Enseigner la préhistoire.

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Catharos » 22 Jan 2004, 22:33

Montrer l'apport de la génétique pour montrer la proximité de l'espèce, issu d'un groupe de 5000 à 30000 personnes qui aurait évité la disparition de peu. Que l'espèce humaine n'évolue plus depuis le néolithique car elle a vaincu la selection naturelle qui aurait creer de nouveau rameau et le brassage a fait que...

l'évolution est culturelle, pas génétique, nos descendant nous ressembleront... A moins de mettre en isolation 15000 amichs pendant 20000

Il y a plus de proximité entre un islandais et un aborigène, qu'entre de groupes de Chimpanzé distant de 10 KM...

Enseigner la prehistoire c'est enseigné la socialisation, la diversification la division du travail
à partir de fouille.

Partir de truc etonnant, l'homme porte des habit depis 70000 car le pous du corps humain qui vit dans ces vêtement date de cette époque...

bref chaque espèce est vouée à disparaitre ou à évoluer, rien n'est inéluctable sauf que l'homme c'est émancipé de la selectiobn naturelle
Catharos
 
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Message par Barnabé » 22 Jan 2004, 22:48

a écrit :  Certains de ceux qui étaient à la fête cette année doivent s'en souvenir: un paléontologue connu, collègue d'yves Coppens, est venu pour expliquer que la préhistoire, vue dans les manuels scolaires comme une longue évolution inéluctable vers l'homme, depuis les primates en passant par les australopithèques.

Et au delà de ça, il y a une tendance à enseigner l'évolution biologique comme l'évolution inéluctable de l'organisme unicellulaire jusqu'à l'homme. Autrement dit une vision finaliste de l'évolution. Et d'ailleurs le fameux "odyssée de l'éspèce" réalisé sous la direction de Coppens n'y échappait pas. Le raisonnement sous-jacent est de dire que l'évolution est motivée par la recherche de l'avantage sélectif. Dans l'odyssée de l'éspece, la bipedie humaine est en gros décrite comme "les hominidés se sont levé pour voir plus loin". Avec ce types de raisonnements on en vient vite à dire que chaque espèce a évolué "pour" permettre l'émergence de l'homme.
Alors ce qu'il faudrait c'est surtout enseigner la théorie de l'évolution telle qu'elle est réellement et pas comme un fatras à moitié téléologique. Dire que les mutations sont en générale aléatoire, et que celles qui proccurent un avantage sélectif dans un milieu donné sont conservées. Et l'homme là dedans apparait comme le produit d'un certain nombre de mutations qui se sont après coup montrées avantageuse pour survivre, et pas la réalisation d'un plan préétabli par la nature (ou dieu, ou les extra-terrestres ...).
Barnabé
 
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Message par Catharos » 22 Jan 2004, 23:16

Oui, l'humanité et du coup l'homo sapiens, c'est le coup de bol... Les dinausores ont disparu alors qu'ils étaient trés bien adaptés... L'homme est issu d'un arbre feuillu et branchu... De tout ces rameaux un seul a survécu, l'eventualité de sa survie (celle des homo sapiens) vient de sa capacité d'adaptation mais surtout de culturellement enseigner, d'ailleurs les chimpanzés le font aussi ils ont 48 manières de faire une chaise de feuille, et l'aprennent... L'homme (homo sapiens) a eu la chance exceptionnelle d'échapper aux épidémie, famine, concurrence d'autres groupes... et aussi d'être faible...A partir d'un groupe génétiquement différent, seules quelques générations suffissent à assurer un avenir. De cette faiblesse est né ses capacités à survivre malgré tout... D'ailleurs dieu n'y est pour rien car le processus d'evolution a été multiple et que seul l'homo sapien ait survecu c'est peut être qu' il était le moins spécialisé à un milieu. La chance de l'homme ensuite c'est le néolithique, c'est là qu'il assoit sa survie par multiplication, car ainsi les plus faibles avaient une chance, accumulations primitives... La capacité de survie est indeniable aprés trois glaciations...
La preuve que Dieu n'a pas créér l'homme, cette croyance n'est pas inné, et le processus de diferenciation avec les autres mamifères pas si vieux et demontrable génétiquement.
Bref, aucune chance que ET nous ressemble, et si Dieu a fait l'homme pourquoi autant de raté avant l'Homo sapiens ? Des brouillons... Enfin la vrai naissance de l'homme c'est sa prise de conscience qu'il est un Homme... Quand à sa disparition eventuelle, cela dependra de son système politique... des microbes (quoique), de la bombe ? , surtout de la planète Terre encore 7 millards d'années pour déménager...

Moi je prefèrerait Venus avec sa coquille, cool non ?

Catharos
 
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Message par Jacquemart » 22 Jan 2004, 23:32

Et voilà comment, à force de vouloir combattre le finalisme, on en vient à nier le déterminisme...

Une succession de hasards, oui. Mais des hasards orientés par le fait que certains organismes sont moins dépendants que d'autres du milieu, donc plus susceptibles de supporter les aléas du climat ou de l'environnement.

Les dinosaures étaient adaptés ? Sans doute trop. Les mammifères, qui régulent en interne leur température, peuvent faire face à des refroidissements que ne supportent pas les gros lézards. Et toute l'histoire de la vie a produit et sélectionné, au travers de crises (donc de brusques changements de l'environnement) des organismes de plus en plus performants dans le sens où ils étaient de plus en plus indépendants de leur milieu. Et l'homme est le produit de ce mouvement, même si ce n'est pas un produit prémédité.

Le finalisme, ou la conception mécaniste de l'évolution, ne sont certes pas acceptable. Mais il n'en reste pas moins que le progrès et le déterminisme, cela existe, dans l'évolution des espèces... comme dans celle des sociétés.
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Message par com_71 » 22 Jan 2004, 23:49

(nico0258 @ mercredi 22 octobre 2003 à 18:25 a écrit : Certains de ceux qui étaient à la fête cette année doivent s'en souvenir: un paléontologue connu, collègue d'yves Coppens, est venu pour expliquer que la préhistoire, vue dans les manuels scolaires comme une longue évolution inéluctable vers l'homme, depuis les primates en passant par les australopithèques. Ce monsieur disait des choses très intéressantes, entre autres que les enseignants continuent à propager, malgré eux, cette idée d'inéluctablilité. me sentant concerné, je veux bien essayer d'enseigner autre chose, encore faudrait-il m'expliquer comment: ce n'est pas possible d'expliquer aux enfants le fait que "oui mais non, on ne sait plus bien". C'est un sujet qui les intéresse extrèmement, et sur lequel on peut montrer que les choses ne restent pas figées, mais bougent.

Voilà, s'il y a des suggestions....

D'abord, toutes affaires cessantes, lire "La vie est belle" de S.G. Gould

Un livre passionnant, illustrant de manière convaincante l'intervention du hasard dans le processus de l'évolution.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Jacquemart » 23 Jan 2004, 08:49

On peut lire "la vie est belle". Toutes affaires cessantes, cela me paraît un peu exagéré, ne serait-ce que parce que j'ai de la vaisselle à terminer. Mais surtout, il faut comprendre que ce livre - comme d'autres de Gould - ne reflète absolument pas la philosophie marxiste de l'évolution. Tout au contraire, elle en est l'adversaire.

C'est son droit le plus strict, mais c'est aussi le devoir pour les marxistes de ne pas prendre une philosophie anti-déterministe pour du marxisme.

Je n'ai pas le bouquin sous la main pour en faire des citations exactes. Mais je répète ce que je disais dans le post précédent : Gould attaque le "finalisme" de telle manière que le "hasard" se trouve promu au rang de champion absolu de l'histoire de l'évolution, et que tout déterminisme se trouve jeté aux oubliettes.

Cette négation de l'existence d'un "sens de l'évolution" biologique participe très exactement au même élan philosophique qui nie l'existence d'un "sens de l'histoire" des sociétés (même si cette notion a été caricaturée par les staliniens), à savoir une réaction contre le marxisme.
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Message par com_71 » 23 Jan 2004, 09:34

(Jacquemart @ vendredi 23 janvier 2004 à 08:49 a écrit : Gould attaque le "finalisme" de telle manière que le "hasard" se trouve promu au rang de champion absolu de l'histoire de l'évolution, et que tout déterminisme se trouve jeté aux oubliettes.

Tu ne fais vraiment pas dans la nuance.
Ce n'est pas ce que j'en ai retenu.
Je vais retourner à la source...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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