(LouisChristianRené @ mercredi 12 mars 2003 à 08:46 a écrit :le fait de lire une autobiographie permet aussi de rendre de l'épaisseur a l'histoire et voir que marx/engels vivent comme des bons bourgeois de l'époque et leurs préjugés afférents avec bonniche engrossée etc etc et engels qui dirige son usine sans état d'ame (meme si c'est pour la bonne cause)
d'ailleurs pas mal de leurs adversaires ne leur envoient pas dire
Moi j'avais lu que Marx avait connu des années de grande pauvreté à Londres, même s'il était soutenu par Engels. J'ai lu, mais ma mémoire est-elle embrouillée, que Marx avait perdu des enfants suite au typhus comme c'était courant dans les quartiers misérables de Londres.
Il avait fait le choix d'être un révolutionnaire et quitté pour ses idées un vie paisible et confortable de brillant universitaire qui lui semblait toute tracée.
Sa femme Jenny, fille de l'aristocratie, aurait pu, elle aussi avoir une vie exempte de problèmes matériels. Giroud, dans sa biograhie comique reproche à KM d'avoir entrainé Jenny dans la précarité.
Donc, peut-être qu'il faudrait lire une vraie biographie de Marx plutôt que de se contenter de l'anecdote de la bonne de Marx.
Quant à Engels, c'est quand même l'histoire d'un fils de bourgeois qui a consacré sa fortune à financer le mouvement ouvrier naissant. Surtout, il a mis toute son intelligence et sa culture (qui impressionnait même Marx, c'est dire) à donner des bases au socialisme scientifique.
Plutôt que persifler, on peut peut-être, m^me sur le plan humain, leur tirer notre chapeau.
Comme tous les hommes, ils avaient leurs défauts. Ils étaient eux aussi produits par leur époque comme ... le marxisme nous permet si bien de le comprendre.