;Les capitalistes ont bien compris le passage de la qualité à la quantité, d'une taxe aussi faible soit-elle sur les patrimoines financiers.
L'article ne se contente que du quantitatif pour les travailleurs. S'il est dit qu'une taxe ne « remet pas en cause la structure du capital », oui et ?
Oui, ce n'est pas parce qu'on ne revendique que des miettes qu'il ne faudra pas lutter. Et donc autant lutter pour autre chose que des miettes. Quid alors des « revendications ambitieuses » ? Lutter pour une société dans laquelle nous n'aurons pas besoin de lutter.
Si tant est que l'on puisse parler encore de réformisme dans le cas de la taxe Zucman, plutôt d'une comédie. Sauf à qualifier, p.ex., Giscard (président de la répu, 74-81) de réformiste avec son taux d'imposition sur les sociétés à 50%.
C’est pourquoi le réformisme modéré n’est pas une stratégie. C’est une impasse.
Le réformisme radical aussi...
L’histoire sociale l’a prouvé mille fois...
Dans la période actuelle, le réformisme, modéré ou radical, est une comédie.
Et le réformisme radical est de dire :
Et pour réellement gagner — pour imposer la justice fiscale, l’égalité, la redistribution — il faut viser plus haut, exiger plus fort, et construire la mobilisation de masse qui fasse trembler les fondations mêmes du pouvoir des riches.
La transformation de quantité, revendications et mobilisations des masses, en qualité, c'est grâce à un programme révolutionnaire, le Programme de transition.