J'ai comparé LO à une secte et Freud à Marx... Allons bon... N'importe quoi.
Il n'y a rien à faire avec ceux qui ne veulent pas lire, je ne perdrai donc pas mon temps.
(canardos @ lundi 30 janvier 2012 à 11:15 a écrit : mais si, Gaby, à la fin le psy dit bien que le pédophile défend le droit au plaisir de l'enfant...
Est-ce que c'est ce dont je discute ? A qui réponds-tu ? Que dis-tu à l'analogie avec les communistes ? Autant dire à ce compte qu'on doit juger les communistes (et à travers eux, leur méthode) par leur courant majoritaire... Et Dieu sait les horreurs que ceux-ci ont défendu...
Je maintiens qu'il y a deux discussions. D'abord que ce documentaire ne peut prétendre attaquer la psychanalyse, mais ceux qui sont interviewés seulement. Ensuite sur l'honnêteté du montage, par rapport à l'opinion qu'on peut avoir des guignols à qui l'on tend le micro...
- Gaby
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a écrit :
Dans Encore Ed. du seuil 1975
« Le sexe féminin a un caractère d’absence, de vide, de trou qui fait qu’il se trouve être moins désirable que le sexe masculin »
….
Dans ce qu’il en est de la jouissance, il n’y a qu’un niveau élémentaire. La dernière fois, j’ai promu qu’elle n’était pas un signe de l’amour. C’est ce qui sera à soutenir, et qui nous mènera au niveau de la jouissance phallique. Mais ce que j’appelle proprement la jouissance de l’Autre en tant qu’elle n’est ici que symbolisée, c’est encore autre chose, à savoir le pas-tout que j’aurai à articuler.
La femme n’entre en fonction dans le rapport sexuel qu’en tant que mère. […] A cette jouissance qu’elle n’est pas toute, c’est-à-dire qui la fait quelque part absente d’elle-même, absente en tant que sujet, elle trouvera le bouchon de ce a que sera son enfant.
« Il n’y a de femme qu’exclue par la nature des choses qui est la nature des mots, et il faut bien dire que s’il y a quelque chose dont elles-même se plaignent assez pour l’instant, c’est bien de ça – simplement, elles ne savent pas ce qu’elles disent, c’est toute la différence entre elles et moi.
…..
Ce qui laisse quelque chance à ce que j’avance, à savoir que, de cette jouissance, la femme ne sait rien, c’est que depuis le temps qu’on les supplie, qu’on les supplie à genoux – je parlais la dernière fois des psychanalystes femmes – d’essayer de nous le dire, eh bien motus ! On n’a jamais rien pu en tirer. Alors on l’appelle comme on peut, cette jouissance, vaginale, on parle du pôle postérieur du museau de l’utérus et autres conneries, c’est le cas de le dire. Si simplement elle l’éprouvait et n’en savait rien, ça permettrait de jeter beaucoup de doutes du côté de la fameuse frigidité
Si la libido n’est que masculine, la chère femme, ce n’est que de là où elle est toute, c’est-à-dire là d’où la voit l’homme, rien que de là que la chère femme peut avoir un inconscient. Et à quoi ça lui sert ? Ça lui sert, comme chacun sait, à faire parler l’être parlant, ici réduit à l’homme, c’est-à-dire – je ne sais si vous l’avez bien remarqué dans la théorie analytique – à n’exister que comme mère.
Dans « La relation d’objet Paris Seuil 1994 » à propos des sexes masculin et féminin :
« c’est un fait, quelque chose dont l’usage symbolique est possible parce qu’il se voit, qu’il est érigé. De ce qui ne se voit pas, de ce qui est caché, il n’y a pas d’usage symbolique possible. »
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