Des ecrits de Hoxja:
"« Les forces révolutionnaires et progressistes au Chili, ont, pour le moment, essuyé un échec. Cela est grave, mais temporaire. On peut renverser un gouvernement constitutionnel, on peut tuer les gens par milliers et créer des dizaines de camps de concentration, mais on ne peut ni tuer ni emprisonner l'esprit de liberté, l'esprit de révolte du peuple. Le peuple résiste, ce qui prouve que les masses travailleuses ne se résignent pas à la défaite, qu'elles entendent tirer des conclusions de cet échec et aller de l'avant dans la voie révolutionnaire. La lutte de libération contre la réaction et l'impérialisme a ses détours, ses hauts et ses bas. Nul doute que le peuple chilien, qui a fait preuve en tant d'occasions d'un patriotisme élevé, qui est si attaché à la liberté et à la justice, qui hait à un si haut point l'impérialisme et la réaction, saura mobiliser ses forces, se battre à couteaux tirés contre l'ennemi et remporter la victoire finale.
Mais ce qui, pour les Chiliens, est un grand malheur, mais un malheur provisoire, constitue, pour les révisionnistes, une défaite sur toute la ligne, un retentissant échec de leurs théories opportunistes. Les révisionnistes, depuis ceux de Moscou jusqu'aux italiens, français et autres, citaient l'«expérience chilienne» comme un exemple concret de leurs «nouvelles théories» sur «la voie pacifique de la révolution», sur le passage au socialisme sous la direction de plusieurs partis, sur l'adoucissement de la nature de l'impérialisme, sur l'extinction de la lutte de classes dans les conditions de la coexistence pacifique, etc. La presse révisionniste spéculait beaucoup sur «la voie chilienne», comme une illustration des thèses opportunistes du XXe Congrès du PCUS et des programmes réformistes et utopistes du type togliattien".
Traduit en langage clair: les "communistes" chiliens sont massacres mais cela constitue une defaite du social-imperialisme. Aucune critique de la position chinoise alliee. Qui ne dit rien consent.