J'aimerai bien debattre de politique pour repondre aux questions que je me pose encore et peut etre que ce forum pourra m'aider.
Pour ne pas me tromper, j'ai commencé par lire le post intitulé "lutte ouvriere, qui sommes nous". Seulement je n'ai pas tous saisi... et, ami lecteurs, j'aurais besoin de vos lumières.
Je vous serais bien reconnaissant de répondre a mes interrogations.
a écrit :"Lutte Ouvrière est une organisation communiste."
ca c 'est chouette, on dirait qu'on veut mettre des choses en commun.
a écrit :Pour nous, le communisme n’a évidemment rien à voir avec les caricatures sanglantes qu’ont été les régimes de Staline, de Mao, ou de la Corée du Nord.
Pourquoi appelle-t-on cela caricature, ces régimes se réclamaient du communisme non ? ca devait pas etre sans raison.
C'est un peu comme si quelqu'un disait "je suis nazi, mais ca a rien a voir avec la caricature sanglante qu'a été le régime d'Hitler".
Il faut aller plus loin et enoncer clairement en quoi le communisme de lutte ouvriere diffère du communisme proné par ces regimes.
a écrit : tre communiste aujourd’hui signifie défendre l’idée d’un renversement révolutionnaire de la société capitaliste par le prolétariat, pour bâtir un monde dirigé par la population elle-même.
Ah bein la c'est dommage quand même. J'aimerai bien faire la révolution avec vous moi, mais je suis pas proletaire... vous allez donc faire la révolution pour moi ?
a écrit :Les maux dont souffre la société humaine – exploitation, oppression, chômage, crises économiques, famine, guerres, racisme, épuisement des ressources... – ne sont dus ni à la fatalité, ni à une impossibilité technique de les résoudre, mais à une organisation économique fondée sur la recherche du profit.
Cette affirmation est supporté par quoi ? une croyance ? des études ?
c'est facile a dire mais comment y adhérer ?
Le racisme serait du a une organisation fondée sur la recherche du profit ? ca me semble pas évident ca ....
a écrit :Pour ceux qui dirigent aujourd’hui la planète, les taux de profit sont plus importants que la vie et la mort des millions d’êtres humains. La faim peut frapper des continents entiers ; la guerre peut décimer des populations ; les génocides peuvent faire disparaître des pans entiers de l’humanité ; l’épuisement des ressources peut menacer la survie même de la planète et de ses habitants... qu’importe aux capitalistes, pourvu que d’une année sur l’autre, augmentent leurs profits !
A mon sens tout le problème est que la guerre, la faim, etc importe quasiment a personne. Ce que je constate c'est qu'ils soient dirigeant ou non, capitalistes ou non, la plupart de nos concitoyens se foutent éperdument du malheur qui les entoure du moment qu'ils soient personnellement épargnés.
D'ailleur je n'aurais pas eu des parents communistes, je m'en fouterais sans doute aussi.
a écrit :L’état catastrophique dans lequel se trouve la société humaine n’est pas dû à une mauvaise gestion du capitalisme, ou au fait que le capitalisme serait mal contrôlé. Il est dû à l’existence du capitalisme lui-même. Le capitalisme est une société inégalitaire, qui se nourrit de l’exploitation. Même son fonctionnement « normal » représente un gâchis permanent de ressources et surtout de travail humain (le chômage). Et ce gâchis devient catastrophique avec les crises et les guerres.
La encore il semble qu'il y ait un sacré raccourci. Question : existe-t-il un seul système economique qui n'aboutirai au meme etat catastrophique si par exemple on maintenant la croissance de la population humaine a ce rythme ?
a écrit :Comment y mettre fin ? En arrachant le pouvoir économique à ceux qui le possèdent aujourd’hui. Toute autre solution est vouée à l’échec – notamment celles qui passent par la volonté de « convaincre » les maîtres du monde, par de lentes réformes, de se transformer en philanthropes.
ah zut va falloir arracher des trucs... et j'aime pas la violence... c'est dommage.
a écrit :Seule une révolution pourra guérir notre société des maux qui la rongent : une révolution, avec ce qu’elle recèle d’élan, d’énergie, d’enthousiasme, de générosité, sera capable de briser la propriété privée des moyens de production ; c’est-à-dire d’arracher des mains des capitalistes la gestion des usines, des banques, des mines, des terres, de l’énergie et des transports. Et de faire en sorte qu’ils appartiennent à la collectivité et soient gérés par elle.
sans doute oui
a écrit :Alors, seulement, il deviendra possible de commencer à réfléchir collectivement à la meilleure manière de gérer l’économie – non plus en fonction des profits et du marché, mais uniquement en fonction des besoins de l’humanité.
Donc on tape et on reflechit ensuite ? allez les amis on est dans la partie theorie du forum, ca serait pas mal d'avoir une idee avant de tout casser non ?
a écrit :Nous ne sommes ni utopistes ni irréalistes : nous ne pensons pas que la révolution va se produire du jour ou lendemain ni éclater comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Mais nous estimons qu’il faut, dès aujourd’hui, réfléchir à la possibilité que se produisent demain de tels événements – pour être non de simples spectateurs de la misère du monde, mais des acteurs conscients de sa transformation.
c'est mal d'etre utopiste ?
a écrit :Lutte Ouvrière est une libre association de femmes et d’hommes, jeunes ou anciens, travailleurs manuels ou intellectuels, qui ne se résignent pas à l’idée que le capitalisme serait le seul avenir possible pour l’humanité. Qui n’acceptent pas les idées reçues selon lesquelles l’individualisme serait le seul comportement responsable, et la loi de la jungle, le chacun pour soi, la règle normale de fonctionnement de l’humanité. Qui ne se résignent pas à l’idée qu’il serait impossible de mettre les fantastiques possibilités offertes par la science et la technique au service de toute l’humanité. Qui ne se résignent pas, en somme, à l’idée que la société inhumaine et barbare dans laquelle nous vivons serait le fin mot de centaines de milliers d’années d’évolution de l’humanité.
si j'avais lu que ca... je me joins a vous.
PS: je sais que la façon d'entrer en matière est un peu cavalière, mais j'aimerai vraiment discuter avec vous, car je pense aussi que la situation est catastrophique et que nous devons agir.
Bien a vous.