
La direction de la SNCF a annoncé vouloir augmenter de près de 300 % le prix des réservations que payent les cheminots quand ils empruntent le train. De telle façon à ce que sur beaucoup de trajets, les cheminots payeront plus que par exemple, un militaire. D’un autre côté, l’URSSAF a annoncé vouloir obligé les cheminots à déclarer leurs voyages de façon à ce que les cheminots payent de lourdes taxes. Ils payeraient donc deux fois, une fois au guichet, l’autre fois aux services des impôts.
Dans un contexte où l’on annonce des baisses d’impôts pour les industriels (suppression de la taxe professionnelle) et des plans de soutiens aux grands groupes capitalistes qui se chiffrent en centaines de milliards, cette annonce passe d’autant plus mal chez les cheminots. Encore moins quand on connaît la faiblesse des salaires cheminots qui pour certains, sont inférieurs au SMIC.
En ce moment, une pétition initiée par les organisations syndicales circulent dans les services. Un bon nombre de cheminots, y compris les moins combatifs, défendent la perspective d’une grève reconductible si la direction de la SNCF ne reculerait pas.
A titre d’exemple, les parlementaires, qui bénéficient de la gratuité permanente en 1ère classe sur tous les trains nationaux, ne sont pas inquiétés.
Le mécontentement est grand sur ce sujet à la SNCF car les facilités de circulation sont perçus pour beaucoup comme un (ou le) des derniers acquis sociaux cheminots. Ce n'est pas la première fois qu'elles sont remises en cause, mais les dirigeants de la SNCF ou les gouvernements ont systématiquement du reculer jusqu'à présent devant les cheminots.
Osons espérer qu'en 2009, qu'une nouvelle fois, il en sera ainsi.
Dans un contexte où l’on annonce des baisses d’impôts pour les industriels (suppression de la taxe professionnelle) et des plans de soutiens aux grands groupes capitalistes qui se chiffrent en centaines de milliards, cette annonce passe d’autant plus mal chez les cheminots. Encore moins quand on connaît la faiblesse des salaires cheminots qui pour certains, sont inférieurs au SMIC.
En ce moment, une pétition initiée par les organisations syndicales circulent dans les services. Un bon nombre de cheminots, y compris les moins combatifs, défendent la perspective d’une grève reconductible si la direction de la SNCF ne reculerait pas.
A titre d’exemple, les parlementaires, qui bénéficient de la gratuité permanente en 1ère classe sur tous les trains nationaux, ne sont pas inquiétés.
Le mécontentement est grand sur ce sujet à la SNCF car les facilités de circulation sont perçus pour beaucoup comme un (ou le) des derniers acquis sociaux cheminots. Ce n'est pas la première fois qu'elles sont remises en cause, mais les dirigeants de la SNCF ou les gouvernements ont systématiquement du reculer jusqu'à présent devant les cheminots.
Osons espérer qu'en 2009, qu'une nouvelle fois, il en sera ainsi.