Je trouve que la fétichisation de la "cause" est absurde puisque tout est organique en dernier ressort et que cette attitude très particulière est anti-scientifique.
Car il y a toujours nécessairement une psychogénèse de la personnalité, pathologique ou non, tu le reconnais toi-même.
(ce qui ne veut pas dire "de la maladie")
Un enfant autiste n'a pas "l'autisme" comme d'autres ont la grippe. Il est autistique.
Pareil pour le rapport entre la schizophrénie et une personnalité schizophrène.
Ce qui m'interesse, ce sont les frontières de la notion "d'environnement" et la façon dont celui-ci influe sur la psychogenèse de la personnalité, pathologique ou non, notion à propos de laquelle j'attends toujours des éclaircissements.
Et je n'adhère pas à la thèse de Kanner comme la moule à son rocher...
Mais il n'est pas illégitime de supposer qu'un certain type de rapports (d'abord inconscient, puisse parfois rajouter du pathogène sur du pathologique ! Et cela ne concerne pas seulement "les mères" ou "les parents", mais aussi toute institution en charge de soins.
La notion de "culpabilité" mérite d'autres développements... il y a des éléments de réponse dans le premier texte...
Je trouve que pour un "scientifique", tu manques singulièrement de prudence dans tes appréciations et dans tes jugements bien trop sur les "psychanalystes" et leurs "milliers de victimes". Tu devrais te renseigner bien plus avant de conclure mais on dirait que tu n'en as aucune envie.
J'ai bien entendu ta relation personnelle à l'autisme.
Mais comment procéder si tu as les conclusions avant d'avoir commencé à regarder ?