a écrit :C'est le "produit brut", le C + v + pl de Marx.
De là, on retranche ce qui est amortissement des machines, consommation de matières premières, bref, tout ce qui, rentrant dans la production, n'a pas à être recompté à la sortie. On obtient la "valeur ajoutée", ou "produit net", le v + pl de Marx.
Là dessus, on peut mettre d'un côté tout ce qui a été payé comme salaires (y compris les cotisations), de l'autre... le reste. A ma gauche, les salaires, à ma droite, le grand gâteau de la plus-value
1/ Comme tu l'as dit l'état prélève une part de plus value sous forme de cotisations sociales (retraites, secu etc...) liées au salaire.
Mais ensuite l'état prélève une autre partie de la plus value sous forme d'impot à la production, ce qui permet de financer les administrations entre autre.
2/ Par contre il y a un truc que je ne comprend pas.
Dans ce que les économistes actuels appellent la "valeur ajoutée", les salaires et cotisations sociales sont déjà comptées, elles font partie du chiffre d'affaire.
Pour les economistes bourgeois :
Valeur ajoutée = Somme des produits vendus - Chiffre d'affaire
Les salaires et cotisations sociales sont contenus dans le chiffre d'affaire, donc il ne faut pas les retrancher de la plus value une 2ème fois...
...ou je me trompe (ce qui est fort possible :hinhin: )