Toutes les fédérations du PS feront campagne pour le Oui

Message par Barikad » 02 Fév 2005, 00:08

a écrit :

Politique
Toutes les fédérations du PS feront campagne pour le Oui (Dray)

01/02
23:39  Toutes les fédérations départementales du PS, y compris celles dont les responsables se sont prononcés pour le Non, feront campagne pour le Oui à la Constitution européenne, a précisé mardi soir le porte-parole du parti, Julien Dray, après la réunion hebdomadaire du Bureau national du PS.

Le Bureau national examinait une circulaire adressée à toutes les fédérations qui donne pour instruction que, là où des responsables fédéraux estiment ne pas pouvoir faire campagne pour le Oui sans avoir le sentiment de se déjuger, la campagne en faveur de la ratification du traité constitutionnel européen sera animée par un "comité du Oui" qui se substituera au bureau fédéral, a rapporté M. Dray.

"Toutes les fédérations du parti feront donc campagne pour le Oui", a-t-il résumé.

Au cours de cette réunion, la direction animée par le premier secrétaire François Hollande a d'autre part confirmé que quiconque "participera à des réunions de campagne en faveur du Non se mettra de lui-même en dehors du parti", selon le porte-parole.

Un membre du Bureau national, Gérard Filoche (minorité NPS de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg), figure parmi les orateurs d'une réunion, le 7 février dans le Val-de-Marne, pour le Non, à laquelle doivent notamment prendre part Francis Wurtz (PCF), Jacques Nikoloff (Attac), Alain Krivine (LCR, trotskiste) et Francine Bavay (Verts).

Interrogé par l'AFP, M. Filoche a déclaré qu'il était "respectueux de la démocratie au sein du PS", et que sa participation à cette réunion, "prévue depuis longtemps", s'inscrivait dans le cadre d'une série d'interventions "sur le thème des attaques contre le droit du travail en France et en Europe". "J'ai donné ma parole" que je viendrai, "je ne peux me dédire", a-t-il dit.

Lors du Bureau national, les dirigeants des minorités, Vincent Peillon (NPS) et Henri Emmanuelli (Nouveau Monde), ont émis des réserves sur le contenu de la circulaire, mettant en garde le premier contre "une méfiance offensante" à l'égard de partisans du Non, le second contre la tentation d'une "caporalisation" du parti, selon des participants.

Les deux hommes ont d'autre part critiqué le déroulement, dimanche, de la réunion des secrétaires du section, déplorant une forme de "mise en scène" des présidentiables néfaste à l'intérêt du parti, des propos qui visaient M. Hollande, selon les mêmes sources.

Tout en jugeant les ambitions légitimes, M. Emmanuelli a jugé en substance que ce climat avait été mal perçu à l'extérieur du parti et que ce n'était pas de bon augure, à plus de deux ans de l'élection de 2007, a rapporté son entourage.

MM. Emmanuelli et Peillon se sont plaints que, dans une réunion de plusieurs heures, "15 mn seulement" aient été accordées aux minorités du parti, dont la représentativité approche les 38%. M. Hollande était intervenu à l'ouverture et à la clôture de cette rencontre, s'exprimant pendant plus d'une heure.

Le premier secrétaire a au contraire estimé, selon M. Dray, que cette réunion n'avait donné lieu à "aucun dérapage".

© AFP.
Barikad
 
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Message par Valiere » 02 Fév 2005, 12:45

Vont-ils capituler devant Hollande et DRAY deviendra t-il procureur?
Valière

a écrit :Toutes les fédérations PS voteront oui

NOUVELOBS.COM | 02.02.05 | 07:42

Au cours d'une réunion du Bureau national, François Hollande a confirmé
que quiconque "participera à des réunions de campagne en faveur du non
se mettra de lui-même en dehors du parti".
   
François Hollande lors de ses voeux à la presse le 11 janvier (Sipa)
  Toutes les fédérations départementales du PS, y compris celles dont
les responsables se sont prononcés pour le Non, feront campagne pour le
Oui à la Constitution européenne, a précisé mardi soir 1er février le
porte-parole du parti, Julien Dray, après la réunion hebdomadaire du
Bureau national du PS.
Le Bureau national examinait une circulaire adressée à toutes les
fédérations qui donne pour instruction que, là où des responsables
fédéraux estiment ne pas pouvoir faire campagne pour le Oui sans avoir
le sentiment de se déjuger, la campagne en faveur de la ratification du
traité constitutionnel européen sera animée par un "comité du Oui" qui
se substituera au bureau fédéral, a rapporté M. Dray.
"Toutes les fédérations du parti feront donc campagne pour le Oui",
a-t-il résumé.
Campagne pour le non = exclusion
Au cours de cette réunion, la direction animée par le premier secrétaire
François Hollande a d'autre part confirmé que quiconque "participera à
des réunions de campagne en faveur du Non se mettra de lui-même en
dehors du parti", selon le porte-parole. Publicité
Un membre du Bureau national, Gérard Filoche (minorité NPS de Vincent
Peillon et Arnaud Montebourg), figure parmi les orateurs d'une réunion,
le 7 février dans le Val-de-Marne, pour le Non, à laquelle doivent
notamment prendre part Francis Wurtz (PCF), Jacques Nikoloff (Attac),
Alain Krivine (LCR, trotskiste) et Francine Bavay (Verts).
Gérard Filoche a déclaré qu'il était "respectueux de la démocratie au
sein du PS", et que sa participation à cette réunion, "prévue depuis
longtemps", s'inscrivait dans le cadre d'une série d'interventions "sur
le thème des attaques contre le droit du travail en France et en
Europe". "J'ai donné ma parole" que je viendrai, "je ne peux me dédire",
a-t-il dit.
"Méfiance offensante"
Lors du Bureau national, les dirigeants des minorités, Vincent Peillon
(NPS) et Henri Emmanuelli (Nouveau Monde), ont émis des réserves sur le
contenu de la circulaire, mettant en garde le premier contre "une
méfiance offensante" à l'égard de partisans du Non, le second contre la
tentation d'une "caporalisation" du parti, selon des participants.
Les deux hommes ont d'autre part critiqué le déroulement, dimanche, de
la réunion des secrétaires du section, déplorant une forme de "mise en
scène" des présidentiables néfaste à l'intérêt du parti, des propos qui
visaient François Hollande, selon les mêmes sources.
Tout en jugeant les ambitions légitimes, Henri Emmanuelli a jugé en
substance que ce climat avait été mal perçu à l'extérieur du parti et
que ce n'était pas de bon augure, à plus de deux ans de l'élection de
2007, a rapporté son entourage.
Henri Emmanuelli et Vincent Peillon se sont plaints que, dans une
réunion de plusieurs heures, "15 mn seulement" aient été accordées aux
minorités du parti, dont la représentativité approche les 38 %. François
Hollande était intervenu à l'ouverture et à la clôture de cette
rencontre, s'exprimant pendant plus d'une heure.
Le premier secrétaire a au contraire estimé, selon M. Dray, que cette
réunion n'avait donné lieu à "aucun dérapage".
Valiere
 
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