a écrit :D'où il ressort que LO n'avait pas compris que le plan du gouvernement n'est justement pas de poursuivre la politique antérieure, mais de passer à une nouvelle étape : privatiser et démanteler
Stef, c'est une interprétation excessivement polémique du style pédagogique de l'article de LO.
a écrit :Que pour LO, la présence de syndicalistes (en fait il y a aussi le PS) est accessoire. Pour CPS tout à l'inverse, la présence des dirigeants FO et CGT est essentielle : le gouvernement a besoin de leur soutien pour casser la SS.
Problème d'orientation, là : combat contre les directions syndicales, le PS, le PCF ou pas.
Puisqu'on a quitté ce point d'histoire qui m'intéressait , à savoir : la lutte pour la Sécu, mythe syndicalo-politique ou réalité du combat de la classe ouvrière ? et que nous sommes passés aux choses concrètes.
Si j'ai bien compris, il faut interpeller les directions syndicales sinon cela revient de fait à collaborer avec elles et le gouvernement, ne serait-ce que parce que LO/LCR(de manières différentes) les "laisseraient tranquilles" en n'exigeant rien d'elles ?
Ne pas mener la politique de CPS(adresser des motions aux directions syndicales) c'est finalement de la collaboration de classe ?
Déjà pour le mouvement du printemps vous mettiez toutes les autres organisations (syndicales ou politiques)dans le même grand sac de la trahison.
a écrit :Mais cette fois, c’est l ‘évidence, se sont affrontés une grande partie du prolétariat et de la jeunesse au compte de l’ensemble de ceux-ci et le gouvernement du grand capital, de la réaction noire. A supposer que les travailleurs participants à ces mouvements n’en aient pas eu conscience, il fallait le leur montrer. Mais c’est le contraire qui fut fait : au fur et à mesure que se sont succédées les manifestations, les mots d’ordre contre le gouvernement pour le chasser se sont multipliés. Par contre, les Blondel, Viannet, Le Nouanic, Jospin, Hue et leurs flancs-gardes de Lutte Ouvrière, de la LCR, du Parti des Travailleurs ont fait tout ce qui leur était possible pour empêcher que s’engage le combat ouvert contre le gouvernement Chirac-Juppé pour le vaincre et le chasser.
Le mouvement de printemps 2003
Article paru dans Combattre pour le socialisme n°13 de septembre 2003