Et de quatre... Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger, c'est le tour du Gabon de connaître un coup d'Etat. Le pré-carré de la Françafrique a du souci à se faire (ou pas, l'avenir le dira). En attendant, la France condamne et les autres grandes puissances tortillent du popotin, par exemple la Chine qui a depuis quelque temps elle aussi des intérêts au Gabon.
Après un scrutin présidentiel plus que louche marqué par l'interdiction des observateurs et médias internationaux même "amis", le président-dictateur Ali Bongo, fils de son père Omar Bongo et représentant d'une famille qui dirige le Gabon depuis 1967 en mêlant allègrement intérêts personnels et familiaux avec ceux de l'Etat et de la France, a proclamé sa victoire tandis que son opposant déclarait que c'était lui qui l'avait emporté. Dans la foulée, quelques militaires renversaient le régime et mettaient Bongo sous résidence surveillée, comme on dit, tout en arrêtant pour haute trahison nombre de ses proches, dont son propre fils.
Les fiches Wikipédia du père et du fils sont assez édifiantes et les relations avec la France ne sont pas masquées. L'histoire du pays se confond pratiquement avec la leur et elle nous parle de pétrole et d'uranium pour les intérêts des capitalistes français (bon, il y avait aussi le bois et quelques autres produits).
Omar Bongo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Bongo
Ali Bongo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Bongo
Wikipedia réagit au quart de tour, l'annonce de sa destitution est déjà dans la fiche d'Ali Bongo !