a écrit :Au lieu de cela, faire courir des rumeurs sur des cancers ou comparer des antennes wi-fi à des fours micro-ondes afin de terroriser les gens, c'est jouer au train fantome pour precher le retour à l'age de pierre....
Tout a fait ! Mais inversement, dire qu'on a des "certitudes" scientifiques alors qu'on est "relativement" dans l'inconnu (on ne peut pas encore dire de façon scientifiquement posée qu'il y a des dangers ou qu'il n'y en a pas, on fait des recherches, il y en a pour des années avant de pouvoir relier des études nombreuses, et souvent contradictoires
voyons par exemple ce que dit la fondation santé et radiofréquence (un "machin" officiel, pas une bande d'écolo barbus s'pas)
a écrit :Un de mes proches est atteint d’un cancer du cerveau dont on ne connaît pas l’origine. Pouvez-vous me dire si les radiofréquences peuvent être à l’origine de ce cancer ?
Les effets sur le cerveau des radiofréquences émises par les téléphones mobiles font l'objet de nombreuses recherches, essentiellement du fait de la proximité qu'il y a entre un téléphone mobile tenu près de l'oreille et le cerveau.
Toutes les recherches réalisées à ce jour, que ce soit des expérimentations animales ou des études épidémiologiques en population humaine, n’ont permis d’identifier aucune preuve scientifiquement établie de l'existence d'un risque de cancer lié à l’exposition aux radiofréquences dues au téléphone mobile. Mais les recherches continuent.
En effet, cela fait à peine 10 ans que le téléphone mobile s’est développé de manière massive en France. Or, pour qu'une tumeur se développe en lien avec une exposition à un élément cancérigène, il faut deux éléments : que l'exposition soit antérieure à la tumeur de plusieurs années pour laisser à celle-ci le temps de se développer et de devenir cliniquement décelable, d’une part, et d'autre part que les cellules où se développent la tumeur aient été exposées effectivement à cet élément cancérigène en dose ou durée suffisante pour entrainer une transformation de la cellule normale en cellule cancéreuse.
Et c'est là qu'on en revient a une question de "confiance" : la confiance est forcément érodée quand le "public" a l'impression vraie ou erronée que l'on lui cache quelque chose, que les "mauvais" résultats sont minimisés. D'autant plus qu'on a tous une expérience de ça (pas forcément au niveau des "scientifiques", disons de notre banque qui nous a fait signer un papier avec des petits caractéres qu'on aurait bien fait de lire)
Donc un des moyens de restaurer la confiance est d'instaurer la transparence.
Or c'est là qu'il y a un probléme : il y a une contradiction entre l'aspect "science" pure (qui implique la publicité totale des connaissances) et l'aspect "commercial" de la chose (qui au contraire met l'accent sur le "secret", secret commercial ou industriel par exemple)
C'est certainement plus en s'attachant a cette question qu'en s'attaquant a "l'irrationalisme" supposé du "grand public" qu'on arrivera a marginaliser les attitudes effectivement "antiscience"