Lotta comunista a aujourd'hui en France un petit groupe de militants actifs à Paris (ils ont fait quelques conférences débat à la Sorbonne) et à Nice. Pour des raisons de proximité géographique, Nice était leur bastion mais à ma connaissance, ils ont implosé il y a une année sur des points de débat assez obscurs (cad, je n'ai rien compris lorsqu'ils me l'ont expliqué et puism, j'ai oublié). A nice, ils font un travail beaucoup plus "basiste" et "ouvrièriste" avec du porte à porte et des boîtes (en costard cravate....?).
Perso, je suis aussi intéressé par leur taille en Italie. Ils me 'ont décrit comme une organisation forte de 4000 militants et dominante dans le mouvement syndical de plusieurs ville comme Gènes. en même temps, in n'entend jamai parler d'eux: Quelle est leur taille et influence réelle alors?
Ce forum est animé et modéré par des militants et des sympathisants de Lutte Ouvrière.
Les opinions qui y sont exprimées le sont à titre personnel.
Elles n'engagent que leurs auteurs, et en aucune manière cette organisation.
Visitez le site officiel de Lutte Ouvrière • Consultez la charte du forum
Les opinions qui y sont exprimées le sont à titre personnel.
Elles n'engagent que leurs auteurs, et en aucune manière cette organisation.
Visitez le site officiel de Lutte Ouvrière • Consultez la charte du forum
Survivance des courants non trotskistes ?
24 message(s)
• Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
par eruditrotsk » 23 Avr 2006, 18:11
Lotta Continua est une organisation "gauchiste" apparue avec le "mai rampant" italien dans les années 1968-1969.
Dans la mesure où à cette époque, il y a eu une certaine radicalisation des travailleurs italiens, un certain nombre de militants d'extrême gauche, les soixante-huitards italiens, souvent formés par la lecture des "Quaderni rossi" publications plus ou moins intello-ouvriéristes issus des milieux intellos PCI, ont été attirés par la classe ouvrière et ont créé des groupes plutôt locaux au départ puis qui ont gagné une audience nationale. Il y avait Lotta Communista, Potere Operaio. puis la radicalisation a conduit une partie des troupes gauchistes italiennes, relativement nombreuses, mais plutôt activistes que politiques (il suffit de voir que les organisations trotskystes iraliennes, contrairement à la France, sont restés minuscules) vers des actions type brigades rouges, la lutte armée (là aussi, il y avait plusieurs groupes de taille variable, et des ex- des groupes Lotta Continua et Potere Operaio). Toujours est-il que les luttes collectives des travailleurs ne les ont plus interessés (surtout qu'il y en avait moins). Et la Lotta n'a plus continua...
Ce groupe s'est formellement dissout (je dirai vers 1978, mais c'est de mémoire). Je crois qu'Adriano Sofri est actuellement emprisonné pour avoir été dénoncé par un ancien militant melé à une action contre un flic, si je ne me trompe pas, et qui de ce fait est tranquille maintenant depuis qu'il a aidé à envoyer en taule Sofri.
De ce point de vue, le système des "repentis" est une variante de celui, traditionnel, des "indics". T'as fait une ptite connerie, si tu nous aide à chrager untel, on ferme les yeux... Ca a l'air d'une série télé, mais parfois c'est le sympathique visage de l'Etat de droit. Je ne sais pas trop si Sofri est coupable ou innocent, mais enfin, tout cela se passe preès de trente ans après les faits et il n'y a que le "témoin" repenti comme charge... L'Etat italien, historiquement débile face à la mafia au sud, mais partiellement requinqué à la sauce Mussolini, a la dent dure et la mémoire longue. L'indulgence est réservé aux patrons affairistes, et aux politiciens chrétiens corrompus !...
Dans la mesure où à cette époque, il y a eu une certaine radicalisation des travailleurs italiens, un certain nombre de militants d'extrême gauche, les soixante-huitards italiens, souvent formés par la lecture des "Quaderni rossi" publications plus ou moins intello-ouvriéristes issus des milieux intellos PCI, ont été attirés par la classe ouvrière et ont créé des groupes plutôt locaux au départ puis qui ont gagné une audience nationale. Il y avait Lotta Communista, Potere Operaio. puis la radicalisation a conduit une partie des troupes gauchistes italiennes, relativement nombreuses, mais plutôt activistes que politiques (il suffit de voir que les organisations trotskystes iraliennes, contrairement à la France, sont restés minuscules) vers des actions type brigades rouges, la lutte armée (là aussi, il y avait plusieurs groupes de taille variable, et des ex- des groupes Lotta Continua et Potere Operaio). Toujours est-il que les luttes collectives des travailleurs ne les ont plus interessés (surtout qu'il y en avait moins). Et la Lotta n'a plus continua...
Ce groupe s'est formellement dissout (je dirai vers 1978, mais c'est de mémoire). Je crois qu'Adriano Sofri est actuellement emprisonné pour avoir été dénoncé par un ancien militant melé à une action contre un flic, si je ne me trompe pas, et qui de ce fait est tranquille maintenant depuis qu'il a aidé à envoyer en taule Sofri.
De ce point de vue, le système des "repentis" est une variante de celui, traditionnel, des "indics". T'as fait une ptite connerie, si tu nous aide à chrager untel, on ferme les yeux... Ca a l'air d'une série télé, mais parfois c'est le sympathique visage de l'Etat de droit. Je ne sais pas trop si Sofri est coupable ou innocent, mais enfin, tout cela se passe preès de trente ans après les faits et il n'y a que le "témoin" repenti comme charge... L'Etat italien, historiquement débile face à la mafia au sud, mais partiellement requinqué à la sauce Mussolini, a la dent dure et la mémoire longue. L'indulgence est réservé aux patrons affairistes, et aux politiciens chrétiens corrompus !...
- eruditrotsk
- Message(s) : 0
- Inscription : 09 Déc 2004, 15:17
par Pascal » 25 Juin 2006, 15:59
[quote=" (lucien @ dimanche 25 juin 2006 à 14:25"]
Il y a aussi la "droite boukharinienne" (Brandler-Thalheimer) qui a toujours (modestement) survécu en Allemagne.
2 groupes existent encore:
http://www.arbeiterstimme.org/
et
http://www.arbeiterpolitik.de/
(Comme je ne comprends pas l'allemand je ne peux guère en dire davantage...).
Tiens, je ne connaissais pas... Selon leurs sites, Arbeiterpolitik a été créé en 1947 par d'anciens militants du KPO (Opposition du Parti Communiste) et du SAPD (Parti Socialiste Ouvrier Allemand). "Arbeiterstimme" (Voix Ouvrière) est une scission de 1974 du premier groupe.
Dans les courants non-trotskistes, on peut aussi citer les Partis Communistes-Ouvriers d'Iran et d'Irak.
Il y a aussi la "droite boukharinienne" (Brandler-Thalheimer) qui a toujours (modestement) survécu en Allemagne.
2 groupes existent encore:
http://www.arbeiterstimme.org/
et
http://www.arbeiterpolitik.de/
(Comme je ne comprends pas l'allemand je ne peux guère en dire davantage...).
Tiens, je ne connaissais pas... Selon leurs sites, Arbeiterpolitik a été créé en 1947 par d'anciens militants du KPO (Opposition du Parti Communiste) et du SAPD (Parti Socialiste Ouvrier Allemand). "Arbeiterstimme" (Voix Ouvrière) est une scission de 1974 du premier groupe.
Dans les courants non-trotskistes, on peut aussi citer les Partis Communistes-Ouvriers d'Iran et d'Irak.
- Pascal
- Message(s) : 0
- Inscription : 03 Jan 2004, 16:09
Et puis il y a l'OCL, l'organisation communiste libertaire (qui édite en France "Courant Alternatif')...
24 message(s)
• Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Retour vers Histoire et théorie
Qui est en ligne ?
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 6 invité(s)