Chômage dans les verreries

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Arc International et Duralex passent au chômage partiel

Les deux verriers ne peuvent pas faire face à l’explosion des coûts de l’énergie. Arc International et Duralex passent au chômage partiel

Est-ce un signal pour les verriers spécialisés dans les bouteilles, pots et flacons ? Après Arc International qui instaure deux jours de chômage partiel par semaine, de septembre à décembre, pour 1600 de ses 4600 salariés à Arques (Pas-de-Calais), Duralex a annoncé, jeudi 1er septembre, sa décision de mettre son four en veille pour une durée de quatre mois au minimum à compter de novembre.

Les salariés sont mis au chômage partiel. Industrie à feu continu, une verrerie ne peut pas arrêter ses fours. Implanté à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), le spécialiste du verre trempé, confronté à l’explosion des coûts de l’énergie, entend ainsi préserver ses finances tout en répondant aux appels du gouvernement à limiter les consommations d’énergie durant l’hiver. « Produire au tarif de l’énergie au prix du jour générerait des pertes intenables. Limiter notre consommation d’énergie dans la période qui s’amorce nous permet donc de préserver l’activité et l’emploi de Duralex », indique José-Luis Llacuna, le président de l’entreprise qui affirme disposer d’un stock suffisant pour poursuivre « normalement » son activité commerciale durant cette période.

Créée en 1945 par Saint-Gobain et reprise par International Cookware (Pyrex) en janvier 20221, l’entreprise, connue de tous les écoliers qui jouent au jeu de l'âge avec les célèbres verres, emploie 250 salariés et a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 23,4 millions d’euros. Le groupe est devenu la Maison française du verre en 2022. Duralex indique disposer d’une « couverture tarifaire déjà contractée sur l’électricité » pour le deuxième trimestre 2023.