h1n1

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Lao She » 07 Sep 2009, 17:05

(nicoestla @ dimanche 6 septembre 2009 à 09:27 a écrit :
a écrit :La souche H5N1 de la grippe aviaire a muté et serait plus à même d'infecter les êtres humains, ont annoncé jeudi des chercheurs américains. Le virus pourrait provoquer une épidémie mondiale.

La souche H5N1 du virus de la grippe aviaire a muté en une forme plus à même d'infecter les êtres humains, ont indiqué  jeudi  des chercheurs américains qui ajoutent que la mue ne l'a pas encore transformé en une souche pandémique.

Ces changements sont inquiétants, relève cependant le Dr Yoshihiro Kawaoka, de l'université du Wisconsin-Madison.

"Nous avons identifié un changement spécifique qui pourrait permettre à la grippe aviaire de se développer dans les voies respiratoires supérieures des humains", a-t-il dit.

Cette mutation est présente sur la totalité des échantillons prélevés récemment sur des oiseaux malades d'Afrique et d'Europe, souligne l'étude dirigée par Kawaoka que publie le PLoS Pathogens, publication de la Bibliothèque publique des sciences (Public Library of Science).

"Je n'aime pas faire peur à la population mais il est important que la communauté scientifique comprenne ce qui est en train de se produire", a poursuivi Kawaoka, joint par téléphone.

La température corporelle des oiseaux est d'environ 41°C tandis que celle des humains est d'environ 37°, et même 33° dans le nez et dans la gorge, voies d'infection virale.

"De ce fait, le virus de la grippe aviaire ne se développe normalement pas bien dans le nez ou dans la gorge des humains", explique Kawaoka. La mutation mise en évidence par son équipe permet au virus H5N1 de mieux supporter les températures plus basses. "A l'évidence, il faudra d'autres mutations pour que le virus prenne une forme pandémique. Nous en ignorons le nombre."

Depuis sa réapparition, en 2003, le virus H5N1 de la grippe aviaire, qui frappe essentiellement des oiseaux, a déjà infecté 329 personnes dans douze pays, tuant 201 malades.

Il se transmet très rarement d'une personne à une autre, mais s'il acquiert la possibilité de le faire, il pourrait alors probablement provoquer une épidémie mondiale.


Dans ce cas ce serait vraiment très grave, puisque comme tout le monde sait la mortalité de ce virus est très élevée

L'article que tu cites date de 2007 !!!

La mutation du H5N1 pourrait provoquer une épidémie
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 5 octobre 2007, mis à jour à 07:42 - mis à jour le 25/10/2007
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/...mie_467016.html
Donc à prendre avec prudence.
Lao She
 
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Message par nicoestla » 07 Sep 2009, 17:55

oui, cela fait 2 ans, je n'avais pas vu....comme quoi avec internet faut faire gaffe. Remarque on peut comprendre maintenant que l'oms s'attendait a une pandemie h5n1 qui du coup n'est pas venue. A la place le h1n1 est apparu.
nicoestla
 
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Message par Zorglub » 09 Sep 2009, 14:14

Le la boratoire chinois Sinovac annonce un vaccin monodose, au contraire des vaccins occidentaux à deux doses, avec un essai clinique sur 1600 personnes mais sans études indépendantes. Un deuxième essai clinique est en cours et le gouvernement chinois a fait une première commande de 3,3 millions de doses.

Article Futura
Zorglub
 
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Message par nicoestla » 16 Sep 2009, 09:25

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009...#ens_id=1185166

a écrit :Alors que le nombre de cas se multiplie et que la France enregistre son premier décès d'une personne sans antécédent médical, les professeurs Patrick Berche, doyen de la faculté de médecine Paris-V Descartes et chef du service de bactériologie-parasitologie-virologie à l'hôpital Necker, et Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital de la Timone à Marseille, font le point sur les dernières informations concernant le virus H1N1.

La France vient d'enregistrer son premier décès d'un porteur du virus H1N1 sans antécédent médical. Doit-on s'inquiéter ?

Didier Raoult : Une chose est sûre, il ne s'agit pas d'une "grippette". Cette grippe est unique, elle suit un schéma particulier jamais vu jusqu'à présent. Je rentre tout juste d'un congrès international sur la grippe aux Etats-Unis. Les travaux présentés ont mis en évidence que deux Américains décédés de la grippe A étaient porteurs d'une mutation. Cette mutation n'explique peut-être pas tous les morts sans antécédents médicaux, mais il faut prendre cette éventualité en compte.

Patrick Berche : Des morts sans antécédents médicaux, nous en recensons tous les ans au cours de l'épidémie de grippe saisonnière, mais j'admets qu'il y en a peut-être un petit peu plus avec la grippe A. Cela dit, nous n'avons pas d'argument pour affirmer que la situation s'aggrave. Actuellement, la mortalité liée au H1N1 reste inférieure à celle de la grippe saisonnière. Certains pays comme l'Argentine ont enregistré une mortalité particulièrement forte, mais il se peut que l'accès aux soins soit en cause, même si ce n'est probablement pas la seule explication. Si les décès de personnes jeunes et en bonne santé se multiplient dans les semaines à venir, alors il sera justifié de s'alarmer. Dans l'histoire des virus, les scientifiques ont remarqué que ceux-ci changeaient de virulence à peu près au même moment partout dans le monde. Lorsque les cas mortels de grippe A chez des sujets sains se multiplieront à plusieurs endroits du globe, des mesures plus drastiques devront être prises.

A la lumière de ces derniers développements, le gouvernement doit-il revoir sa politique de lutte contre la pandémie ?

Didier Raoult : Lors du dernier congrès international sur la grippe, nous avons pris connaissance d'un modèle expérimental qui montre que la période d'incubation pourrait aller jusqu'à huit jours après les derniers signes de fièvre. C'est plus long que pour tous les autres virus de la grippe ! Cette période de contagion longue est caractéristique du H1N1 porcin, et elle doit nous inciter à revoir notre organisation. Autre chose : des études ont pointé la grande fragilité des femmes enceintes. Elles doivent impérativement être sorties des circuits sociaux en attendant d'être vaccinées. C'est à mon avis beaucoup plus important que de fermer les écoles. L'hôpital a un grand rôle à jouer dans l'isolement sans soins. Si un enfant est malade et que sa mère est enceinte, il devrait être gardé à l'hôpital. Enfin, le gouvernement a intérêt à renforcer ses capacités de dépistage. Aujourd'hui, seuls 8-9 % des prélèvements effectués dans mon laboratoire se révèlent positifs. Aucun établissement ne devrait être fermé tant que les cas suspects n'ont pas été confirmés.

Patrick Berche : Les femmes enceintes sont effectivement des sujets à risque et doivent être vaccinées, à condition d'utiliser un vaccin sans adjuvant [les adjuvants sont des additifs destinés à renforcer l'efficacité du vaccin], afin de limiter les risques d'effets secondaires. Le bénéfice-risque de ce vaccin est à mon sens trop limité pour mener une campagne de vaccination massive. Néanmoins, la survenue de cas mortels chez des sujets jeunes et en bonne santé plaide en faveur d'une vaccination à titre individuel. C'est une question de responsabilité personnelle, de veiller à se protéger et à protéger les autres. En revanche, tant que l'épidémie reste sous contrôle, je pense que les écoles doivent fermer si plusieurs cas de grippe A se déclarent. Il faut savoir qu'un enfant malade est susceptible de contaminer 2,7 autres enfants. A ce rythme-là, c'est 100% des élèves d'une même école qui seront contaminés en une semaine. Lorsque l'épidémie devient incontrôlable, comme à la Réunion, cela n'a plus d'intêret en termes de prévention.

Doit-on craindre l'arrivée de la grippe saisonnière ?

Didier Raoult : Oui, la saison froide arrive et la grippe saisonnière va s'ajouter au virus H1N1. C'est ce qu'on observe actuellement en Australie. Les malades et les morts vont probablement s'additionner. Chaque grippe suit un schéma particulier. La grippe saisonnière tue en "U", c'est-à-dire qu'elle frappe violemment les plus petits et les plus vieux. La grippe espagnole était particulière, elle tuait en "W" : les tout-petits, les 20-40 ans et les plus âgés. La grippe A a son propre modèle, elle tue selon un schéma en forme de bosse de dromadaire, c'est-à-dire qu'elle frappe les 20-50 ans. Mais depuis l'apparition du virus, rien ne s'est vraiment passé comme prévu, les modélisations mathématiques qui ont été produites ressemblent plus à des prédictions de Nostradamus qu'autre chose... Cette pandémie aura son histoire à elle.

Patrick Berche : Je ne pense pas qu'il faille craindre l'arrivée de la grippe saisonnière tout simplement parce que les virus pandémiques sont "cannibales". Il est très probable que le virus de la grippe saisonnière soit absorbé par celui de la grippe A. C'est déjà plus ou moins le cas puisque le virus H1N1 est actuellement le virus de grippe dominant dans le monde. Les personnes âgées, qui sont déjà relativement bien immunisées naturellement contre la grippe A, devraient malgré tout se faire vacciner contre le virus saisonnier. Elles restent une population très exposée à ce virus.


Propos recueillis par Audrey Fournier

Voila c'est tres clair, ils ne savent pas. Faites votre choix.
nicoestla
 
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Message par Sterd » 17 Sep 2009, 17:44

(granit @ jeudi 17 septembre 2009 à 12:23 a écrit : J'ai l'impression qu'une certaine phobie du vaccin se développe.  J'ai reçu dans ma boîte mail des "infos" comme quoi il serait dangereux..
Est ce que c'est massif cette idée ou réservée à quelques illuminés ? ce que j'ai reçu ça fait vraiment théorie du complot. (c'est la vaccin qui rendrait la grippe dangereuse, etc..)
Bref en avez vous reçu aussi ? et qui sont les auteurs de ces "mises en garde" ?

Dangereux je sais pas. ce qui semble c'est que les tests ont été surement un peu vite faits. Vacciner des millions de personnes avec un truc testé sur quelque dizaines ça peut présenter des dangers et induire des problèmes d'intolérance qui n'auraient pas été vus pendant un protocole de test mené avec plus de rigueur.
On peu s'interroger sur la nécessiter de se vacciner pour un truc qui dans le cas ou on ne fait pas partie de la population a risque a pour seul effet d'avoir 38° et d'être un peu fatigué pendant deux jours.

Mais c'est sûr que les dingos anti vaccination se déchainent sur le sujet, l'occasion est trop belle.
Sterd
 
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Message par Antigone » 17 Sep 2009, 19:30

a écrit :Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières face au risque de scléroses en plaques

Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu'une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d'un vaccin développé trop rapidement, et d'un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes....
Autrement dit des scléroses en plaques !

Nous invitons la population à se faire vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin (réalisé dans des conditions normales) sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d'un côté une semaine de grippe, de l'autre une probabilité, faible mais définitive, d'avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.

Comme nos collègues infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, nous craignons que le remède risque d'être pire que le mal, et nous pensons qu'il faut savoir "raison garder". La pandémie peut causer une crise économique, et l'Etat s'est très bien organisé pour y faire face (conseils d'hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter 94 millions de doses d'un produit sur lequel nous n'avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d'infirmières d'informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.
Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l'ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l'inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an ! Selon l'INVS, au 25.08.09, 85 décès ont été rapportés en Europe depuis le début de l'épidémie dont 59 au Royaume-Uni et 16 en Espagne.

Selon le comité interministériel de crise réuni jeudi 27 août 2009, pour faire le point sur l'épidémie de Grippe A : « Les inconnues subsistant encore concernent : la date de livraison des vaccins par les industriels, la date d'AMM ainsi que son périmètre (adultes, enfants, femmes enceintes...), la définition précise des personnes à risques et le taux de létalité du virus de la grippe A(H1N1). »

Les décès lors d'une grippe saisonnière sont généralement liés à des décompensations de pathologies chroniques et des surinfections bactériennes, or rien ne permet d'affirmer aujourd'hui que ces complications indirectes seront plus fréquentes avec la grippe A (H1N1).

Risque de Syndrome Guillain-Barré SGB
Le syndrome de Guillain et Barré est une sorte de paralysie ascendante qui débute aux membres inférieurs pour monter progressivement. Dans les formes graves elle peut se compliquer de paralysie des muscles respiratoires et la personne atteinte devra alors être placée sous respirateur artificiel. La paralysie peut être irréversible.

Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d'Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d'entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l'OMS "Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l'ordre d'un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin.

Un vaccin contre la grippe porcine a de nouveau été associé à une augmentation du risque de SGB en 1993-1994. Les Américains avaient alors enregistré 74 cas de SGB en 1994, en forte hausse sur 1993 (37 cas).

"Nous sommes tout à fait conscients du risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré chez les sujets vaccinés contre la grippe, explique Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans un article du Monde du 20.08.09. Nous suivrons attentivement l'évolution du nombre de Guillain-Barré en cas de pandémie et de vaccination massive."

Conseils de l'OMS
Des procédures réglementaires spécifiques ont été conçues pour accélérer l'homologation des vaccins contre la grippe pandémique. Selon l'OMS, "des questions spécifiques, à propos de l'innocuité des vaccins contre une grippe pandémique, se posent inévitablement quand on commence à les administrer à grande échelle. Par exemple, des événements indésirables, trop rares pour être mis en évidence même au cours d'essais cliniques de grande ampleur, peuvent apparaître lorsque la vaccination concerne des populations très nombreuses. Toujours selon l'OMS, "par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d'innocuité et d'efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer".

Pour toutes ces raisons, l'OMS conseille à tous les pays qui administreront des vaccins contre la grippe pandémique de surveiller attentivement leur innocuité et leur efficacité.

Problèmes de l'adjuvant du vaccin H1N1
Un adjuvant est une substance chimique qui est utilisée pour rendre le vaccin plus efficace et qui peut permettre d'utiliser une dose d'antigènes plus faible. La question est de savoir l'impact que pourrait avoir un nouvel adjuvant sur les maladies auto-immunes qui sont justement causées par un dérèglement du système immunitaire.

Un adjuvant, le AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d'utiliser de très faibles doses d'antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Le système de surveillance qui sera en place devra garantir que les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroidie, arthrite, sclérose en plaques, etc.) ne verront pas leur problèmes s'aggraver.

Le vaccin H1N1 contient 10 fois moins d'antigène (pour accélérer la production, vu les quantités à produire rapidement) grâce à la présence de l'adjuvant AS03, un amplificateur d'effet qui consiste en un mélange de squalène et de polysorbate.

Un tel adjuvant n'a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d'effets secondaires rares, mais graves et dangereux, tels que le syndrome de Guillain-Barré.

Les additifs et adjuvants peuvent influencer la sécurité des vaccins de façon complètement imprévisible, comme on l'a vu par exemple avec le vaccin anti-méningo-enchéphalite à tiques TICOVAC, qui a dû être retiré du marché en 2001, 14 mois à peine après son lancement, pour cause d'effets secondaires graves et fréquents. La composition du Ticovac ne différait de celle de son prédécesseur que par deux additifs qui ont été éliminés depuis : l'albumine et un conservateur contenant du mercure. En conséquence le produit est interdit en Allemagne, et en France la posologie a été réduite de moitié, et l'indication a été retirée chez les enfants de moins de 3 ans.
Pourquoi ne pas continuer à miser sur les méthodes de production conventionnelles et éprouvées par les décennies d'expérience des vaccins contre la grippe saisonnière ?
Car, contrairement à ces vaccins classiques, l'utilisation massive de vaccins nouveaux contenant des substances qui renforcent la réponse immunitaire pose des problèmes.

Notre expérience et nos connaissances des adjuvants amplificateurs de la réponse immunitaire sont très faibles, et chaque firme pharmaceutique utilise ses propres mélanges, dont elle détient les brevets.

Le passage des essais cliniques à l'administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l'utilisation des médicaments. S'il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu'on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c'est une expérimentation grandeur nature.

La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d'intervalle.

Notre devoir d'infirmières est d'informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes.

Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC
(05.09.09)
Antigone
 
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Message par luc marchauciel » 18 Sep 2009, 11:32

J'ai entendu à la radio sur "Continent sciences" un journaliste expliquer que le vaccin chinois avait été réalisé encore plus à la va vite que l'"occidental", avec une présomption d'efficacité donc encore moindre.
Mais ce qui e terrible, si on admet que le vaccin est efficace, c'est la manière dont le gourvenemnt chinois organise la distriubtion, pas évident quand on parle d'un milliard d eperosnnes. Leurs critères pour définir les priorités sot treès particuliers et ont un bon vieux goût de stalinisme :ne sont pas prioritaires les personnes à risque comme les femmes enceintes, mais les gens qui participeront au défilé pour l'anniversaire de la fondation du régime !!!
luc marchauciel
 
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Message par jeug » 18 Sep 2009, 15:44

(Sterd @ jeudi 17 septembre 2009 à 17:44 a écrit :(...) On peu s'interroger sur la nécessiter de se vacciner pour un truc qui dans le cas ou on ne fait pas partie de la population a risque a pour seul effet d'avoir 38° et d'être un peu fatigué pendant deux jours. (...)

Parce que la vaccination n'a pas d'effet contre la diffusion du virus, c'est ça ?
jeug
 
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Message par luc marchauciel » 18 Sep 2009, 18:57

Si j'ai bien compris, le vaccin arrivera tard par rapport au pic de l'épidémie, à un moment où celle-ci devrait déja être en reflux. Ce qui n'empêche pas qu'il a été mis au point très rapidement et sans avoir été beaucoup testé.
Du coup, le calcul bénéfice/risque ne serait pas forcément - sur ce coup là - à l'avantage du vaccin.
luc marchauciel
 
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