https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
Foutaises ! Il ne peut s'agir que d'enfumer le public, et accessoirement d'ouvrir une nouvelle source de revenu aux stés du secteur.
Pour être assurable un risque doit être soumis à un aléa chiffrable. Chiffrable par la voie d'une étude statistique de grande ampleur, assise sur une masse assurable importante, étudiée sur une période longue, et sur une étendue géographique également importante. Le risque pandémie ne sera pas assurable demain, s'il l'est un jour !
Un des derniers paragraphes montre ce qui pourrait sortir de ce cinéma :
Le groupe Axa s’est déjà déclaré volontaire. Dans une interview au Journal du dimanche, le 5 avril, son PDG, Thomas Buberl, a plaidé pour la mise en place d’un mécanisme de mutualisation capable de répondre à une crise comme celle du Covid-19. Un régime qui « pourrait appartenir à 50 % à l’Etat et à 50 % à un pool d’assureurs privés », a suggéré M. Buberl. « On encaisserait chaque année des primes qui seraient mises en réserve. En cas de crise, les assureurs paieraient jusqu’à deux à trois fois le montant des primes, l’Etat prenant le relais au-delà. »
Une assurance assise non sur les sinistres (maximum possible, ou maximum probable ou que sais-je encore...) mais sur le niveau ridicule des primes possibles (par rapport au risque) et de toute façon peu calculables rigoureusement.
2 ou 3 fois les primes, c'est presque rigoureusement rien, et tout-à-fait comparable aux bénéfices escomptées de la capitalisation des dites primes (par ex. sous forme de provisions). Et au-delà, on passe à la garantie de l'état, qui vaut... ce qu'elle vaut.