Informations Ouvrières

Message par kuhing » 06 Juin 2008, 15:28

(Valiere @ vendredi 6 juin 2008 à 07:33 a écrit : Quand viendras-tu discuter et défendre ces éditoriaux au lieu de les postes mécaniquement ? Oh Front Unique!

Gluckstein se suffit à lui-même.
Y'a rien à ajouter.
(vaut mieux commencer cool histoire de tenir la journée)
kuhing
 
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Message par Valiere » 09 Juin 2008, 23:09

On est donc "condamné" à une suite d'éditos quelque peu clones sans débat!
Valiere
 
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Message par redsamourai » 10 Juin 2008, 09:06

si tu veux voir FU parler, va voir dans les archives, ça a bien dû arriver (il n'a pas posté 355 éditos tout de même :ph34r: )
redsamourai
 
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Message par ianovka » 10 Juin 2008, 12:06

Ce serait bien de ne pas continuer à polluer ce fil.

Si Front Unique veut discuter il le fera, mais ce n'est pas la peine d'essayer de le relancer à chaque fois qu'il poste un éditorial, ça devient lourd.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par Valiere » 11 Juin 2008, 07:51

Depuis plus de 20 ans, le CCI parle du parti des 10 000, le voici avec ses ouvriers et ses maires !
Valiere
 
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Message par kuhing » 11 Juin 2008, 13:02


a écrit :A dix jours du congrès de fondation du parti ouvrier indépendant, plus de
9 040 travailleurs
ça me met en joie !


:secret: Reste calme , Gluckstein ne sait pas compter.
kuhing
 
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Message par Front Unique » 13 Juin 2008, 20:48

Informations Ouvrières N° 849 - Semaine du 5 au 11 juin 2008

Oui, Bruxelles, tu nous crèves !

Pour tout observateur objectif, la vie politique française doit paraître bien mystérieuse. Des marins-pêcheurs manifestent dans tout le pays derrière des banderoles « Stop à la dictature européenne ! » et brûlent le drapeau de l’Union européenne. Venus de France, d’Italie et aussi d’Espagne, du Portugal et de Belgique, des marins-pêcheurs convergent vers l’édifice de la Commission de Bruxelles aux cris de : « Bruxelles, tu nous crèves ! » Et, hormis le comité permanent pour un parti ouvrier indépendant, tous les partis politiques institutionnels font comme les trois singes de la sagesse asiatique : de cette mise en accusation de l’Union européenne et de ses institutions, ils n’ont rien vu, rien entendu, et ils n’ont rien à dire à ce sujet.

Bien sûr, s’agissant de la flambée des prix du pétrole, chacun y va de sa solution.
Le scandale est tel — les profits monstrueux de Total ac­cumulés dans la spéculation, tandis que la répercussion sur les prix à la consommation frappe toute la population — qu’on ne peut faire mine de l’ignorer. Les dirigeants du PS se partagent entre ceux qui préconisent une « redistribution des plus-values » (Delanoë) et d’autres qui préfèrent « prélever » sur les profits pour investir « dans les énergies renouvelables » (Ségolène Royal).

A cet effet, les uns recommandent « une négociation » avec Total (Stéphane Le Foll, dirigeant du PS), d’autres vont jusqu’à affirmer « qu’il faut réquisitionner Total » (Besancenot).

Tout cela peut se discuter. Mais chacun le sait : aucune de ces mesures n’a la moindre chance de voir le jour dans le cadre du respect de la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée » gravée dans le marbre des traités de l’Union euro­péenne... Union européenne avec laquelle ni les uns ni les autres ne proposent de rompre.

Et de cela, il faudrait ne rien dire ? Tous ces marins-pêcheurs, ces routiers, qui montrent du doigt la responsabilité de l’Union européenne se tromperaient-ils de cible ? Ces travailleurs de la SNCF ou d’EDF-GDF qui s’opposent aux privatisations en accusant l’Union européenne d’en être à l’origine, ces ouvriers de la métallurgie et de la chimie qui pointent du doigt le rapport entre suppressions d’emplois, fermetures d’usines, délocalisations et traité de Lisbonne… tous ceux-là feraient-ils fausse route ? Ces viticulteurs et ces agriculteurs qui dénoncent la main de Bruxelles (la PAC) derrière l’arrachage des vignes et la mise en jachère des terres… tous des ignorants ?

Allons donc… En réalité, il y a plus de bon sens politique dans un seul marin-pêcheur manifestant à Bruxelles que dans tout ce qu’on appelle « la classe politique » réunie en une même tentative de camoufler les vraies responsabilités.
Oui, Bruxelles, tu nous crèves ! Qu’on soit marin-pêcheur ou paysan, ouvrier ou employé, chômeur ou retraité, mère de famille ou étudiant, Bruxelles, tu nous crèves avec tes plans de destruction, de désertification, de déréglementation et de démantèlement de tout !

Faudrait-il, sous prétexte que la présidence française de l’Europe commence le 1er juillet, camoufler cette réalité ?

Les monstrueux profits de Total (12 milliards d’euros l’an passé, plus de 50 milliards d’euros en 5 ans) peuvent et doivent être confisqués. Total doit être renationalisé, sans indemnité ni rachat. Les prix à la consommation des produits pétroliers peuvent et doivent être immédiatement ramenés au niveau antérieur à la flambée actuelle. Les salaires et les revenus peuvent faire l’objet d’une revalorisation immédiate et générale.

Ce sont là quelques mesures (parmi d’autres) que prendrait un gouvernement au service de la population laborieuse. Pour cela, encore faut-il ne pas jouer à être sourd, muet et aveugle sur Bru­xelles. Encore faut-il ne pas avoir peur de s’engager sur la voie de la rupture avec l’Union européenne. En un mot : encore faut-il être indépendant.

Indépendant : comme le parti ouvrier qui verra le jour le 15 juin prochain.

Daniel Gluckstein
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Message par Valiere » 14 Juin 2008, 06:34

Je te propose Front Unique de changer le titre de ce sujet afin de mettre: c'est la faute à Bruxelles
Valiere
 
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Message par Front Unique » 19 Juin 2008, 23:36

Informations Ouvrières N° 850 - semaine du 19 au 25 Juin 2008

Indépendant ? De qui ?

Question posée sur le nom de notre parti : indépendant ? De qui ? Nous répondons : indépendant de la classe capitaliste. Et donc des institutions à son service : Etat, gouvernement, Union européenne… L’indépendance de classe est la question clé pour toute organisation qui prétend représenter les ouvriers. Cela vaut pour l’organisation politique comme pour l’organisation syndicale.

La « position commune » CGT-CFDT-Medef-CGPME suscite un débat de fond qui touche à cette question.

Dans Le Journal du dimanche, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, déclare : « Je ne regrette ni la forme de notre engagement ni la position à laquelle nous sommes parvenus. A la conférence sociale du 19 décembre, convoquée par Nicolas Sarkozy pour une réforme de la représentativité syndicale et sur le temps de travail, syndicats et patronat ont dit qu’il n’y avait pas de raison de mélanger ces deux sujets. Malgré cela, François Fillon nous a ensuite ressaisis sur les deux thèmes. Nous avons négocié de nouvelles règles de la représentativité syndicale (…).

Nous nous sommes aussi mis d’accord pour qu’à titre expérimental (…) des accords d’entreprise puissent déroger aux contingents d’heures fixés par les branches. Or aujourd’hui , le Premier ministre di t que nous avons éludé le sujet. »

Bernard Thibault préconise donc la signature d’accords d’entreprise dérogatoires aux accords de branches. Non, il n’a pas « éludé le sujet », proteste-t-il ! Il faut lui en donner acte. Désormais, les patrons pourront, « entreprise par entreprise », imposer leurs horaires de travail ! Reconnaissant, le Medef affiche son soutien à Chérèque et Thibault… lequel s’en félicite : « Même le Medef tire le signal d’alarme. » Le journaliste l’interroge : « Au point de se joindre à vous mardi pour protester ? » Réponse de Thibault : « Nous n’allons pas demander l’impossible à Laurence Parisot. » Donc, si Laurence Parisot avait jugé « possible » de manifester le 17 juin, elle aurait été la bienvenue ?

Comment comprendre ?

Les travailleurs se syndiquent-ils pour défendre leurs intérêts particuliers ou des « positions communes » avec patrons et gouvernement ? Poser la question, c’est y répondre. La Charte d’Amiens de 1906 définissait les statuts de la CGT comme la « reconnaissance de la lutte de classe qui oppose (…) les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression (…) mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière ».

Formule qui conserve, à notre avis, toute son actualité.

On en revient à l’Union européenne. C’est elle qui, en application de l’article 137 du traité de Maastricht-Nice, vient de porter à 60 heures la durée hebdomadaire de travail qui peut être imposée… par dérogation, justement !

Alors faut-il, avec l’article 17 de la « position commune », ouvrir la voie à cette infâme possibilité ?

Ou bien faut-il suivre l’électorat ouvrier et populaire, et les syndicats d’Irlande ?

En disant non au traité de Lisbonne (qui reprend l’intégralité de l’article 137), ils ont remis les pendules à l’heure.

L’indépendance de classe des organisations commence par l’indépendance vis-à-vis de l’Union européenne.

Daniel Glückstein
Front Unique
 
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