Il y a 4 ans, la guerre civile commence en Cote d'Ivoire

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Combat » 06 Sep 2006, 04:40

C'etait le 19 setembre 2002 mais puisque j'ai un article interessant sur la question sous la main, je le poste meme si c'est deux semaines en avance.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/art_...1783&ARTICLE=19


Côte-d'Ivoire : vers la guerre civile ?


La rébellion militaire qui a éclaté en Côte-d'Ivoire le 19 septembre a déjà fait officiellement plus de trois cents morts. Le président-dictateur Laurent Gbagbo a lancé un appel aux forces armées gouvernementales pour écraser les soldats rebelles, tout en désignant les travailleurs immigrés du pays comme boucs émissaires. Pour éviter la déroute de l'armée ivoirienne, incapable jusqu'à présent d'enrayer la progression des rebelles dans le nord du pays, Gbagbo a reçu l'appui militaire de l'impérialisme français et de soldats nigérians. Les autres États d'Afrique de l'Ouest ont décidé d'envoyer, à leur tour, une force de plusieurs milliers de soldats, officiellement pour s'interposer entre les belligérants.

Révolte militaire et... règlements de comptes au sommet

A l'origine de cette rébellion, il y a apparamment le malaise de certaines unités de l'armée qui devaient être prochainement démobilisées. Ces unités avaient été recrutées par le général Robert Gueï lorsqu'il s'était emparé du pouvoir par un coup d'État en décembre 1999. Battu par Laurent Gbagbo, le candidat " socialiste " du FPI (Front populaire ivoirien) lors des élections présidentielles truquées d'octobre 2000, Robert Gueï avait préparé un autre coup de force mais fut stoppé par un mouvement populaire. De là à penser que Gueï aurait pu être tenté à nouveau de s'appuyer sur les mutins... il y avait un risque que certains clans du pouvoir n'ont pas voulu courir. Cela pourrait expliquer l'assassinat de l'ex-général putschiste. L'opposant Alassane Ouattara a lui aussi failli être " liquidé " par les gendarmes venus " l'aider " ... avant de trouver refuge à l'ambassade de France !

Que la révolte d'une partie de l'armée se conjugue avec des règlements de comptes entre différentes factions rivales au sommet de l'appareil d'État en pleine déliquescence n'a rien d'étonnant. Depuis la mort du dictateur Houphouët-Boigny, ses " héritiers " multiplient les coups fourrés, les faux complots et les vrais coups d'État, prétextes à des règlements de comptes sanglants. Ainsi Robert Gueï a chassé Henri Konan Bédié par un coup de force, écarté Alassane Ouattara, l'ancien Premier ministre, en le déclarant inéligible à cause de son origine burkinabé. Ainsi Laurent Gbabgo, le " socialiste " , au terme d'une campagne électorale xénophobe et d'élections truquées, s'est hissé au pouvoir en octobre 2000.

L'impérialisme responsable de la crise ivoirienne

Depuis plusieurs décennies, la haute hiérarchie militaire et les politiciens corrompus ont pillé l'économie du pays, se sont enrichis scandaleusement, pendant que la population pauvre, toute première victime de la crise économique, survivait - et survit toujours - dans une misère effroyable.
Au temps de la dictature d'Houphouët-Boigny, l'enrichissement passait par l'appartenance au parti unique. La mort du dictateur a réveillé les appétits et les différentes factions rivales se sont déchirées pour accaparer le pouvoir et profiter de ses prébendes. Mais surtout elles ont toutes eu recours à l'arme de la xénophobie, en l'occurrence " l'ivoirité " , expression du nationalisme le plus exacerbé, afin de protéger leurs intérêts, de diviser les masses pauvres ivoiriennes et détourner ainsi leur colère contre d'autres masses encore plus pauvres : les travailleurs immigrés burkinabés, maliens, sierra-léonais, qui sur un total de seize millions d'habitants en représentent près de quatre !

Tout cela se passe dans le contexte du marasme économique qui frappe le pays de plein fouet et dont les multinationales des grandes puissances impérialistes portent l'entière responsabilité. Car ce sont elles qui ont spéculé durant les deux dernières décennies sur les cours des matières premières, du cacao et du café, principales richesses du pays, jusqu'à provoquer l'effondrement de l'économie ivoirienne, acculant ainsi à la ruine des millions de petits planteurs, de paysans et d'ouvriers ivoiriens.

Dans cette situation, il était tentant pour les cliques politiciennes qui se disputent le pouvoir au service de la bourgeoisie, de donner dans la démagogie ethniste et xénophobe. Mais cette démagogie a des conséquences désastreuses, dans ce pays qui compte une soixantaine d'ethnies et où les immigrés représentent une part importante du monde du travail et de la paysannerie pauvre. Elle a accentué les divisions entre les différents peuples qui vivent dans le pays et creusé un fossé entre les masses pauvres du nord et du sud, entre musulmans et catholiques, entre Burkinabés et Ivoiriens. L'implosion de la Côte-d'Ivoire aujourd'hui, avec le risque de guerre civile, de massacres ethniques que cela implique comme l'on a vu dans des pays voisins comme le Liberia ou la Sierra-Leone, n'est pas une simple vue de l'esprit. Elle peut très vite devenir une réalité, étant donné la décomposition de l'appareil d'État et les rivalités exacerbées au sein de la bourgeoisie ivoirienne, où une simple rébellion militaire peut ébranler tout l'édifice social tant il est vermoulu. Et aujourd'hui cette crise politique et sociale que traverse la Côte-d'Ivoire est peut-être en train de déboucher sur une guerre civile, ce qui pourrait à terme aboutir à l'éclatement du pays.

" L'ivoirité " ou la démagogie des cliques dirigeantes qui divisent les masses pauvres.

Affaibli par la rébellion d'une partie importante de son armée, Laurent Gbagbo exploite de nouveau la xénophobie qui lui avait si bien réussi lors de la dernière campagne présidentielle et qui s'était soldée par plusieurs massacres dont celui de Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan. Derrière " la main de l'étranger " et " des terroristes " qui selon lui seraient à l'origine de la révolte des soldats de Bouaké et de Korhogo, Gbagbo désigne en réalité les millions d'immigrés burkinabés à la vindicte populaire et à la hargne policière. Les représailles ne se sont donc pas fait attendre et, dans les premiers jours qui ont suivi la révolte militaire, les forces de l'ordre, en premier lieu la gendarmerie, ont multiplié les exactions et les raids punitifs, laissant libre cours à leur haine anti-immigrés, incendiant quatre mille masures du bidonville d'Agban à Abidjan, jetant à la rue des milliers de travailleurs pauvres burkinabés ou sierra-léonais après qu'ils avaient été dépouillés de leurs maigres économies par la soldatesque !

Aujourd'hui, Laurent Gbagbo attend son salut de l'aide militaire de l'impérialisme français venu lui prêter main-forte et de l'intervention de l'Ecomog, le bras armé des dictatures d'Afrique de l'Ouest, qui devrait dans les prochains jours déployer ses troupes aux côtés des forces gouvernementales en Côte-d'Ivoire. Les masses pauvres ivoiriennes et burkinabés ne peuvent rien attendre de bon du régime de Gbagbo. Elles ne peuvent rien attendre de bon non plus des militaires rebelles dont les objectifs politiques restent obscurs et qui, même s'ils canalisent incontestablement une partie du mécontentement des masses populaires du nord du pays tant la haine du régime actuel est grande, sont loin de représenter les intérêts de la paysannerie pauvre des campagnes et des ouvriers des villes.

René CYRILLE



Lutte Ouvrière n°1783 du 4 octobre 2002
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Message par Combat » 06 Sep 2006, 04:47

Pour se remettre dans le contexte:

La Côte d'Ivoire secouée par un soulèvement militaire

ABIDJAN (AFP), jeudi 19 septembre 2002, 16h38 - La Côte d'Ivoire était secouée jeudi par un soulèvement militaire au cours duquel le général Robert Gueï, accusé par le gouvernement d'être à l'origine des troubles, et le ministre de l'Intérieur, Emile Boga Doudou, ont été tués à Abidjan, alors que les mutins ont pris le "contrôle total" de la seconde ville du pays, Bouaké (centre).

A Abidjan, de violents combats ont fait au moins dix morts et plusieurs dizaines de blessés jeudi matin dans les rangs des forces loyalistes, selon un premier bilan provisoire de source militaire. Plusieurs "assaillants" ont également été tués, selon la même source.

Dès le début de la journée, alors que des tirs d'armes lourdes étaient entendus dans la capitale économique ivoirienne, le régime du président Laurent Gbagbo avait désigné le général Gueï, auteur d'un coup d'Etat en 1999, comme l'instigateur de cette nouvelle mutinerie. "On a identifié qui est à l'origine des troubles. C'est le général Gueï", avait déclaré à la presse Alain Toussaint, conseiller en communication du président, qui se trouve en voyage officiel en Italie.

Selon le ministre ivoirien de la Défense, Moïse Lida Kouassi, le cadavre du général a été retrouvé dans une rue près d'un des grands hôpitaux d'Abidjan. Le ministre de l'Intérieur a lui été tué au début de la mutinerie.

A Bouaké, les mutins ont pris "le contrôle total" de la ville, selon un responsable politique joint par téléphone depuis Paris. Deux officiers et le commandant militaire de la région ont été tués et deux responsables politiques enlevés, dont le ministre des Sports, François Amichia, selon une source militaire.

Selon l'un des mutins, interrogé par téléphone par l'AFP à Abidjan, "personne ne sort (à Bouaké), personne ne travaille". Les mutins tenaient notamment la base aérienne de la ville.

A Abidjan, les tirs ont commencé vers 03H00 GMT (et locales). "On estime à cinq ou six cents le nombres des assaillants qui ont attaqué en plusieurs vagues. Ils étaient équipés de fusils d'assaut AK-47, de mitrailleuses lourdes T-38 et d'armes anti-char", a indiqué une source militaire.

Autour du camp de gendarmerie d'Agban, attaqué dans la matinée, des journalistes de l'AFP ont dénombré huit cadavres d'hommes présentés par les gendarmes présents comme des assaillants.

Les gendarmes ont repris le contrôle du camp, un des principaux casernements de la capitale économique ivoirienne, mais tiraient sur tous les hommes et véhicules suspects. Autour du camp, les officiers avaient du mal à calmer leurs hommes, très hargneux et tendus, et les tirs partaient régulièrement, sans ordre ni véritable contrôle.

La femme du ministre de la Défense a également été enlevée par des assaillants après l'attaque de son domicile dans la nuit. Le ministre de la Défense avait indiqué plus tôt qu'"il y a des indices que nous faisons face à une tentative de coup d'Etat".

Les soldats français stationnés en Côte d'Ivoire n'ont pas été sollicités et n'ont mené aucune action particulière jeudi, a affirmé à Paris le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau. "Le contingent de quelque 600 militaires français stationné en Côte d'Ivoire n'a pas été sollicité et n'a pas eu à agir d'une façon ou d'une autre", a déclaré à la presse M. Bureau.

La France suit toutefois "avec attention" la situation en Côte d'Ivoire, a annoncé de son côté le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, François Rivasseau. "Notre ambassade est naturellement mobilisée. Elle a notamment demandé aux ressortissants français de rester à leur domicile aujourd'hui, de ne pas conduire leurs enfants à l'école (les établissements scolaires français sont fermés) et d'éviter tous les déplacements non indispensables, a-t-il ajouté dans un point de presse.




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Message par Combat » 06 Sep 2006, 04:57

Côte d'Ivoire : bilan des trois premiers jour de combats, progression des insurgés, renfort français

Après trois jours de mutinerie : un premier bilan officiel fait état de 270 morts et de 300 blessés. Parmi ces victimes figurent notamment le général Guéi, ancien président de la République, le ministre de l'Intérieur, Emile Boga Doudou tués dès les premières heures.


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L'agitation semble gagner le Nord, alors que Paris envoie des renforts --par Clar Ni Chonghaile
ABIDJAN (AP), 22 septembre 2002 12:27 - Trois jours après le coup d'Etat manqué en Côte d'Ivoire, une manifestation populaire de soutien aux rebelles et contre le régime du président Laurent Gbagbo semble avoir eu lieu dimanche à Bouaké, la deuxième ville du pays à forte majorité musulmane.

Des témoins rapportent que des milliers de personnes ont convergé vers le centre-ville, criant des slogans tels que «Gbagbo voleur!» et saluant les rebelles passant à distance.

«Depuis que Gbagbo est au pouvoir, il tue nos familles», a hurlé un jeune homme joint au téléphone depuis Abidjan. «On en a marre de lui», a-t-il ajouté sans vouloir dire son nom. On entendait derrière lui une foule chanter et siffler.

La veille, des soldats loyalistes ont été vus en train de se diriger vers le Nord du pays où les mutins contrôlent toujours Bouaké (350km au nord d'Abidjan) et Korhogo, bastion de l'opposition dans le Nord musulman et fief d'Alassane Dramane Ouattara, principal opposant réfugié à l'ambassade de France de peur d'être considéré comme l'instigateur du coup d'Etat.

Un responsable de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR), a affirmé que la maison de M. Ouattara avait été incendiée tôt dimanche, après que l'armée l'eut pillé la veille et tué l'un de ses collaborateurs, selon lui.

A Korhogo, autre ville musulmane du Nord, où le calme régnait dimanche, les mutins ont affirmé aux habitants que le gouvernement avait fait appel à des soldats angolais pour «tuer les nordistes» et exhorté les jeunes à prendre les armes avec eux. Un homme disant s'appeler Ouattara a déclaré dimanche par téléphone à l'Associated Press que les mutins contrôlaient tout le Nord. «Nous avons commencé par le Nord parce qu'on voulait protéger nos familles», a-t-il dit.

Un responsable burkinabé de la sécurité a d'ailleurs affirmé sous couvert d'anonymat que les rebelles avaient pris des petites localités dans le Nord, dont Katiola, Ferkessedougou et Ouangolodougou, près de la frontière avec le Burkina Faso. Selon lui, ces prises ont été faites pour éviter que les forces gouvernementales n'utilisent les aérodromes locaux pour y envoyer des renforts. Cette affirmation n'a pu être confirmée de source indépendante.

Devant l'instabilité de la situation, la France a en tout cas décidé de renforcer sa présence militaire, estimée actuellement à 600 hommes, pour protéger les quelque 20.000 ressortissants français dans le pays. Officiellement, ces renforts doivent «assurer la sécurité des ressortissants français et de la communauté internationale en Côte d'Ivoire», a précisé dimanche matin dans un communiqué l'état-major des armées.

Les affrontements entre les forces gouvernementales et les mutins ont fait environ 270 morts et quelque 300 blessées depuis jeudi, selon un bilan provisoire rapporté samedi par la télévision d'Etat ivoirienne.


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La France envoie des renforts en Côte d'Ivoire

PARIS/ABIDJAN (Reuters), dimanche 22 septembre 2002, 11h00 - Paris a envoyé dimanche des renforts pour protéger les ressortissants français et occidentaux en Côte d'ivoire, en proie à la crise politique la plus grave depuis son indépendance en 1960.

La France a envoyé des soldats pour renforcer le 43e BIMA, a déclaré à l'ambassade de France en Côte d'Ivoire le colonel Philippe Bonnel, faisant référence à la division militaire forte de 560 hommes stationnée à Abidjan.

"Il ne s'agit pas d'intervenir dans un conflit interne, mais d'assurer la sécurité des Français et des autres citoyens occidentaux en Côte d'Ivoire", a-t-il déclaré.

"Les premiers renforts sont arrivés ce matin au lever du jour", par rotation d'avions tactiques Transall depuis les bases dont dispose la France en Afrique, a confirmé à Paris le colonel Christian Baptiste, de l'état-major des Armées.

"Des moyens hélicos sont en train d'arriver à Abidjan en ce moment" et le dispositif initial devrait être en place avant la mi-journée, a-t-il précisé à Reuters, qualifiant l'opération de "mesures de précaution".

L'armée française dispose, outre la Côte d'Ivoire, de bases au Gabon, au Tchad, à Djibouti et au Sénégal.

"Il s'agit, si nécessaire, de protéger les ressortissants français et les membres de la communauté internationale, de créer des îlots de sécurité pour éviter qu'ils ne soient pris entre deux feux", a précisé le colonel Baptiste.

"Il faut pouvoir agir très vite pour agir auprès des gens qui ne sont pas dans la capitale", a-t-il ajouté en insistant sur la dispersion des ressortissants français à travers le pays, y compris en brousse.
Combat
 
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Message par zeanticpe » 06 Sep 2006, 19:04

Je m'excuse de poser une question bête Combat.
J'ai rencontré un copain, qui va souvent en Afrique.
Il m'a explique que la situation en Côte d'Ivoire était l' "oeuvre" de la France.
La gauche francaise s'entendait bien avec la Côte d'Ivoire, mais la droite a voulu mettre en place Gbagbo.
Je ne crois pas à une explication aussi simpliste, mais est-ce qu'il y a eu un changement de la politique de l'état francais qui explique la guerre civile?
Je n'ai pas su quoi lui répondre.
zeanticpe
 
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Message par Combat » 06 Sep 2006, 19:22

Son explication est un peu trop simpliste en effet. D'un cote l'armee francaise a sauve le regime de gbagbo des les premiers jours en stabilisant le front alors que l'armee royaliste etait en deroute totale. Les rebelles s'etaient empares des deux principales villes mais ont ete repousses d'Abidjan. Par la suite ils se sont replies et ont contreattaque par le sud et l'ouest. Tout le monde estimait donc les jours du regime comptes mais...miracle l'armee francaise est intervenue pour officiellement securiser ses ressortissants. D'un autre cote les RG francais ne pouvaient pas ignorer que quelque chose se preparait et meme s'ils ne savaient pas quoi avec precision, ils ont laisses faire. Leur objectif etait a mon avis de jouer des deux cotes, pour affaiblir gbagbo et manipuler les rebelles, dans l'objectif d'empecher leur perte d'influence dans le pays.
Il est vrai que le PS a generalement ete plus proche du FPI de gbagbo(arrive au pouvoir dans un bain de sang en 2000) du fait de leur appartenance commune a l'IS mais ils ont aussi deale avec les regimes precedants sans aucun etat d'ame. Comme quoi les affaires passent avant tout. La droite francaise est en generale plus proche du PDCI et RDR.
A l'heure actuelle l'imperialisme aimerait bien placer quelqu'un de plus docile mais gbagbo leur convient aussi puisqu'il a fini par tout ceder(sauf la rethorique anti-francaise). La responsabilite des differentes fractions politiques ivoiriennes qui ont allume le feu de l'ethnisme, la xenophobie et la division pour arriver au pouvoir est a mon avis la source principale du conflict.
Combat
 
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