A la SAM, près de Decazeville...

A la SAM, près de Decazeville...

Message par com_71 » 26 Nov 2021, 18:40

afp, Daniel MARTINEZ, ven. 26 novembre 2021 a écrit :Fermeture entérinée de la SAM, sous-traitant de Renault, les salariés occupent l'usine

L'équipementier automobile SAM, qui emploie 350 personnes dans le bassin d'emploi sinistré de Decazeville, va immédiatement cesser son activité, a décidé vendredi le tribunal de commerce de Toulouse, alors que les salariés occupent l'usine et que des élus expriment leur "indignation".

"Ayant pris acte de la position de Renault", qui a refusé de soutenir l'unique projet de reprise, le tribunal "met fin (...) à la poursuite d'activité autorisée jusqu'au 10 décembre 2021, dans le cadre de la liquidation judiciaire", écrit-il dans son jugement.

Reprise en 2017 par le groupe chinois Jinjiang, la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), installée à Viviez sur les hauteurs de Decazeville, dans l'Aveyron, avait été placée en redressement judiciaire le 10 décembre 2019, puis, le 16 septembre dernier, en liquidation judiciaire avec prolongation d'activité jusqu'au 10 décembre.

Pour le tribunal de commerce, "il conviendra" de "procéder aux licenciements tels que prévus" dans le code du commerce, "ainsi qu'aux opérations de liquidation prévues" également dans ce code pour ce type de situation.

Unique donneur d'ordre de la SAM, Renault a sonné le glas des espoirs des salariés en refusant mardi de soutenir le seul projet de reprise de son sous-traitant par un de ses ex-dirigeants, Patrick Bellity, estimant qu'il "ne présentait pas les conditions de pérennité et de sécurité nécessaires". Ce plan de reprise était soutenu financièrement par l'Etat et la région Occitanie.

Le constructeur automobile "poursuivra le dialogue avec les salariés de SAM afin de leur proposer des solutions alternatives d'emploi au sein du Renault Group", a-t-il aussi assuré.

- "Dégoût" -

Vendredi à l'usine, les salariés ne baissaient pas les bras.

"L'assemblée générale vient de décider à l'unanimité de poursuivre l'occupation de l'usine, de ne pas respecter la décision de justice totalement illégale. Ils sont déterminés et ils ne lâcheront rien", a déclaré David Gistau, responsable départemental de la CGT.

L'occupation va se "poursuivre jusqu'à ce que nous puissions obtenir ce que nous exigeons, à savoir que Renault et l'Etat respectent leurs engagements sur le maintien de 250 emplois et de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires", a-t-il dit.

"Pour nous déloger, il faudra qu'ils emploient la force!", a-t-il averti.

Après leur assemblée générale, les salariés ont fondu du métal sur la D 840, la route qui passe devant la SAM, avant de regagner l'usine.

La présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga a quant à elle dénoncé "la décision prise par Renault, qui précipite la fermeture de la SAM malgré le soutien de neuf millions d'euros de l'Etat et de la Région apporté au projet de reprise".

Dans un communiqué, elle "renouvelle son soutien aux salariés et salue leur mobilisation exceptionnelle pour sauver la fonderie".

- "Le mal est fait!" -

Arnaud Viala, président LR du Conseil départemental de l'Aveyron, a de son côté exprimé sa "colère". "C'est un grand désarroi, une grande tristesse pour les salariés qui se sont mobilisés et pour le bassin decazevillois. Je ne suis pas surpris. Je suis très en colère contre tous les paramètres qui ont conduit à cette décision", a-t-il déclaré à l'AFP.

Pour le maire DVD de Decazeville, François Marty, "on ne compte pour rien, maintenant le mal est fait!"

"J'ai mis le président de la République et le Premier ministre devant leurs responsabilités. On ne peut pas toujours se cacher derrière le PDG de Renault, entreprise dont le premier actionnaire est l'Etat", a déclaré de son côté le leader de la CGT, Philippe Martinez.

Une manifestation de soutien aux salariés de la SAM a réuni jeudi soir à Viviez 1.200 personnes, selon la préfecture, 3.000 selon les syndicats, en présence de M. Martinez.

https://fr.news.yahoo.com/fermeture-ent ... 15482.html
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 27 Nov 2021, 07:33

Salut camarades,

J'ai habité enfant Decazeville ou La Sala en occitan, je connais la ville et la liquidation de L'équipementier automobile SAM, 350 travailleurs sur le carreau, c'est un vrai désastre pour la région pour le profit des capitalistes !

Depuis la fin de l'exploitation du charbon, des luttes héroïques, traditions de luttes ouvrières, il ne restait pas grand chose comme emploi ! D'ailleurs pour le charbon a inspiré cette chanson célèbre dans le coin, d'un poème de Joan Bodon, "Los carboniers de la Sala", soit les mineurs de Decazeville !

manif-mineurs-oc-61-62.jpg
"Carbonièrs de la Sala en lucha ! "
manif-mineurs-oc-61-62.jpg (130.79 Kio) Consulté 7963 fois

Sur la banderole est écrit "Vive la Solidarité, nous ne nous laisserons pas tordre !"

https://www.youtube.com/watch?v=VNJWWrFlzZ0

En occitan -
Los carbonièrs de la Sala
Occitans sens lo saber
Cantan l’Internacionala
La cançon dèl desèsper.
Del punh sarrat que se lèva
Saludèm l’acordéon
Cal comprend la nòstra grèva*
Jaurés ès al Panteon.
Luchas grandas d’un còp èra
La policia dins Aubinh
Per saquejar la misèria
Quand trigossèran Watrin.
La plegarem pas l’esquina
Ajudas-nos, paisans
Volem gardar nòstra mina
Lo pan de nòstres enfants.
Cantem l’Internacionala
La cançon de nòstre espèr
Los carbonièrs de La Sala
Nos an mostrat lo dever.

* grèva deus carbonièrs de La Sala en 1962
Paraulas de Joan Bodon
Musica de Mans de Breish


En français -
Les mineurs de decazeville
Occitans sans le savoir
Chantent l’Internationale
La chanson du désespoir
Du poing serré qui se lève
Ils saluent l’accordéon
Qui comprend notre grève* ?
Jaurès est au Panthéon
Grandes luttes d’autrefois
La police dans Aubin
Pour maltraiter la misère
Quand ils ont défenestré Watrin
Nous ne plierons pas l’échine
Aidez-nous, paysans
Nous voulons garder notre mine
Le pain de nos enfants
Chantons l’Internationale
La chanson de notre espoir.
Les mineurs de Decazeville
Nous ont montré notre devoir

*grève des mineurs de Decazeville en 1962


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 02 Déc 2021, 18:13

Salut camarades,

Manifestation pour la SAM : "On n'a plus rien, on va crever !"
jeudi 2 décembre 2021

Grande mobilisation ce mercredi à Decazeville en Aveyron. 5000 personnes dans les rues pour soutenir les salariés de la SAM, à l’appel de la CGT. Il y a une semaine, l’usine de fonderie automobile a été placée en liquidation judiciaire, entrainant le licenciement des 333 salariés du site. Mais depuis, la lutte s’organise. Les salariés ne croient pas aux promesses d’aides au reclassement promises par Renault.

Pour plus d'infos sur le site de sud Radio !

https://www.sudradio.fr/societe/manifes ... -va-crever

Fraternellement,
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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 09 Déc 2021, 14:36

Salut camarades,

SAM – Decazeville : les travailleurs contre la fermeture
08 décembre 2021, dans le journal Lutte Ouvrière n° 2784
Correspondant LO

https://journal.lutte-ouvriere.org/2021 ... 90875.html

Le tribunal de commerce de Toulouse a décidé la cessation immédiate des activités de la SAM, fonderie du bassin de Decazeville, dans l’Aveyron, à la date du 10 décembre. À la suite de l’annonce de cette décision, qui condamne une usine et 350 emplois, les salariés ont bloqué l’établissement.

Mercredi 1er décembre, plus de 4 000 personnes se sont rassemblées malgré la pluie, pour soutenir les salariés et faire entendre leur colère. L’ensemble de la ville s’est sentie concernée. Les magasins, ainsi que les crèches, les écoles et autres services publics, ont fermé. Les agriculteurs sont venus défiler avec leurs tracteurs.

Renault, qui refuse tout projet de reprise, a une grande part de responsabilité dans ce qui arrive. Le gouvernement, lui, laisse faire, disant que Renault doit mettre les moyens pour trouver des solutions permettant de reclasser les salariés de cette usine. Lâchés par leur seul donneur d’ordres depuis plusieurs années, ainsi que par le gouvernement qui ne parlent que de primes ridicules, les 350 salariés se sentent trahis.

L’usine est occupée en attente de décisions. Beaucoup ne veulent pas que leur outil de travail et leur emploi soient définitivement démolis. Ils sont décidés à se battre, à faire sentir leur détermination et à faire entendre leur droit de travailleurs à vivre dignement.


Fraternellement,
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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 24 Déc 2021, 09:53

Salut camarades,

Le chevalement de Decazeville un des symboles de la lutte des mineurs durant l’hiver 61/62 s’habille en #JeSuisSam !

Je suis Sam.jpg
A Decazeville (La Sala)
Je suis Sam.jpg (28.78 Kio) Consulté 7778 fois


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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 31 Jan 2022, 18:22

Salut camarades,

Il n'y a pas de happy end comme dans la bande dessinée sous le joug du Capitalisme, que la lutte qui doit payer pour les travailleurs et leur survie, on espère tous une sortie de l'impasse ! Vive la solidarité ouvrière...

"On a vécu 40 ans avec des copains, c'est presque une famille. On vit en commun, on se remonte le moral. On veut que cette usine redémarre".

SAM en Aveyron : 70 jours d'occupation de l'usine par les salariés
Publié le 30/01/2022
Écrit par Juliette Meurin

https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 40678.html

Depuis 70 jours des salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) se relaient pour occuper leur usine. Ils refusent d’abandonner leur outil de travail. L’entreprise a été placée en liquidation.

Ils luttent depuis des années pour sauver leurs emplois. Les salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) ont presque tous reçu leur lettre de licenciement. Et pourtant, ils ne veulent pas abandonner. Certains se relaient depuis 70 jours pour occuper l’usine. Comme Yvon Marre, plus de 40 ans d'ancienneté à la SAM. Il vient tous les jours. "On a vécu 40 ans avec des copains, c'est presque une famille. On vit en commun, on se remonte le moral. On veut que cette usine redémarre".

Des difficultés depuis plusieurs années

La SAM est une fonderie installée sur les hauteurs de Decazeville, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Rodez (Aveyron).

L'usine fabriquait des pièces pour le secteur automobile. Son principal donneur d’ordre était Renault.

Reprise en 2017 par le groupe chinois Jinjiang, la SAM avait été placée en redressement judiciaire le 10 décembre 2019. Le 26 novembre dernier, le tribunal de commerce de Toulouse a acté la cessation d'activité et la liquidation de l'entreprise, après le refus du groupe au losange de soutenir
l'unique projet de reprise.

L'espoir d'un mystérieux repreneur

Un espoir est né il y a quelques jours, la présidente de la région Occitanie a indiqué avoir une piste sérieuse pour un repreneur sans toutefois citer de nom. Les syndicalistes veulent en savoir plus. "Un projet semble se concrétiser, dit David Gistau, on veut des précisions sur le type d'activité et sur le nombre de salariés repris. En tous les cas, on voit que l'on a eu raison de mettre l'outil de production sous protection" explique le représentant CGT.

on protège notre outil de travail sinon ils vont tout nous prendre, tout vendre.

Mimi Carles, salariée de la SAM depuis 34 ans

Mimi Carles, 34 ans de carrière vient, elle aussi, tous les jours à l'usine depuis 70 jours. "On est tous unis, c'est ça qui nous fait tenir, dit elle. On sait ce qu'on veut, on protège notre outil de travail sinon ils vont tout nous prendre, tout vendre. Si on tourne le dos, c'est fini, tout est dépouillé. On veut que cette usine continue à vivre. Tant que l'on a pas de concret on est là. Depuis que l'on a barricadé la SAM, que l'on a tout fermé cela me fait penser à Astérix et Obélix. Le village gaulois qui se bat contre les gens là-haut qui délocalisent tout. Après j'espère qu'à la fin il y aura un grand repas. Pour les sangliers on n'aura pas de mal à en avoir, on a assez de chasseurs".

Une happy end comme dans la bande dessinée, voila ce que souhaite cette salariée qui se bat surtout pour les autres, pour le bassin de Decazeville, car elle sera bientôt à la retraite.


Fraternellement,
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Re: A la SAM, près de Decazeville...

Message par Gayraud de Mazars » 10 Avr 2022, 03:54

Salut camarades,

FONDERIES SAM DECAZEVILLE
(Correspondants. "L'Anticapitaliste"- Hebdo. 9.4.2022)

Le 29 mars, un tribunal réuni à Rodez a ordonné aux anciens et anciennes salariéEs de la SAM l’évacuation de leur usine au plus tard le 5 avril à 14 heures. Mais les salariéEs ont décidé en assemblée générale réunie à plus de 200 l’après-midi de l’annonce de la décision de ne pas la respecter. L’occupation, démarrée le 22 novembre 2021 et poursuivie sans discontinuer, se poursuit.

Une exception parmi toutes les résistances aux mauvais coups, le collectif de lutte agrégeant depuis des années touTEs les salariéEs autour du seul syndicat présent dans l’usine, la CGT, ne s’est pas disloqué après les lettres de licenciement reçues.

Quelques espoirs demeurent

Alors qu’une nouvelle activité de sous-traitance automobile semble maintenant exclue, un espoir d’obtenir des contreparties aux licenciements demeure. Même le préfet avait reconnu que la revendication d’indemnités supra légales était légitime, tout en précisant bien sûr que ce n’était pas sa responsabilité mais celle de Renault. Et Renault est devenu depuis la liquidation de l’usine complètement absent. Pas l’ombre d’un début de contact !
Il subsiste aussi l’espoir d’une reprise du site, machines et salariéEs, par des investisseurs en capacité de produire aussi pour d’autres filières que l’automobile. C’est la région Occitanie présidée par la PS Carole Delga, relayée sur place par le conseiller régional du PCF allié dans sa majorité, qui entretient cet espoir ténu. Tout en précisant que rien de concret ne pourrait être fourni avant plusieurs mois et sans s’engager sur le nombre de salariéEs repris.

Pendant ce temps, les mandataires liquidateurs, c’est leur nom officiel, rôdent pour faire valoir les intérêts des créanciers sans oublier le leur car il faut bien que ces sinistres personnages se paient grassement. Et ils n’ont cessé depuis des semaines d’avancer chaque fois davantage leurs positions avec l’aide active des pouvoirs publics. Le 25 janvier ils avaient déjà obtenu la levée par les grévistes du blocage de la route départementale, mis en place deux mois auparavant aux abords de l’usine.

Plus significative a été l’obtention le 17 mars, par les mandataires liquidateurs, de l’arrêt du fonctionnement des fours à fusion de l’usine. C’est au nom de la préservation de l’outil de travail que ces fours avaient été maintenus à 650 degrés pour conserver en état de fusion les près de 20 tonnes d’aluminium présents dans l’usine. Le prétexte avancé auprès du préfet par les liquidateurs était que cela coûtait trop cher en électricité !

Indignation générale

Et bien sûr, cela ne leur a pas suffi. C’est l’évacuation pure et simple de l’usine qu’ils voulaient, ce qu’ils viennent d’obtenir du tribunal de Rodez. Pas de doute, l’évacuation a pour but de permettre le plus vite possible la vente des machines et bâtiments pour rembourser dettes et créanciers. Une leçon de choses en vraie grandeur : la propriété privée avant l’emploi et des ­possibilités même ténues de reprise.

Dans le bassin de Decazeville, c’est l’indignation générale. La résistance de la SAM tient parce qu’il y a un soutien de la population autour. Dans un bassin d’une dizaine de milliers d’habitantEs, les rassemblements qui se tiennent autour de l’usine une ou deux fois par mois réunissant chaque fois plus de deux mille participantEs. Il faut noter l’engagement très concret de la Confédération Paysanne affirmant son soutien « à ses camarades ouvriers ; seuls nous ne pouvons rien, unis nous pouvons tout ! »

Tous les éluEs, à l’exception de la députée LREM, font part de leur opposition même si cela va de pair avec une violente dénonciation de la CGT par le candidat RN aux législatives. Les mandataires liquidateurs ont cru nécessaire de publier un communiqué où ils pleurnichent contre ces élus qui « remettent en cause une décision de justice et justifient une occupation illicite. »

Le rassemblement du mardi 5 avril devant la SAM devait exprimer une démonstration massive de soutien à la poursuite de l’occupation et au refus d’appliquer cette décision de justice inique.

Cette menace d’évacuation intervient à moins d’une semaine de l’élection présidentielle. Quelle fin pour ce premier mandat de Macron ! Il avait commencé en 2017 en affrontant les grévistes du sous-traitant automobile GM&S à La Souterraine qui menaçaient de tout faire péter. Il termine donc par la SAM.

Oui, il n’y pas d’autre moyen pour faire valoir nos droits que la lutte et la résistance collectives.


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