une revue prédatrice, c'est-à-dire une revue sans comité de lecture où les scientifiques qui n'ont pu accéder à une revue sérieuse payent pour pouvoir publier, et en échange la revue n'est pas regardante sur la qualité du contenu.

Ensuite, l'étude ne s'intéresse pas du tout à l'ivermectine comme traitement curatif de la Covid-19. Elle s'intéresse à une combinaison de carraghénanes sous forme de spray nasal et buccal et d'ivermectine sous forme orale liquide, en plus des équipements de protection (masques...) Cette combinaison fait l'objet d'un essai clinique sur son supposé effet préventif de la contamination par le SARS-CoV-2 chez des personnels soignants relativement exposés au virus, versus les masques seuls.

L'essai s'appuie sur de prétendues propriétés virucides des carraghénanes, qui sont des substances extraites d'algues largement utilisées comme additifs alimentaires (agents de texture / épaississants...) et qui, sous cette forme de spray, ont la particularité de tapisser durablement les muqueuses nasale et buccale en formant un film protecteur ; et sur les supposées propriétés virucides de l'ivermectine en tant que médicament par voie générale.

Les résultats de cette étude montreraient qu'il y a de nombreuses contaminations parmi les soignants ne portant que les équipements de protection, et aucune parmi ceux utilisant en plus le spray de carraghénanes couplé à l'absorption d'ivermectine.

En admettant que cette étude ait été faite sérieusement, on ne peut en tirer aucune conclusion concernant l'efficacité propre de l'ivermectine en tant que traitement prophylactique, puisque l'absence de contaminations peut très bien résulter simplement d'un effet barrière efficace du spray tapissant l'intérieur du nez et de la bouche... C'est un peu comme comparer le masque artisanal avec un masque FFP2 + ivermectine où la non contamination résulterait du masque FFP2 plus efficace. Bref, encore une étude clinique de plus qui ne démontre rien. Pour avoir une réponse claire il aurait fallu faire quatre groupes : les personnes avec simple équipement de protection, celles avec spray de carraghénanes seul, celles avec ivermectine seule et celles avec les deux. A la place, on a encore un essai biaisé qui tente de démontrer l'efficacité de l'ivermectine à l'aide d'artifices.

logan a écrit :Pourquoi le vaccin à tout prix, même quand il s'agit de thérapie génique expérimentale sans aucun recul ?
Pourquoi précommander des doses aux labos, pourquoi les délester de toute responsabilité ?
Pourquoi laisser les labos être juges et partie, alors que plusieurs d'entre eux ont été condamnés par la justice pour diffusion de médiaments interdits comme Pfizer ?


Sur le vaccin, j'ai déjà expliqué pourquoi avec les infections virales aiguës on comptait a priori davantage sur un vaccin que sur des traitements antiviraux, au contraire des infections virales chroniques. Il n'est donc pas très étonnant qu'au final, une bonne partie de la solution contre la Covid-19 qui est une infection virale aiguë vienne des vaccins (quitte à les adapter demain aux nouvelles souches).

La référence à la "thérapie génique expérimentale" est un élément typiquement récurrent dans les milieux conspirationnistes et antivax et je trouve inquiétant que Logan la reprenne à son compte. J'ai déjà expliqué pourquoi les vaccins à ARNm n'étaient pas une thérapie génique (cf. rubrique Sciences, le sujet "Faussaires et Covid-19") mais les antivax adorent faire peur aux gens avec des histoires de modification du génome humain et de transmission à la descendance. Perronne et même Raoult ont abondé dans ce sens, alors que de simples étudiants en sciences ont les moyens de savoir que c'est totalement faux. Curieusement, alors que le vaccin ne fait que conduire à la synthèse d'un tout petit bout du virus dans des cellules musculaires de l'épaule, cela n'inquiète pas tous ces gens de savoir ce que le virus entier, vivant, capable de se reproduire en grand nombre et infectant et détruisant une grande quantité de cellules pulmonaires pourrait faire sur ce plan. Non, là, le virus, laissons-le faire, ce n'est pas grave... Sans doute pas inquiétant non plus que ce virus interfère non seulement avec l'appareil respiratoire et l'immunité, mais aussi avec le système cardiovasculaire, le système nerveux, les fonctions digestives ou la peau...

Pourquoi précommander des doses aux labos ? Pour mieux accéder au vaccin. Le Royaume-Uni s'y est pris bien plus tôt que l'Union européenne et cela lui a visiblement réussi si l'on en juge par le nombre de doses vaccinales dont il a pu bénéficier. Surtout dans un contexte de volumes insuffisants. Les pays pauvres, eux, ont encore moins et heureusement que certains peuvent quand même accéder un peu au vaccin chinois ou russe.

Pourquoi les délester de toute responsabilité ? Ce n'est pas complètement le cas. Il existe en effet des clauses qui garantissent aux labos que certains dommages imprévus seraient financièrement pris en charge par les autorités publiques, mais il ne s'agit pas de la responsabilité proprement dite (il restera possible de faire un procès aux labos) et si le dommage résulte d'une négligence du laboratoire ce sera bel et bien à lui de payer. On peut remarquer que, en décidant de respecter strictement le protocole des deux injections sur les vaccins Pfizer et Moderna, le gouvernement français ferme aux labos la possibilité de contester un éventuel problème sous prétexte que le protocole n'aurait pas été respecté (ex. : parce qu'on aurait retardé de plusieurs semaines la deuxième dose).

Quant aux labos juges et parties, ce n'est pas vrai, les autorités sanitaires ont un rôle essentiel dans la décision d'autoriser ou pas un vaccin ou un médicament, ou de le faire partiellement ou sous conditions ; et tout au long de l'année, des labos puissants se heurtent aux avis peu enthousiastes de la commission de transparence de la haute autorité de santé en France, qui attribue une mauvaise note à leurs nouveaux "super-anticancéreux" (une "ASMR - Amélioration du Service Médical Rendu" de niveau 4 ou même 5 - qui signifie aucune amélioration), les privant ainsi d'un prix attractif et d'un gros argument commercial au point que certains labos renoncent carrément à commercialiser leur produit après un tel avis. Mais bien entendu, il reste les limites habituelles, qui sont celles liées au fonctionnement général du système capitaliste, à ses capacités de corruption etc.

Tout le monde sait sur ce forum qu'on ne peut faire aucune confiance aux labos et que c'est une bonne raison pour les exproprier et les placer sous le contrôle de la population. Mais la cupidité des labos ne préjuge en rien de la qualité bonne ou mauvaise du médicament ou du vaccin qu'ils veulent vendre. Le même Gilead qui a tenté de placer son antiviral remdesivir inefficace et donc nocif contre la Covid-19, est aussi celui qui a lancé le premier antiviral permettant d'obtenir de vraies guérisons de l'hépatite C - il est vrai, au prix fort - et je ne peux imaginer à l'époque les médecins refusant de guérir des patients atteints d'hépatite C sous prétexte que Gilead en tirerait du profit.
Plestin
 
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Re: Covid19

Message par Cyrano » 04 Fév 2021, 21:29

Plestin écrit:
... et je ne peux imaginer à l'époque les médecins refusant de guérir des patients atteints d'hépatite C sous prétexte que Gilead en tirerait du profit.
En somme, comme le Corne d'Auroch de Georges Brassens:

il tomba victim' d'une indigestion critique
Et refusa l'secours de la thérapeutique,
Corne d'Aurochs.
Parc' que c'était un All'mand, ô gué! ô gué!
Qu'on devait le médicament, ô gué! ô gué!
Cyrano
 
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Re: Covid19

Message par Cyrano » 04 Fév 2021, 22:06

Logan, mystérieux :
Malheureusement le scientisme de Lo mène au naufrage politique.
Admettons, jouons la donne... Ok, LO, scientisme, allez, on est d'accord, allez, pas de chichi.
Mais... comment que ça peut donc, diantre, mener au naufrage politique? J'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à trouver comment argumenter.
Logan, mystérieux, encore :
Et à la disparition de LO du débat public.
Ah? Ah... Pigé! Mais putain, que j'suis con, c'était tout simple : si LO faisait des déclarations fracassantes sur ses militant-e.E/ss se protégeant du Covid avec une patte de lapin autour du cou, et psalmodiant des psaumes de Lénine, là, oui, LO reviendrait dans les médias ; si Nathalie Arthaud portait plainte contre Macron pour mise en danger de la vie d'autrui avec son vaccin modifiant les gênes révolutionnaires, alors, là, oui, y'aurait eu des caméras de télé.

Hors-sujet, mais puis-je citer les paroles d'un scientifique très conservateur en politique, mais assez créatif en science :
«J'avoue que jamais je n'ai songé, en pensant à une maladie, à lui trouver un remède, mais toujours, au contraire, à trouver une méthode capable de la prévenir.»
Louis Pasteur en mai 1884. (c'est en juillet 1885 que le célèbre petit Joseph Meister sera vacciné).

Dans Courrier International du 14 janvier, on trouve un article amusant, accompagné d'une illustration de l'époque du début de la vaccination.
Les premiers antivax : Quand le vaccin transformait les gens en vaches
https://www.courrierinternational.com/a ... -en-vaches
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Re: Covid19

Message par Plestin » 09 Fév 2021, 05:41

La vaccination dans le monde est très en retard. Voici un tableau avec le pourcentage de population vaccinée par pays au 8 février (attention, la majorité ne l'est qu'avec la première dose, par exemple en France il n'y a que 10% des "vaccinés" qui ont reçu la deuxième dose ; vue sous cet angle, la situation est donc bien pire) :

https://www.sortiraparis.com/actualites ... ccinee-par
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