500 Nations - Les indiens d'Amérique

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par jedi69 » 08 Août 2009, 21:30

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


En Cherchant un documentaire sur la préhistoire et l'Histoire précolombienne de l'Amérique, je suis tombé sur ça, c'est encore une série de documentaire de 4 épisodes, il me semble :

500 Nations - Part 1, c'est sur l'Amérique Centrale.

500 Nations - Part 2, c'est les débuts de la colonisation dans le nord des états unis actuels

500 Nations - Part 3, Sur la guerre contre les indiens pour les repousser de plus en plus à l'Ouest ou dans les réserves et sur l'indépendance des états unis, c'est les débuts du capitalisme américains.

500 Nations - Part 4, là, ça se passe plutôt après la guerre de Sécession, la fin de l'extermination, les dernières poches de résistance indienne et l'intégration forcée des indiens survivants dans la société américaine, dans l'univers capitaliste.

J'ai survolé rapidement, ça à l'air vraiment pas mal du tout, il y a plein d'interviews d'indiens, ça à l'air bien documenté, par contre la construction n'a pas l'air bien chronologique, en fin, j'ai survolé.

A+
jedi69
 
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Message par jedi69 » 13 Août 2009, 20:42

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Ephéméride pour le 13 août a écrit :

13 août 1521 : Hernan Cortés détruit Tenochtitlan, capitale aztèque

Après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, les Espagnols s'étaient établis aux Antilles et consacrés à la colonisation de ces îles. C'est seulement en 1518 que le gouverneur de Cuba se soucie du continent proprement dit. Il confie une flotte de onze vaisseaux et 600 hommes à son secrétaire, Hernan Cortés, un noble castillan, fortuné et cultivé, avide d'aventures.

Le 19 février 1519, Cortés aborde près de l'actuel port de Tabasco et entreprend la conquête du Mexique. Avec lui, les Conquistadores (conquérants) succèdent aux Descubridores (découvreurs) : Colomb, Cabral, Magellan,...

Cortés tire parti de l'étonnement que suscitent sur les Indiens du Mexique le physique barbu des Espagnols, leurs armures métalliques, leurs armes à feu et leurs chevaux caparaçonnés. Les Indiens font le rapprochement entre ces arrivants et leur mythologie, qui évoque un dieu, Quetzalcoatl, parti un jour à la conquête de nouvelles terres et qui doit revenir avec ses descendants revêtus d'armures dorées.

Cortés utilise les services d'une jeune Indienne, Malintzin, surnommée la Malindre, qui sera plus tard connue sous son nom de baptême, dona Maria. Il en fait son interprète (et sa maîtresse) et grâce à elle, se rallie habilement les peuples soumis aux Aztèques des hauts plateaux.

Ces Aztèques ont établi un siècle plus tôt leur domination sur un vaste territoire qui s'étend jusqu'au Guatemala actuel. Leur capitale est une cité prestigieuse du nom de Tenochtitlan, environnée d'un lac qui la protège des agresseurs éventuels.

C'est un peuple avant tout guerrier. Et les guerres qu'il poursuit sans relâche contre les peuples assujettis n'ont d'autre but que d'alimenter les temples en sacrifices humains. 80.000 prisonniers de guerre auraient été ainsi sacrifiés au dieu soleil des Aztèques lors de l'intronisation du roi Ahuitzotl en 1486 ! Lors des sacrifices, les malheureux encore vivants se voient arracher leur coeur par un prêtre, au sommet du temple en forme de pyramide qui domine la capitale aztèque, Tenochtitlan.

Au vu de ces pratiques, il va de soi que les peuples voisins ne portent pas les Aztèques dans leur coeur et beaucoup voient dans l'arrivée des Espagnols l'occasion de s'en défaire.



Guerre impitoyable

Quand Cortés fait part de son arrivée à l'empereur aztèque, Moctezuma II, celui-ci n'ose pas lui refuser l'accès au coeur de sa capitale. Troublé, il le reçoit avec les honneurs dûs à un descendant du dieu Quetzalcoatl.



Cortés profite de sa situation pour séquestrer l'empereur et gouverner en son nom. Il prend possession sans trop de mal de la ville.

Mais voilà qu'il doit revenir sur la côte pour faire face au débarquement d'un rival, Panfino de Narvaez. Il confie la garde de la ville et la surveillance de l'empereur à l'un de ses lieutenants, Petro de Alvarado. Mais celui-ci est rapidement dépassé par la situation. Se croyant victime d'un complot, il pénètre dans le temple aztèque et fait un massacre des prêtres et des assistants.

La population prend aussitôt à partie les Espagnols. Moctezuma trouve la mort à cette occasion, soit qu'il ait été pendu dans sa cellule, soit qu'il ait été blessé mortellement en tentant de s'interposer. Sitôt l'empereur mort, son neveu Cuauhtémoc prend la tête de la révolte.

Informé de la situation, Hernan Cortés fait immédiatement demi-tour pour porter secours à ses compatriotes. Il comprend très vite que la situation à Tenochtitlan est devenue intenable et ordonne la retraite.

Avec les 500 hommes qui lui restent, il quitte précipitamment la capitale de l'empire aztèque dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1520. Mais la population a coupé les ponts qui permettent de franchir les marais environnants et la moitié des Espagnols succombent en tentant de sortir de la ville.


Triomphe espagnol

Cortés, tenace, regroupe les survivants et leurs alliés indiens avant de reprendre l'offensive.

Tenochtitlan est prise le 13 août 1521, après un siège de 75 jours malgré la résistance opiniâtre de Cuauhtémoc. La ville est anéantie et avec elle, l'empire aztèque.

L'empereur est maintenu en prison pendant plusieurs années par Cortés, soucieux de s'assurer ainsi la soumission des Aztèques. Il est exécuté en 1525.

Sur l'emplacement de Tenochtitlan, le nouveau maître du pays fonde la ville de Mexico, d'après le nom donné aux habitants de la région, les Mexican.

L'empereur Charles Quint transforme l'ancien empire en une colonie du nom de Nouvelle-Espagne. Cortés en devient le gouverneur et le capitaine général. Il finira sa vie en Espagne, près de Séville, se consacrant à la rédaction de ses souvenirs.

Les Espagnols débarquent en nombre en Nouvelle-Espagne. Ils reçoivent autorité sur de vastes territoires avec les Indiens qui y vivent, à charge pour eux de les protéger et de les évangéliser, ce qui sera évidemment, le cadet de leurs soucis. C'est le principe de l'«encomienda» sur lequel s'est bâtie la colonisation de l'Amérique espagnole.



L'épopée de Cortés va inspirer de médiocres épigones, au premier rang desquels Pizarre, qui détruira l'empire inca et conquerra le Pérou.



A+
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