On avait ça en France il n'y a pas si longtemps, Madame veuve Maurice MARTIN.
Mais c'était quand elle était encore vivante.
Yannalan a écrit : Je ne vois pas très bien la conséquence dans les relations entre les sexes dans tous ces pays.
Ce n'est qu'un sentiment. Mais peut-être que le fait de ne pas genrer est sans incidence, tandis que le fait de genrer a une incidence négative.
Alors bien sûr, quand la langue n'est pas genrée, bien d'autres pressions sociales peuvent l'être. Les filles font pas ci, les gars font ça...
Mais quand ces pressions sociales sont gravées dans le marbre de la langue... ça m'attriste.
En Russie, dis-je parfois à mon mari, une femme sur deux s'appelle Tatiana, je ne trouve pas que ce soit bon signe. Mon mari rigole et dit qu'il adore le prénom Tatiana !
L'autre moitié des femmes a Forcément une terminaison en a.
Encore une fois, les hommes, c'est n'importe quelle lettre sauf a (je ne parle évidemment pas de tous les diminutifs affectueux des petits garçons), les femmes sont réduites à un suffixe de l'homme, pour les mêmes raisons qu'Eve a été tirée d'une côte d'Adam.
Une déclinaison, presque une dégénérescence d'un gène naturellement mâle.
Et là où je m'avoue totalement illogique, c'est que je suis gênée par les prénoms sans genre (Claude, Dominique) mais parce que le prénom touche à l'identité.
Je ne suis pas contre genrer les terminaisons de prénom, mais alors O pour les gars et A pour les filles quoi... 1 point partout.