a écrit :une part de l'absenteisme est dûe au fait que les enfants ne supportent plus ou ne peuvent plus aller à l'école.
Oui, pour les ados, en tout cas, c'est une lapalissade.
Mais est-ce que parce que l'école les stresse ? C'est ton interprétation.
C'est souvent parce qu'elle les emmerde royalement.
Si t'as une solution, ceci dit... :hinhin: Tu feras un paquet d'heureux, des élèves, des profs comme des parents...
Une chose est sûre, la solution qui revient comme les haricots et qui est brandie par tous les gouvernements depuis 15 ans et qui consiste à attraper les parents par les
couilles allocs, c'est n'importe quoi. Pour les parents, j'appelle ça la double peine.
PS : quant au durcissement disciplinaire que tu ressentirais dans l'école d'aujourd'hui par rapport à celle de ta jeunesse... Je ne sais pas quel âge tu as, ni si tu compares des cas comparables au delà des décennies, mais ça me semble on ne peut plus flou... et faux pour le coup ce genre de "sensations".
PPS : Je suis en train de lire l'autobiographie de Kropotkine, je suis effarée de la violence qui suinte de son école de jeunes pages de la haute noblesse russe en 1857. Et pourtant, il dit que c'est un peu plus respirable depuis que Nicolas Ier est mort ! Ils subissent des sévices (si je sais encore lire entre les lignes, j'ai cru comprendre des viols même en guise de bizutage de la part des élèves de classe terminale), une éducation à la schlague... mais en retour et c'est humain, ils peuvent se comporter comme les pires cancres et en mettre plein la tête à certains "profs", plus militaires que profs cependant.
Bref, impossible de généraliser et encore plus de chiffrer ces histoires d'autorité, de laxisme, peu importe par quel bout on le prend... On a tous généralement l'impression plutôt inverse de la tienne ("quand même nous, on aurait pas osé faire ou dire ça à nos profs...") et souvent, ça n'est pas plus vrai... On oublie simplement toutes les petites et grosses saloperies qu'on a pu faire à certains profs.