Des adresses...

[com_71]

Souvent de la petite histoire, les adresses
5 (?) rue de Charonne, la SPEL (groupe Lambert) dans les années 60 (j'vous dis pas l'escalier...)
(?) rue de Richelieu, l'Internationale (groupe Franck) (idem pour l'escalier...)
29 (?) rue du Château-Landon, Voix Ouvrière (pareil)
impasse (?) Dubail, le PCI à la Libération. Là, d'après les témoignages, en fond de cour, pas d'escalier.
et

La couverture de mon exemplaire de ces Lettres est ornée d'une composition figurant les barreaux d'une cellule ou d'une cage. En dernière page, un colophon qui fait rêver :

Cette deuxième édition porte à 10.000 exemplaires le tirage des "Lettres de la prison". Elle a été achevée le 31 mars 1933 par l'imprimerie de la Maison des Syndicats, 33, rue de la Grange-aux-Belles, pour la coopérative ouvrière d'éditions "Librairie du Travail", 17, rue de Sambre-et-Meuse, Paris-10e.

Vous en trouvez d'autres ? Ça manque pas.

[Byrrh]

Voix ouvrière, c'était 29 rue de Château-Landon, près de la gare de l'Est.

Non loin de là, avant-guerre, le 15 passage Dubail abritait le local du Parti ouvrier internationaliste (l'immeuble a été rasé dans les années 1980). Après-guerre, le local du Parti communiste internationaliste sera situé au fond d'une cour du 19 rue Daguerre, dans le 14ème.

La Librairie du Travail, avant d'être rue de Sambre-et-Meuse, occupa d'abord à partir de 1917 un petit local au 96 quai de Jemmapes, près du pont tournant du canal Saint-Martin. C'était le siège de La Vie ouvrière de Monatte, et du Comité pour la Reprise des Relations Internationales pendant la Première Guerre mondiale.

Une autre librairie : entre 1957 et 1976, au 40 de la rue Saint-Séverin dans le Quartier Latin, se trouvait La Joie de Lire, la librairie de François Maspero. Un protège-livre publicitaire des années 1960, illustré par Siné, m'apprend qu'elle ouvrait jusqu'à minuit !

Plein d'autres adresses parisiennes sur ce site web : http://www.parisrevolutionnaire.com/spip.php?rubrique95 (adresses classées par époque historique)

[yannalan]

"le café du pauvre/ Alphonse Boudard
extrait"Ça manquait tout de même de militants sa réunion de la cellule Denfert dans le fond d'une vieille cour pavée, rue Daguerre.Un local poussiéreux auquel on accédait par un escalier en bois plutôt bancal. .."
(il était sorti avec une militante du PCI, ça n'a pas duré très longtemps)

[com_71]

J'ai donc fait quelques confusions.
On peut ajouter "la vieille Taupe", rue des Fossés St Jacques, pas un siège à proprement parler, mais où l'on pouvait trouver "Pouvoir Ouvrier" et SOB, bien sûr avant la plongée du libraire dans les eaux glauques de l'antisémitisme.

Et la librairie de la rue des Boulangers...

Et à Londres, il y a eu bien sûr Collet's (66 Charing Cross Road) et le fameux 186A Clapham High Street*, où l'on pouvait croiser G.Healy, si on l'avait loupé à Paris, en 1966, déclarant la guerre à Voix Ouvrière à la salle Lancry...

Tiens, un autre truc à faire, la recension des salles : Agriculture, Stés Savantes, Rue de Rennes, Épicerie, Bullier pour les archéologues...

*Et, en voisins, au 52 Clapham High Street, il y avait le SPGB...

[Byrrh]

Et la librairie de la rue des Boulangers...

Librairie La Nef de Paris, 25 rue des Boulangers (Paris 5ème), dirigée par André Nataf (merci Christophe Bourseiller et Google Books...). On y trouvait surtout des ouvrages et revues libertaires et situationnistes, non ? Elle aurait fait faillite dès la fin des années 1960.

Tiens, un autre truc à faire, la recension des salles : Agriculture, Stés Savantes, Rue de Rennes, Épicerie, Bullier pour les archéologues...

Vas-y, raconte !