a écrit :Aneries génétiques
Le cerveau n’a pas de sexe
Les poncifs les plus éculés sur les différences de capacités entre hommes et femmes sont à la mode. Neurobiologiste, Catherine Vidal dénonce ces thèses qui alimentent livres et magazines
a écrit :au fait, que pensent de tout ça nos psy - modéré - ?
Le psy
- modéré, même motif, même punition - te remercie de ta contribution et aimerait que tu sois aussi souple sur la plasticité cérébrale du futur schizophrène.
Ce texte me rappelle un article de la revue du CNRS de septembre.
Les femmes seraient supposées marcher avec le cerveau gauche, centre de l’affectivité alors que les hommes préfèrent le cerveau droit, zone de la rationalité (peut-être le contraire, tu me corrigeras). Ce serait la raison pour laquelle les femmes seraient moins bonnes en math que les hommes !
Alors, pour détruire toutes ces croyances pseudoscientifiques, une équipe de chercheur a fait une expérience dans les collèges. Ils ont donné à plusieurs classes une figure de géométrie assez compliquée à reproduire.
Mais là où l’expérience devient intéressante, c’est que cette reproduction a été proposée en classe de géométrie pour les uns, en classe de dessin pour les autres.
Les camarades que nous sommes ont déjà deviné les résultats : en dessin, les filles réussissent bien mieux que les garçons alors qu’en classe de géométrie, les garçons font un bien meilleur score !
La bosse des maths a donc une surdétermination sociale qui repose sur notre société divisée en classe et où la femme est opprimée au point de s’auto-interdire de s’affirmer matheuse.
Mais cette interdiction, elle ne viendrait pas, par hasard, de cette instance qu’affectionnent les psy
- modéré, belote, rebelote et dix de der - et qu’ils nomment les pulsions et les identifications inconscientes ?
Et ce qui est donc intéressant, c’est que l’inconscient, c’est le social dans toutes ses dimensions qui s’est inscrit depuis les premiers jours dans l’appareil psychique de chaque enfant.
La pratique de la désaliénation sociale par la révolution aura donc un effet sur l’équilibre psychique de chacun bien plus fort que les analyses même interminables dans nos sociétés aliénées. Il n’en restera pas moins que la question du sexuel restera problématique pour l’être humain comme elle ne le sera jamais dans le monde animal… Même après la révolution…