Traductions de Spark

[Plestin]

Je dirais plutôt "après avoir faussé le jeu" ou "après avoir pipé les dés"...

[Cyrano]

Merci!
C'est quand même une sacrée saloperie, cette histoire!
Le syndicat était représenté comme presque acquis par des articles dans divers médias, et patatra! C'est bien dommage pour les employés d'Amazon. Il a fallu du beaucoup de vitamines à celles et ceux qui tentaient de faire réussir le projet.
Je me demande si The Spark pas raison dans le conclusion de son édito - ou comme le dit un autre journal dont j'ai oublié le nom: «il faut euthanasier le capitalisme. »

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Amazon revendique la victoire après avoir pipé les dés

Après que le vote pour la syndicalisation de près de 6.000 employés d'Amazon dans un entrepôt de Bessemer, en Alabama, ait été perdu, la société s'est vantée que ce vote représentait un libre choix de ses employés contre le syndicat.

Quel mensonge ! Il n'y avait pas de libre choix !

À l'automne, plus de 3.000 travailleurs d'Amazon à Bessemer avaient signé des cartes syndicales. C'était ça le choix des travailleurs.

Mais dans ce pays, si l'entreprise s'y oppose, il ne suffit pas que les travailleurs disent qu'ils veulent un syndicat. Au lieu de cela, pour obtenir la reconnaissance du syndicat, le gouvernement intervient et impose un processus de longue haleine qui comprend des élections. Cela laisse à l'entreprise suffisamment de temps pour lancer une grande campagne antisyndicale.

C'est exactement ce qu'a fait Amazon. Avant les élections syndicales, il a obligé tous les employés à assister à des réunions antisyndicales. Les superviseurs haranguaient les travailleurs individuels. Bon nombre des 3 000 travailleurs qui avaient signé les cartes syndicales ont été expulsés ou licenciés. L'entreprise a accroché des dépliants antisyndicaux partout, y compris dans les toilettes. Il a utilisé les médias sociaux pour diffuser de fausses nouvelles. L'entreprise a même demandé à l'administration des poste de mettre une boîte aux lettres sur la propriété de l'entreprise pour intimider et espionner les travailleurs lorsqu'ils votaient.

De nombreux politiciens, dont Joe Biden, Bernie Sanders et Marco Rubio, ont déclaré qu'ils soutenaient les travailleurs d'Amazon. Mais ce n'étaient que des mots. La loi sert l'entreprise, pas les travailleurs.

Elle a été utilisée contre des travailleurs qui voulaient un syndicat encore et encore, y compris chez Walmart, Nissan et Volkswagen.

Après cette dernière défaite, les hauts responsables syndicaux disent qu'ils veulent que la loi soit modifiée, donc elle favorise davantage les travailleurs et moins l'entreprise.

Ne les croyez pas. Les travailleurs n'ont jamais rien obtenu en se tournant vers les politiciens, le Congrès et le gouvernement.

Tout ce que les travailleurs ont jamais obtenu, ils ont dû se battre pour et gagner. Cela inclut les syndicats.

Les syndicats sont des organisations de travailleurs. Les travailleurs créent des syndicats pendant les périodes de lutte et de mouvements sociaux. Au cours des années 1880, les travailleurs ont formé des syndicats pour mener les grandes grèves pendant la journée de 8 heures. Dans les années 1930, les travailleurs ont créé des syndicats afin de mener des grèves avec occupation et des grèves générales.

Les travailleurs n'avaient pas besoin de l'autorisation de l'entreprise ou du gouvernement. Les travailleurs ont construit eux-mêmes les syndicats.

Mais une fois que les travailleurs ont cessé de se battre, les entreprises et le gouvernement ont décidé de reprendre ce qu'ils avaient lâché, notamment en détruisant les syndicats. Pendant des décennies, ils ont décimé le niveau de vie de grandes parties de la classe ouvrière.

Les conditions de travail et de salaires chez Amazon témoignent de cette destruction. Amazon est le deuxième employeur du pays, avec un million d'employés. Les actions de la société, évaluées à près de deux mille milliards de dollars, valent plus que les économies de la plupart des pays. Jeff Bezos est la personne la plus riche du pays.

Cet empire est bâti sur le dos d'une main-d'œuvre mal payée, surexploitée et conduite si durement, dans des conditions si brutales, que la plupart ne restent pas plus d'un an. Mais pour chaque travailleur qui quitte Amazon, il y en a une centaine devant la porte, prêts à prendre leur place, tellement la masse des travailleurs dans ce pays sans revenu régulier a augmenté.

Ce n'est pas le fait d'un mauvais patron ou d'une mauvaise entreprise, mais du fonctionnement de tout le système capitaliste. Plus les entreprises pressurent la classe ouvrière, plus les capitalistes s'enrichissent.

C'est une guerre de classe permanente.

Pour mettre fin aux attaques, pour mettre fin à cette guerre de classe, la classe ouvrière, qui produit toutes les richesses et fait tout fonctionner, devra faire une révolution et retirer le pouvoir à la classe capitaliste. La société sera réorganisée afin qu'elle soit gérée dans l'intérêt de tous. Et la classe ouvrière pourra enfin profiter des fruits de son travail.

https://the-spark.net/np1127101.html

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Une autre enfant tuée, encore une vie gachée

Ma'Khia Bryant a été tuée, abattue par un policier de Columbus, Ohio. Elle est une enfant de plus, décédée à seize ans, le coût humain de l'incapacité de ce système à protéger et à subvenir aux besoins de tous ses enfants.

Avant même d'être adolescente, Ma'Khia a été enlevée à sa mère par les services sociaux du comté de Franklin, Ohio. Elle et ses trois frères et sœurs ont été placés chez leur grand-mère et ont été arrachés de ce foyer en 2019 lorsque le comté a déclaré que leur logement n'était pas convenable. Séparée de sa famille, Ma'Khia a été envoyée à 130 km de là dans un foyer à Dayton. Au début de cette année, elle a été retirée du foyer et envoyée à Columbus pour être placée dans une famille d'accueil qui accueillait déjà sa sœur cadette.

Être éloigné d'un parent à un jeune âge est traumatisant. Comment pourrait-il en être autrement? Et Ma'Khia Bryant, comme tant d'autres, n'a pas seulement été enlevée à ses parents, elle a été renvoyée, confiée à une partie du système, puis à une autre.

La police dit qu'elle est censée faire face à des situations pour lesquelles elle n'est pas équipée, à des problèmes auxquels sont confrontés les enfants comme ça. Elle dit que la pauvreté est un problème, que plus de travailleurs sociaux sont nécessaires.

Le département des services sociaux de l'Ohio dit qu'il n'a pas assez de fonds pour fournir tous les soins et services nécessaires, pas assez d'argent pour s'assurer que la grand-mère, par exemple, aurait pu avoir un «logement convenable» pour les quatre enfants. Les services sociaux disent que la législature de l'État ne lui donne pas l'argent nécessaire.

La législature de l'État de l'Ohio dit que les gens ne veulent pas payer d'impôts, donc qu'il n'a pas assez d'argent pour financer tous les services sociaux, les services publics et les écoles qui sont nécessaires.

En fait, chaque partie du système a ses excuses. Mais Ma'Khia Bryant elle, est bien morte - Ma'Khia, et combien d'autres comme elle dans tout le pays.

Chacune de ces excuses est un aveu que ce système est incapable de fournir une vie décente à tous ses habitants ; un aveu qu'il ne peut même pas protéger les plus vulnérables.

Ce système a un nom. Son nom est le capitalisme, et il est motivé par une recherche de profit qui pousse les législatures des États et le gouvernement fédéral à réduire systématiquement le financement de tous les services dont la population a besoin - afin de soutenir les profits des grosses sociétés et les comptes bancaires de la très riche classe capitaliste qui possède l’économie.

C'est ce même système qui donne aux flics une arme à feu et, avec lui, un permis de tuer. La condamnation du meurtrier de George Floyd ne change pas cette réalité fondamentale : la police existe pour maintenir la division de classe sous le capitalisme. Non seulement elle protège la richesse accumulée à une extrémité de l'échelle sociale ; mais elle renforce aussi la pauvreté qui en est le résultat nécessaire à l'autre bout.

Parfois, ce permis de tuer signifie qu'une jeune fille, placée dans une situation intolérable, essayant de se défendre, est abattue comme un chien dans la rue.

Il y a des gens qui blâmeraient la famille d'accueil. Pourquoi n'était-elle pas là pour superviser Ma'Khia et les autres enfants lorsque des problèmes sont survenus ? Ou la grand-mère. Pourquoi n'a-t-elle pas fourni un «logement convenable» ? Ou la mère. Pourquoi n'a-t-elle pas pris soin de ses enfants ?

Toutes ces questions ne sont que des manières lâches de fuir cette vérité fondamentale : dans la société capitaliste, les salaires sont souvent pas assez élevés pour subvenir aux besoins des enfants. La sécurité sociale est insuffisante pour fournir un «logement convenable» à quatre enfants.

Et la vie de certains enfants est perdue.

Il y a quelque chose qui ne va pas dans un système qui accorde moins de valeur aux soins des enfants qu'aux profits d'une classe déjà incroyablement riche qui cherche à faire plus de profits.

Le travail pour prendre soin des enfants qui ont besoin de soins - cela ne devrait-il pas être précieux en soi ? Peu importe qui s'occupe d'eux, dans quelles conditions. Ceux-là devraient-ils pas avoir vraiment les moyens de le faire ?

Il y a quelque chose qui ne va pas dans un système qui ne peut pas faire cela. C'est ce système capitaliste qu'il faut extirper et priver de la vie. Pas les enfants.

[artza]

Voilà c'est pas plus compliqué que ça! Un peu de jugeotte et un peu de coeur. C'est du mother (Mary) Jones.
Excuses à Byrrh le bon apéro de Thuir, pour les sources de ces citations

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Chauvin reconnu coupable du meurtre de George Floyd
Le flic de Minneapolis, Derek Chauvin, est maintenant en prison pour avoir tué George Floyd, reconnu coupable des 3 chefs d'accusation de meurtre, homicide involontaire et violences volontaires.

Pour beaucoup de ceux qui ont été témoins du meurtre, il peut y avoir eu un sentiment de soulagement que, pour une fois, un flic ait été tenu au moins partiellement responsable du meurtre d'un homme noir.

Mais cette conviction n'a rien changé à la manière dont la police continuera à fonctionner dans cette société.

Même pendant le procès, alors que l'on s'attendrait à ce que la police adopte un meilleur comportement, les meurtres commis par des flics n'ont même pas ralenti. Pendant les jours du procès, la police a tué en moyenne trois personnes chaque jour dans ce pays, ce qui équivaut à la moyenne des 1 000 personnes tuées chaque année par la police. Pendant le procès, Daunte Wright a été tué par des flics à 16 km du palais de justice. Au moment même où le verdict était annoncé, Ma'Khia Bryant, 16 ans, a été visée 4 fois et tuée, abattue par un flic à Columbus, dans l'Ohio. Le lendemain du verdict, des flics ont tiré et tué Andrew Brown, Jr., un homme noir non armé, à Elizabeth City, en Caroline du Nord.

Les meurtres par les flics se poursuivent, jour après jour. Comment pourrait-il en être autrement ? Le rôle de la police dans cette société capitaliste a toujours été de contrôler la population, d'imposer de vastes inégalités. Cela signifie qu'ils utilisent la violence contre la population.

Dans le sud, les forces de police se sont développées à partir des patrouilles d'esclaves qui ont été utilisées pour attraper et brutaliser les esclaves en fuite. Dans le Nord, les premières forces de police d'envergure ont été organisées pour briser les grèves et attaquer les grévistes. Le rôle de la police a toujours été de soutenir et de maintenir l'exploitation de la population travailleuse.

Environ la moitié des personnes tuées par la police sont des hommes blancs, presque tous issus de la classe ouvrière. En proportion au nombre de blancs dans la population.

Mais dans cette société fondée sur l'esclavage et déformée par le racisme qui a été institutionnalisé par celui-ci, les noirs sont tués par les flics en proportion trois fois plus que les hommes blancs. La répression et la violence policière pèsent le plus sur la population noire, souvent la partie la plus exploitée de la classe ouvrière.

L'exploitation de toute la classe ouvrière augmente aujourd'hui, notre niveau de vie s'abaisse, la disparité des richesses entre riches et pauvres s'accroît. Dans cette situation, la violence des flics dans les quartiers populaires, en particulier les quartiers noirs, augmente.

Le meurtre de George Floyd enregistré sur bande vidéo a poussé des millions de personnes à descendre dans la rue pour protester, ce que nous n'avons pas vu dans ce pays depuis de nombreuses années. Les manifestations ont été le point culminant de la colère, non seulement à propos de ce meurtre, mais aussi à l'égard de toutes les autres, en particulier les Noirs, qui ont été tués par des flics avant George Floyd.

Il ne fait aucun doute que ces manifestations de rue ont directement conduit Chauvin à être condamné et envoyé en prison. Il semble clair que les autorités, craignant de nouvelles protestations, ont travaillé pour obtenir la condamnation de Chauvin. Chauvin est devenu le bouc émissaire du système qui utilise quotidiennement la violence contre la population.

Est-ce un système qui peut être réformé avec quelques changements, comme certains politiciens voudraient nous le faire croire ? Bien sûr que non ! Un système où il a fallu des millions de personnes dans les rues et des mois de manifestations, juste pour faire condamner un flic, ne peut pas être réformé. Si une jeune femme n'avait pas été là et avait eu le courage de filmer le meurtre de George Floyd, Chauvin serait-il même jugé ?

En votant à l'unanimité pour condamner Chauvin, le jury a proclamé que la vie de George Floyd comptait. Mais cela ne représente pas la «justice». Nous n'aurons une société juste que lorsque la classe ouvrière trouvera le moyen de rejeter un système capitaliste qui envoie la police contre la population afin de maintenir son exploitation.

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Qu'est-ce qu'une reprise sans toilettes publiques ?

Les toilettes publiques ont toujours été difficiles à trouver à Chicago, mais pendant la pandémie, elles sont allées à un autre niveau.

Au centre-ville de Chicago, vous pouvez compter d'une part le nombre de toilettes publiques. Dans d'autres parties de la ville et de la banlieue, de nombreux restaurants de restauration rapide, stations-service et magasins qui permettaient auparavant au public d'utiliser leurs toilettes les ont maintenant fermés.

Même si elles ont des toilettes publiques, la plupart des entreprises de Chicago n'autorisent que les clients payants à les utiliser, et elles l'appliquent plus strictement que jamais. Si vous n’avez pas l’argent nécessaire pour acheter quelque chose, ils vous envoient faire vos valises, quel que soit votre état de désespoir.

Et si vous êtes à court d’options et que vous êtes pris en train de vous soulager derrière une poubelle ou dans une ruelle, vous faites face à l’indignité d’être accusé d’un crime. Votre amende peut aller jusqu'à 500 $ et 10 jours de prison. Ensuite, la police a la «latitude» de s'attaquer aux accusations d'indécence publique et d'exposition à la pudeur si elle le souhaite.

Ce problème se pose aux conducteurs, aux femmes enceintes, aux personnes âgées, à quiconque prend une tasse de café en faisant ses courses. Il limite la journée normale d’achat ou de courses d’une personne en exigeant un retour à la maison avant de terminer. Et oubliez de passer la journée sans date limite de retour à la maison !

Les bâtiments de la civilisation de la vallée de l'Indus avaient des toilettes fonctionnelles il y a plus de 4000 ans. Chicago elle-même a construit un système d'égouts efficace vers l'an 1900 - et les boosters de la ville se vantent toujours de renverser la rivière Chicago afin que nos déchets ne se mélangent pas à l'eau potable provenant du lac Michigan.

Comme tant d'autres, nous disposons depuis longtemps de la technologie nécessaire, mais les capitalistes à courte vue, qui disent vouloir une reprise économique, ne voient aucun profit à nous laisser faire leurs achats sans les accidents personnels !

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Nous avons besoin d'une reprise durable pour la classe ouvrière

Alors maintenant, nous sommes censés croire que la raison pour laquelle les choses vont si mal est que les travailleurs ne veulent pas travailler. Et que si les travailleurs aspirent simplement et retournent au travail, l'économie se redressera et les choses reviendront à la normale.

Quel tas de conneries ! Les infos sont pleines de cette pièce jouée par ceux qui parlent au nom de Wall Street.

Certains gouverneurs républicains sont allés jusqu'à mettre un terme aux 300 dollars supplémentaires de prestations de chômage hebdomadaires que le gouvernement fédéral autorise. Ils affirment que la raison pour laquelle les travailleurs ne sont pas tous retournés au travail est que nous recevons trop de cash.

Les démocrates se disputent pour donner du temps à la reprise, affirmant que cela va se redresser. Mais rappelez-vous, l'argent supplémentaire du chômage s'arrête en septembre. Pas de contrôle des loyers, pas de contrôle des prix. Petites corrections temporaires.

Après l'intimidation et les vilaines menaces des républicains, l'approche plus modérée des démocrates semble carrément révolutionnaire, n'est-ce pas ? Perdu ! Le même vieux jeu de carottes et de bâton qui se jouait avant Biden, avant la pandémie.

Oui, nous sommes dans un monde de problèmes. Quelqu'un a-t-il jamais pensé que tout se terminerait en avril par une reprise totale où tout le monde retournait au travail ? Allez. Les capitalistes se disent déçus par la croissance de l'emploi plus lente que prévu en avril, lorsque seulement 266 000 emplois ont été ajoutés à l'économie.

Même si c'était un million, comment cela compense-t-il les 8,2 millions d'emplois encore disparus depuis le début de la pandémie ! Et regardons même avant cela. Seuls environ 6 travailleurs sur 10 capables de travailler ont été employés au cours de la dernière décennie. Ce système capitaliste, dans sa période de décadence, est incapable et peu disposé à fournir du travail à bien plus de la moitié de tous les travailleurs disponibles dans ce qu'ils appellent les «bons moments».

Les capitalistes, le réel pouvoir dans cette société, ne sont pas intéressés par le plein emploi. Ils s'intéressent aux profits. Ils produisent pour le profit. Ils ajoutent et suppriment des emplois à but lucratif. Le profit est leur seul facteur de motivation. Et ils n'ont pas besoin de nous tous pour maintenir leurs bénéfices élevés. Ils ont toujours gardé une réserve de main-d’œuvre au chômage. Ils ont toujours fait des allers-retours, des emplois et des retraits, ne payant que ce dont ils avaient besoin pour le moment, maintenant les salaires bas.

Avez-vous regardé les marchés boursiers ces derniers temps ? Ils sont en pleine santé. Les capitalistes font la part belle à la spéculation. Ils n'ont pas l'intention de créer le plein emploi. Remettre les gens au travail même dans le nombre insuffisant des périodes prépandémiques les obligerait à dépenser de l'argent réel pour résoudre les problèmes des travailleurs.

Parce que, bien sûr, aucun travailleur sain d'esprit ne veut retourner dans un environnement de travail plein de coronavirus s'il a été absent. Les patrons n'ont rien fait pour remédier à cela. Des millions de travailleurs sont restés au travail tout au long de la pandémie. Et regardez ce que nous avons pour cela. Maladie, mort, stress et mauvaise santé.

Personne ne peut laisser ses enfants sans surveillance, se dépêcher de retourner à un ou deux ou trois emplois de merde que les patrons nous ont donnés. Ils ne se sont pas débarrassés du virus, donc nos enfants ne peuvent pas retourner à l'école en toute sécurité.

S'ils sont tellement préoccupés par l'emploi, pourquoi continuent-ils à licencier ? Pourquoi les bas salaires et les emplois «temporaires» ? Pas seulement dans le secteur des services, où les restaurants et les divertissements ont dû fermer. Mais dans la fabrication.

Obtenir même une reprise minimale exigerait que les capitalistes assument leurs responsabilités et corrigent la pandémie de virus. Ils veulent nous faire croire que se faire vacciner un par un est la seule réponse, tout comme les masques et le lavage des mains. Ils savent que ce n'est pas le cas. Ils ont détruit les services de santé publique qui les avaient prévenus qu'une pandémie était inévitable. Refusé de s'y préparer. Ils ont démonté les systèmes hospitaliers et médicaux misérablement inadéquats dont nous disposions avant la pandémie. Les ont vidé pour des «économies» qui sont allées à la spéculation de Wall Street.

Ils ont décidé de laisser le virus courir. Ils ont décidé de ne pas intervenir pleinement pour l'arrêter. La tragédie indescriptible qui se déroule en Inde en est la preuve. Les virus n'ont pas de frontières et ils le savent. Ils ont décidé de nous laisser vivre et mourir avec le virus dans le futur.

La classe dirigeante américaine a démontré qu'elle ne pouvait pas servir les intérêts de la population. Plus que cela, ils ont condamné des millions de personnes à la souffrance et à la misère dans leur quête permanente de profits à tout prix.

Eux et leurs porte-parole, ceux qui dirigent cette débâcle en cours, doivent être empêchés de prendre de nouvelles décisions concernant la population. Il n'y a pas de réponse aux problèmes profonds auxquels nous sommes confrontés en tant que travailleurs tant que nous ne nous battons pas pour faire tomber ce système à but lucratif.

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«L'hésitation vaccinale»
- Une excuse pour les propres échecs du système

Au cours de la première semaine de mai, le taux de vaccination aux États-Unis est tombé à moins de 2,3 millions d'injection par jour, contre 3,4 millions par jour à la mi-avril. Les scientifiques disent maintenant qu'il est peu probable que les États-Unis atteignent un jour l'immunité collective. Ainsi, COVID peut devenir comme la grippe, revenant chaque année pour tuer des dizaines de milliers de personnes supplémentaires.

L'administration du président Biden a accéléré une campagne de propagande visant à convaincre les gens de se faire vacciner : «Maintenant que nous avons l'approvisionnement en vaccins, nous nous efforçons de convaincre encore plus d'Américains de se présenter et d'obtenir le vaccin dont ils disposent.» La mairesse de Chicago, Lori Lightfoot, s'est adressée aux résidents noirs de Chicago, en disant : "Nous devons envoyer l'alarme à tout le monde pour nous assurer que les Noirs de banlieue Sud comprennent : vous devez vous faire vacciner. C'est sûr."

Une fois de plus, les dirigeants politiques de ce pays rejettent la responsabilité de cette catastrophe que nous continuons de vivre sur chaque individu, comme si c'était à nous de nous protéger du virus, comme si la principale raison pour laquelle seul un tiers de la population a été vacciné est que les gens hésitent à se faire vacciner.

Mais la réalité est que tout le déploiement du vaccin - comme pour toute autre partie de la réaction de la société à ce virus - a été une pagaille.

Lorsque les vaccins ont été approuvés pour la première fois, les autorités fédérales de la santé publique ont transféré la responsabilité de la distribution du vaccin aux États. Les systèmes de santé publique des États ont déjà été raclés jusqu'aux os et sont débordés par tous les autres aspects de la maladie.

Entre 2008 et 2017, les États-Unis ont supprimé 50000 emplois dans leur système de santé publique déjà terriblement inadéquat. Le gouvernement a dépensé des milliards pour renflouer les banques et les grandes entreprises, pas les systèmes hospitaliers. Lors de la pandémie, les responsables de la santé ont dû s'appuyer sur le système national d'hôpitaux, de cliniques et de pharmacies privés.

De nombreux endroits ne disposent pas de ces services. De plus, chaque pharmacie, chaque clinique emploie le moins de personnes possible, ce qui signifie que dans la plupart des cas, il n'y a même personne pour répondre au téléphone pour prendre un rendez-vous. Au lieu de cela, chaque site a mis en place son propre système d'inscription Internet compliqué.

Donc, pour obtenir un rendez-vous pour un vaccin, il fallait du temps, un accès à Internet, un accès au système médical et des moyens de se déplacer partout où des rendez-vous étaient disponibles.

Les villes ont organisé des centres de vaccination de masse et des événements pop-up, mais les ont annoncés et mis en place des systèmes de rendez-vous sur Internet, laissant à nouveau de côté ceux qui n'ont pas accès ou qui ne savent pas comment utiliser Internet. Celles-ci ont de nouveau été organisées principalement par le biais de centres médicaux. Dans le quartier à majorité latino de Hegewisch à Chicago, par exemple, il y a eu peu d'événements de ce genre. Le président de l'association locale des entreprises a expliqué pourquoi: «En ce qui concerne Hegewisch, nous n'avons pas d'infrastructure. Il n'y a pas de centre médical opérationnel. Combien de quartiers, combien de zones rurales ressemblent à Hegewisch ?

Pour les travailleurs qui peuvent obtenir un rendez-vous, il n'est pas nécessaire que les emplois donnent du temps pour s'y rendre. Et combien d'employeurs dans ce pays n'accordent aucun jour personnel, aucun congé de maladie du tout? Pas étonnant que beaucoup de gens aient eu une première injection et ne se soient pas présentés au deuxième rendez-vous nécessaire.

Donc, bien sûr, ceux qui sont les moins susceptibles d'avoir un bon transport, un accès Internet, des soins de santé et des jours de congé payés sont aussi ceux qui sont les moins susceptibles d'être vaccinés - c'est-à-dire en particulier les Noirs, les Latinos, les ruraux pauvres. En fait, les taux de vaccination reflètent la société de classe.

Bien sûr, il est vrai que certaines personnes hésitent à se faire vacciner. Après tout le désastre de ce virus, qui peut s'étonner que certains ne fassent pas confiance à ce système médical, à ces sociétés pharmaceutiques ? Ces mêmes entreprises qui ont poussé les opioïdes sur la population, afin qu'ils puissent profiter de la dépendance ? Le même système médical qui produit déjà une différence de 30 ans d'espérance de vie entre les quartiers les plus riches et les plus pauvres d'une ville comme Chicago ?

Et avec tous ces obstacles à la vaccination, qui sait même combien de personnes refuseraient réellement si les vaccins étaient facilement disponibles, à leur domicile, sur leur lieu de travail ? Jusqu'à ce que cela soit fait, tous les discours sur l'hésitation à la vaccination ne sont qu'une excuse pour l'échec du système.

Non, le ralentissement de la vaccination n'est pas la faute d'individus hésitants. C'est le résultat du capitalisme, un système qui chasse chaque petit profit tandis que les systèmes qui nécessitent des millions sont laissés à l'effondrement.

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Juneteenth devient un jour férié fédéral
Le président Biden l'a promulguée, le 19 juin est devenu un jour férié fédéral officiel. Le 19 juin 1865 est le jour où les troupes de l'Union arrivées à Galveston, au Texas, et ont libéré les derniers esclaves à la fin de la guerre civile.
Au fil des ans, certaines législatures d'État ont reconnu 19 Juin, mais jamais comme jour férié officiel, jusqu'à maintenant. Après que des millions de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le meurtre de George Floyd et pour protester contre les brutalités policières racistes, les politiciens de huit États avaient décidé de faire du 19 juin un jour férié.
Maintenant, le gouvernement fédéral a emboîté le pas. Les politiciens du Sénat et de la Chambre des États-Unis ont adopté la loi reconnaissant 19 Juin en seulement deux jours. Il n'est pas surprenant de voir les démocrates voter pour 19 Juin. Pendant de nombreuses années, les démocrates ont eu besoin des voix de la population noire pour se faire élire. Mais étonnamment, les républicains ont également voté pour le 19 Juin, à l'unanimité au Sénat et à l'exception de 14 républicains à la Chambre. C'est le même parti républicain qui avait poussé la haine raciste et la division pendant la présidence Trump et après. Même en votant pour le 19 Juin, ce même parti républicain vote aujourd'hui des lois pour limiter le vote de la population noire et pour empêcher les écoles d'enseigner la vérité sur le racisme dans ce pays. Qu'est-ce qui s'est passé dans la tête de ces imbéciles racistes ? Qui sait ? Peut-être y voient-ils un avantage politique. Mais peu importe, le 19 Juin n'appartient pas aux politiciens de ces deux partis. Le 19 Juin appartient à la population noire et à sa lutte pour la liberté.

Des millions d'esclaves se sont libérés pendant la guerre civile en quittant les plantations et en traversant les lignes de combat pour rejoindre les camps de l'armée de l'Union. Près de 200.000 hommes noirs, pour la plupart d'anciens esclaves, ont rejoint l'armée de l'Union et ont contribué à à renverser le cours de la guerre contre l'esclavage. Même après la proclamation d'émancipation, le 13e amendement mettant fin à l'esclavage et la reddition de l'armée confédérée, l'esclavage a continué dans des endroits comme le Texas. Certains propriétaires d'esclaves s'étaient installés au Texas afin d'y perpétuer le système esclavagiste. L'armée de l'Union a dû se rendre au Texas pour imposer la fin officielle du système esclavagiste aux États-Unis.

Pour célébrer la fin de l'esclavage, les hommes et les femmes affranchis du Texas ont organisé leur propre célébration l'année suivante, le 19 juin 1866. C'est ainsi que le 19 Juin a commencé. Depuis lors, le 19 Juin a été célébré dans certaines parties de la communauté noire. Les gens ont organisé des événements, des rencontres et des barbecues. Ils ont perpétué la tradition et la célébration du 19 Juin depuis plus de 150 ans.
La fête du 19 juin appartient à eux et à tous ceux qui ont manifesté l'année dernière. C'est grâce à eux que nous pouvons profiter de cette nouvelle fête.