a écrit :Mais le fond est le même : vouloir en quelque sorte "concurrencer" le capitalisme, sans projeter de le renverser, en restant sur le terrain de la légalité bourgeoise ; c'est une utopie, une utopie réformiste qui a toujours fini en eau de boudin. Le capitalisme et une expérience d'autogestion ouvrière ne peuvent coexister indéfiniment : l'un des deux doit succomber, comme autrefois les coopératives ouvrières ont été écrasées par les grands magasins parisiens. C'est un gâchis de temps, d'énergie militante et souvent d'argent, et ça favorise davantage les illusions réformistes qu'une véritable prise de conscience révolutionnaire.
Si on pense que l'on peut mener des essais d'utopie concrete, de véritable autogestion dans notre société telle qu'elle est, avec ses cadres économiques, culturels, idéologique, je suis d'accord avec toi byrrrr, on va droit dans le mur
Maintenant, je crois que dans cette société avec ses cadres économiques, culturels, idéologique, on peut mettre en place une série de cadres qui préfigurent de façon tres imparfaite et limitée la véritable autogestion socialiste et qui la préparent. La me semble etre la limite absolue des expériences de démocraties participative, elles sont éventuelement ces cadres, mais je ne vois pas comment elles sont pensée comme des expériences devant préparer la transition (ie le processus révolutionnaire)
Effectivement, elles posent surtout le probleme de la gestion des municipalité quand des révolutionnaires ou des forces radicales les conquierent par les urnes ? Que changer ? Comment faire pour expliquer que pour véritablement arriver a l'ensemble de nos revendications, il faut largement plus que gagner un vote (faire la révolution) mais montrer que l'on fait autre chose que les forces de droites ou social démocrates, et tout ça avec des mesures qui nous sont imposées (au niveau du budget, de la législation) Il me semble déterminant de montrer a la population que l'on a d'autres priorités, que l'on gere la ville (pi l'état) différemment
Pour moi, il ne faut pas sous estimer, mais pas surestimer ce qu'on appelle "Démocratie participative" C'est juste un outil permettant de démontrer qu'il est possible de gérer de façon complétement différente la ville, et ce complétemant démocratiquement. Mais il ne faut pas semer des illusions sur leur possibilités