
Malheuresement, le capital connait Marx et a su contrer son approche : il a dissout le prolétariat. Pour ma part, il y a deux grandes figures du Marxisme : Lenine et Guevara. Ils ont tous deux apporté une pierre au Marxisme. Le second, essentiellement dans la lutte armée et dans le contexte sud americain. Dans nos pays bourgeois, la lutte armée est inconcevable : le capital endort les classes qu'il exploite avec un pseudo-confort. Mais recemment le capital se sent pousser des ailes et montre de plus en plus son vrai visage. Face a des organisations comme les NAPAP ou les GARI, le bourgeois avait du fil à retordre avec les mouvements progressistes dans les années 70. Sur cette base, il y avais une protestation à la hauteur de la réaction. Nous sommes actuellement à un niveau de neo-facisme terrrible et rien n'existe pour le contrer. La démocratie bourgeoise ne garantit des libertés que pour la classe bourgeoise et empiète de plus en plus sur la liberté des autres classes. Aucune alternative politique n'est proposée, ou bien ceux qui en propose une sont muselés. La repression est sournoise mais extrèmement violente. Il serait peut-être necessaire de renouer avec les théories de ceux pronant l'action face à la réaction. Car nous sommes maintenus dans un mensonge de démocratie. La réalité de la démocratie est bourgeoise et n'offre de libertés à personne sauf à la classe bourgeoise, pour lui permettre d'exploiter encore plus et de manière de plus en plus parasitaire. Les dernières elections, qui ne sont qu'un coup d'état façon hypocrite, illustrent très bien cette phrase d'Ernesto Guevara : "Lorsque qu'un gouvernement est arrivé au pouvoir par une consultation populaire, frauduleuse ou non, et maintient une apparence au moins de légalité constitutionnelle, le germe de la guérila ne peut éclore, car toutes les possibilités de la lutte légale n'ont pas été épuisées." La bourgeoisie maintient toutes les classes le cul entre deux chaises pour mieux en profiter. Et en 2007, elle mettra en place son ami de toujours : le facisme. Là il sera trop tard.