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Message Publié : 20 Juin 2007, 19:59
par Jacquemart
Une "auto-critique léniniste" ?
C'est quoi cette invention ?

Message Publié : 20 Juin 2007, 20:14
par Jacquemart
Pourquoi "léniniste" ?

Message Publié : 20 Juin 2007, 20:23
par Jacquemart
Non, ce n'est pas assez clair. Peut-on avoir les références de la lettre ? J'aimerais bien savoir de quoi parle Trotsky dans cet extrait, et à quelle date.

Message Publié : 20 Juin 2007, 20:39
par Sterd
Les absurdités staliniennes et maoïstes sur ce forum, on aura vraiment tout vu.
N'importe quoi.

Message Publié : 20 Juin 2007, 20:46
par Jacquemart
Préambule : balancer une citation sans références et demander si gentiment au lecteur de la trouver lui-même, voilà ce qu'on peut appeler un procédé élégant et fraternel.

Toujours est-il que dans cette lettre de Trotsky de 1927, j'avoue humblement qu'il est assez difficile de comprendre à quoi Trotsky fait précisément allusion.

En tout cas, le droit à l'autocritique dont parle Trotsky est le droit pour un militant de reconnaître ses torts devant ses camarades, s'il le choisit et pour les raisons qu'il choisit. Rien à voir avec l'autocritique massive, rituelle et imposée des partis staliniens (dont les maoistes), où le "droit" à l'autocritique ressemble assez au "droit" du cochon de lait de finir sur une broche.

Message Publié : 20 Juin 2007, 20:46
par Puig Antich
L'auto-critique c'est l'auto-critique. Elle n'a pas besoin du tampon "léniniste" pour être nécessaire, surtout vu ce qu'on a connu sous ce tampon comme forme d' "autocritique". En Chine l'autocritique était basée sur la repentance par rapport à l'origine sociale, ou des enjeux qui étaient loin d'être conscients dans la tête des victimes de ces autocritiques forcées.

Ensuite, y compris dans certains secteurs du mouvement "marxiste-léniniste", l'autocritique permet d'avancer. L'autocritique c'est l'idée qu'on a pas toujours raison, et donc que lorsqu'on se trompe il faut corriger ses erreurs. Et aussi, je pense, on se trompe toujours car on est toujours prisonniers de limites qui sont inhérentes à la situation, de choses qu'on évalue parfois mal, alors il faut pouvoir dire "on s'est trompé".