prolétaires, travailleurs intellectuels, petits bo

[pelon]

Ce qui nous intéresse aussi, outre une définition statique de la petite bourgeoisie c'est dans quel camp une catégorie se range, dans quel camp elle se place, elle se "sent". Au début des années 30, la plupart des employés auraient été effayés si on les avait rangés dans la classe ouvrière. Ce n'était déjà plus la cas après les grandes grèves de juin 36.
Les grandes concentrations d'employés qui se sont formées (banques, assurances, ...) ont définitivement mis à mal les derniers préjugés qui existaient en la matière. Bouvard et Pécuchet n'existent plus et les téléphonistes de Pétrograd de 1917 sont rangés dans les livres d'Histoire.

[reval71]

De toutes les classes qui, à l'heure présente, s'opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique.

Les classes moyennes, petits fabricants, détaillants, artisans, paysans, tous combattent la bourgeoisie parce qu'elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices; bien plus, elles sont réactionnaires : elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire. Si elles sont révolutionnaires, c'est en considération de leur passage imminent au prolétariat : elles défendent alors leurs intérêts futurs et non leurs intérêts actuels; elles abandonnent leur propre point de vue pour se placer à celui du prolétariat.

(Le manifeste du PC)

S'il est vrai que le peu de considération qu'on les patrons pour les techniciens et les "travailleurs intellectuels " a l'heure actuelle fait que le sentiment de ces travailleurs tendent plus à les rapprocher du prolétariat , il n'en est pas moins vrai qu'en cas d'attaques plus virulente de la bourgeoisie les PB s'ils ne sont pas prix en main par la CO tenterons de sauver leurs meubles en allant se jeter dans les bras de la bourgeoisie.

Je ne pense pas que les profs, ni une certaine catégorie de techniciens ne puisse entre considérés comme définitivement liés au prolétariat . Ils ne font qu'en subir l'influence , comme ils subissent celle de la bourgeoisie. Et dans les moments de recul de la Co l'inflence de la bougeoisie est malgrés tout prépondérante ( Un petit exemple dans ma boite les revendications pour des augmentations de 50¤ uniformes ont été très difficiles à faire passer alors qu'une majorité de techniciens estimant que leur responsabilitéseur donnaient droit a des augmentations plus importantes...).

[reval71]

Wolf,

Je te dis pas que les profs et les instits sont a ranger définitivement dans le même sac que les marchands de limonade et les petits boursicoteurs. Mais par leur fonction et du fait de leurs revenus légèrement supérieur a celle des ouvriers de l'industrie , les profs ne vont pas naturellement vers les prolos. Il faut pour ça que les prolos soient un pole d'attraction suffisamment fort pour les attirer vers leurs points de vu.

Un exemple lors de la dernière journée d'action dans l'éducation nationale, il a fallut que j'aille voir les instits de nos gamins pour rédiger un tract d'information aux parents sinon y avait juste un mots dans les cahiers de liaison qui disait "la semaine prochaine pas d'école pour cause de grève des instits".

Dans un cas pareil, sans explications du mouvement les parents allaient dire " Y font chier les instits, y sont toujours en grève" alors qu'après lecture du tract c'est quand même beaucoup mieux passé les les gens on compris que les preoccupations des instits étaient les mêmes que les leurs sur leur lieu de travail.

Wolf , je profite de cette réponse pour te poser une petite question , a tu entendu parlé dans ta région d'une journée "école morte pour le 18 mars" (appel de la FCPE) est-ce que chez toi les profs et les instits sont au courant parce que chez mois ils avaient l'air de tomber des nues"

[emma-louise]

Le 18 MARS
Grève et Manif à Marseille
pour l’Éducation, l’Emploi et les Retraites

A l’appel de la FSU, de la FAEN, de la FERC-CGT, du SGEN-CFDT, de l’UNEF, une nouvelle grève dans l’Éducation Nationale a été décidée pour le mardi 18 mars, à la veille du 19 mars, jour du vote au Parlement du texte sur les “assistants d’éducation”.
Malgré un vote “historique“ au Conseil Supérieur de l’Éducation (contre 50, pour 1, abstention 5, refus de vote 8), le Ministre L. Ferry maintient son projet d’assistants d’éducation et confirme le licenciement de 25 600 AE et Mi-SE.
Il place ainsi l’Éducation Nationale au 1er rang des plans de suppressions d’emplois décidées dans ce pays, loin devant Air Lib, Métal europ, Matra...

Tous ensemble, exigeons que l’Éducation Nationale soit la priorité de la nation, refusons les licenciements !

Tous ensemble, refusons le démantèlement de l’Éducation Nationale et la décentralisation annoncée par le premier ministre, qui vient d’annoncer que 150 000 fonctionnaires passeront à la Fonction Publique Territoriale, d’ici au 1er janvier 2004 (dans un premier temps les TOS, les Assistantes Sociales, les médecins scolaires, les conseillers d’orientation).

Pour les retraites, le 18 mars également, le Ministre François Fillon se déplace à Marseille au Conseil Économique et Social Régional (CESR).

Après ses déclarations sur l’alignement du régime des fonctionnaires sur celui du privé, la FSU entend organiser une riposte unitaire.

Nous avons été près de 10 000 à Toulon le 1er février, nous serons des dizaines de milliers à Marseille pour la

Grande Manifestation unitaire de toute la région PACA
à 10 h 30, à Marseille

à l’appel de la FSU, de la CGT, de FO, de la CFDT 13, de l’UNSA... pour l’instant. Il n’y aura donc pas de manif à Toulon ce même jour !

Pour le déplacement, les modalités pratiques, contactez le SNUipp Var.