Recherche des origines génétiques de l’autisme

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Wapi » 21 Fév 2005, 11:26

Je trouve que la fétichisation de la "cause" est absurde puisque tout est organique en dernier ressort et que cette attitude très particulière est anti-scientifique.
Car il y a toujours nécessairement une psychogénèse de la personnalité, pathologique ou non, tu le reconnais toi-même.

(ce qui ne veut pas dire "de la maladie")

Un enfant autiste n'a pas "l'autisme" comme d'autres ont la grippe. Il est autistique.

Pareil pour le rapport entre la schizophrénie et une personnalité schizophrène.

Ce qui m'interesse, ce sont les frontières de la notion "d'environnement" et la façon dont celui-ci influe sur la psychogenèse de la personnalité, pathologique ou non, notion à propos de laquelle j'attends toujours des éclaircissements.

Et je n'adhère pas à la thèse de Kanner comme la moule à son rocher...

Mais il n'est pas illégitime de supposer qu'un certain type de rapports (d'abord inconscient, puisse parfois rajouter du pathogène sur du pathologique ! Et cela ne concerne pas seulement "les mères" ou "les parents", mais aussi toute institution en charge de soins.

La notion de "culpabilité" mérite d'autres développements... il y a des éléments de réponse dans le premier texte...

Je trouve que pour un "scientifique", tu manques singulièrement de prudence dans tes appréciations et dans tes jugements bien trop sur les "psychanalystes" et leurs "milliers de victimes". Tu devrais te renseigner bien plus avant de conclure mais on dirait que tu n'en as aucune envie.

J'ai bien entendu ta relation personnelle à l'autisme.

Mais comment procéder si tu as les conclusions avant d'avoir commencé à regarder ?
Wapi
 
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Message par Wapi » 21 Fév 2005, 12:06

Canardos,

ce sont des questions très douloureuses et il est inutile de se renvoyer la souffrance des uns et des autres comme argument.

Quelqu'un qui souffre peut être amené à faire ou dire des choses terribles qu'il n'aurait pas faites s'il ne souffrait pas, et puis il peut-être transformé dans ce qu'il est, dans ses mots, ses gestes, ses attitudes... tout quoi ! ... et ceci peut parfois se communiquer à son enfant d'abord un peu à son insu, forcément. Pas besoin d'avoir eu un enfant autiste pour s'en rendre compte.

Beaucoup d'analystes ont accueilli la souffrance des mères, des proches et des enfants et c'étaient les seuls à le faire. Aujourd'hui, certaines mères et pères, attentifs aux progrès de la science choisissent toujours d'aller dans cette direction sans culpabilité et sans contradiction avec d'autre approches. Pas de dogmatisme !!!

On verra bien si les TCC apportent les "resultats" qu'on leur prête par avance.
Et si les "espoirs" suscités par ces avancées "scientifiques" ne se transorment pas en sévères déconvenues... rendez-vous dans 30 ans... avec peut-être de nouvelles victimes, et de nouvelles associations de victimes, qui sait ?

De toutes façons, pas de danger de ne pas s'en rendre compte : la roue de l'histoire tourne dans ce sens-là.

On verra bien de toutes façons.

En attendant, travaillons.
Wapi
 
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