Harpo a écrit : La formulation de Trotski éviterait ces malentendus.
Justement pas.
Voici la partie du texte de Trotsky a laquelle tu te réfères.
Comme commissaire aux nationalités, Staline n'approcha plus la question nationale du point de vue des lois de l'histoire, auxquelles il avait payé son tribut en 1913, mais du point de vue de la commodité des bureaux. Aussi devait-il nécessairement se trouver en conflit aigu avec les besoins des nationalités arriérées et opprimées, tandis qu'il consentait des avantages excessifs à l'impérialisme bureaucratique grand russien.
Le terme « impérialisme bureaucratique grand russien » désigne la politique de la bureaucratie stalinienne à l’égard des nationalités dans la Russie soviétique.
Ce terme est employé dans un sens tout différent de celui de Lénine dans «
L’impérialisme….. ». Il n’ y est pas question d’exportation de capitaux , de domination des monopoles et du capital financier.
Ce souci de précision peut avoir un air très scolastique, il évite cependant d’entretenir la confusion entre des phénomènes historiquement distincts.
N’y voit une complaisance à l’égard de Poutine que ceux pour lesquels le camp des puissances occidentales est de toute « évidence » le camp de la « liberté » . Je mets de gros guillemets !