manif du 17 septembre 2009

Message par ulm » 17 Sep 2009, 21:24

La manif devant la bourse du travail à l' appel de la fede de la chimie et de de la metallurgie CGT etait reussie. Elle a reuni environ 3000 personnes avec une peche d' enfer.Conti, good year, Michelin, molex, uti,new fabris etc...cela avait de la gueule! Bon discours de michael Wannen (good year) et xavier Mathieu. Presence de Nathalie et Arlette, OB, Montebourg, melanchon et meme hamon.
Par contre tres peu de sud, ils avaient appelé!

Et grosse presence d' extreme gauche. LO, NPA, AL et autres petits groupes par contre pas de POI. Un camarade de cette orga peut elle expliquer pourquoi?

Les gars etaient content d' etre la ça se sentaient.

On est reparti chez nous content et regonflé.
ulm
 
Message(s) : 123
Inscription : 08 Déc 2008, 16:12

Message par Zorglub » 18 Sep 2009, 01:34

Merci pour ce retour Les images au JT faisait plaisir, court extraits de Xavier Mathieu et de Wamen, irruption dans le palais Brongniart.
Petite précision, c'est Wamen, le délégué de Goodyear.
D'ailleurs qu'a-t-il dit en substance ? A-t-il ressorti qu'il fallait 'sauver les emplois' plutôt que la 'prime à la valise' (expression de la CGT) ?
Zorglub
 
Message(s) : 1259
Inscription : 27 Fév 2009, 01:26

Message par Vérié » 18 Sep 2009, 06:54

Je n'ai pas trop prêté attention aux autres discours, mais celui de Xavier Mathieu était très bien, il a repris, en plus court, celui de la fête de L'Huma et a été acclamé.

Même s'il y avait en effet des militants d'EG, l'immense majorité des manifestants était composée de travailleurs des boîtes concernées par les licenciements, et c'est cela qui donnait tout son caractère et son importance à la manif.

Vérié
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Sep 2007, 08:21

Message par pelon » 18 Sep 2009, 08:49

Dans la presse patronale :
(l'Usine Nouvelle a écrit :
Les salariés de l’automobile en colère, manifestent à Paris
Le 17 septembre 2009 par Raphaële Karayan
* Mots clés :  Renault, Valeo, PSA, Goodyear, Continental
Manifestation 17/09/2009

© DR

A l’appel de la CGT Métallurgie, la filière automobile s’était donné rendez-vous jeudi pour défendre l’emploi et dénoncer la « criminalisation de l’action syndicale ». Dans un contexte tendu après le sort réservé à Molex, le syndicat cherche à mobiliser « par la base ».

Plusieurs milliers de salariés - 6.000 selon la CGT, 1.700 selon la police – se sont rassemblés jeudi à Paris vers 11 heures, pour clamer leur colère contre les « licenciements boursiers » et les fermetures d’usines dans l’automobile, et réclamer la relaxe des salariés de Continental Clairoix condamnés à Compiègne pour la dégradation de la préfecture. Continental, Goodyear Amiens, Delphi, Peugeot Poissy, PSA Aulnay, Renault Flins et Cléon, Michelin Montceau les Mines, Trelleborg, Freescale, Valeo… Les salariés des constructeurs, des équipementiers et des sous-traitants ont défilé entre l’Opéra et la place de la Bourse, rejoints par des délégations de la chimie (Arkema Carling, Hutchinson) et même des services.

Plusieurs représentants des partis politiques de gauche et d’extrême-gauche étaient venus soutenir l’initiative, comme Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Melenchon (Parti de gauche), Cécile Duflot (Verts), Arnaud Montebourg (PS) et Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière).

Colère contre les actionnaires

Dans le cortège, à une banderole « Pour le maintien de l’emploi, interdiction des licenciements » répondait le slogan « C’est pas à l’Elysée, c’est pas à Matignon, c’est pas dans les salons qu’on obtiendra satisfaction ». Et c’est dans l’enceinte du Palais Brongniart, place de la Bourse, qu’ont pénétré symboliquement les manifestants. C’était chaud, aussi, devant l'Autorité des marchés financiers de l’autre côté de la rue. « Travailleurs unis contre actionnaires voyous », un calicot qui résumait bien l’état d’esprit comme les revendications des syndicalistes pour une « autre politique industrielle ».

« On veut qu’ils redistribuent les profits plus équitablement », réclame Didier Delsart, délégué syndical CGT chez Hutchinson à Sougé-le-Ganelon, qui fabrique des joints d’étanchéité pour l’automobile. Dans son discours au micro, un responsable CGT fustigeait lui aussi les licenciements boursiers : « Les gesticulations du gouvernement agacent tout le monde. La situation financière des sous-traitants de l’automobile de rang 2 et 3 n’a pas été prise en compte. Il ne place pas l’emploi au centre de ses préoccupations mais les profits ! ».

Action du gouvernement : « personne n’est dupe »

Tout le monde est d’accord. Et parmi les participants, le message c’est « personne n’est dupe » quant à l’action du gouvernement. Une issue positive la reprise de Molex par HIG ? Vue sous le prisme de l’emploi (15 à 20 salariés conserveront leur emploi sur 283), pas vraiment. « Il n’y a aucune action du gouvernement, juste des belles phrases, déplore un militant Sud. Jamais ils n’interdiront les licenciements. Que les actionnaires soient étrangers ou français n’y change rien, les patrons passent en force. »

« Christian Estrosi est en place pour faire de la communication, il la fait, condamne Jean-Luc Mélenchon. Le gouvernement actuel brasse du vent. Il a échoué à tous les tests sur la protection de la souveraineté industrielle. Prenez Molex ; malgré les luttes, l’entreprise est dépecée et l’Etat est deux fois coupable : en envoyant aux investisseurs un message d’impunité, et en abandonnant les gens. »

Pas d’union intersyndicale

Organisée à l’appel de la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT, qui pointait du doigt les stratégies inefficaces des confédérations jusqu’à présent, jugées trop divergentes, la manifestation n’a pas réussi à rallier les autres fédérations syndicales. La CGT était quasiment seule dans les rangs, gonflés par quelques représentants de Sud. Pourtant, « toutes les filières automobiles étaient invitées à participer », regrette Jean-Luc, délégué syndical CGT à Renault Cléon. Tout comme il ne fait pas confiance à l’Etat, il remet aussi en cause les directions syndicales et revendique une solution qui viendra « de la base ». Comme pour lui donner raison, selon l’AFP, Bernard Thibault n’était pas venu soutenir la manifestation…

Eric Dufaud, délégué syndical Sud chez Téléperformance, venu apporter son soutien « à tous les PSE », tempère. « C’est une belle mobilisation, et ce n’est qu’un début, même s’il serait temps de lancer un mouvement national ».

La CGT veut aller vite pour ne pas faire retomber le soufflé et appelle à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 7 octobre et à un mouvement le 22 octobre pour « l'avenir des emplois et de l'industrie ». Objectif ultime : la grève générale.

Une grève générale qui viendrait de la base, Arlette Laguiller y croit toujours, malgré une certaine impatience. « Il faut qu’il y ait un plan plus précis des confédérations syndicales, qu’on arrête de faire des calendriers de lutte par secteur », préconise-t-elle.



« Criminalisation des actions syndicales »

Six pour tous, tous pour six. Outre le sort de Molex, c’était celui des « six de Continental » Clairoix, site fermé depuis, qui suscitait l’émoi ce matin. Ils ont écopé le 1er septembre de peines de prison de 3 à 5 mois avec sursis pour les dégradations commises à la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier. L’intersyndicale du site conteste par ailleurs le jugement qui intime à ces six salariés d’indemniser la totalité des dégradations, au titre du principe de la responsabilité collective. Ils ont fait appel.

« On sent une technique mise en œuvre pour intimider », estimait Jean-Luc Mélenchon.

Dans le cortège, les manifestants, solidaires, comprennent le geste et craignent une « criminalisation de l’action syndicale ».

pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par Crockette » 18 Sep 2009, 10:21

et bernard Thibault, DUIGOU, Maurad Rabhi, Dumas etc, ils étaient là aussi ? :33:
Crockette
 

Message par ulm » 18 Sep 2009, 20:05

Allez crockette, on se fait plaisir! =D> :rofl: NON! Ces gens avaient surment autre chose à faire :bleh: :bleh:

Sinon verié, etant un tavailleur de force je suis toujours surpris par la presence de militants non travailleur de force :rotfl:bref dans ma province l' extreme gauche n'est pas aussi nombreuse, les prolos si!
ulm
 
Message(s) : 123
Inscription : 08 Déc 2008, 16:12

Message par Crockette » 21 Sep 2009, 13:00

oui ULM "je me fais plaisir"

mais si tu lis les deux posts ci dessus de POLO, c'est pas une question individualiste pour "me faire plaisir" mais une vraie question pour identifier à quel niveau les ouvriers et meployés du bas de l'échelle sont étouffés dans leurs revendications.


perso j'en ai absolument rien à foutre que la CGT confédérale renégocie un plan de réindustrialisation de la FRANCE,

et pourquoi j'en ai rien à foutre ??


parce que la place d'un permanent syndical à fortiori confédéral de la CGT, sa place c'est dans les manifs et pas dans les salons feutrés de l'élysée ou matignon.

voilà ULM je me suis fait encore plaisir... ;)


ça fait des années que je me bats pour que la CGt dénonce les journées de 12h, les horaires coupés, l'annualisation du temps de travail, les semaines de 48h, les entretiens individuels d'évaluation, la libre séparabilité, les heures d'équivalences, la généralisation du travail de nuit, le travail au forfait les contrats de travail merdique, etc, etc.

mais je m'aperçois que tout cela tous ces problèmes de terrain et de lutte des classes, ça les concerne pas !!! eux ils sont bien au chaud ds leur bureau, ds les salons, ds le sconférences d epresse ds les caisses paritaires, etc, qu'est qu'ils en ont à cirer ? hein ULM ? :sleep:
de plsu la CGT organise régulièrement des débats courtois et sympas avec le medef ...alors oui je crois que les memebres du bureau confédéral de la CGT sont sourds e aveugles sur la détresse des travailleurs.
Crockette
 


Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)