Henri Simon...

[artza]

... est décédé. I tint une place importante dans ce qu'il est convenu d'appeler "ultra-gauche", "conseillisme" etc...

Employé d'assurances (AGF) il anima une grève (année 50) hors du contrôle des syndicats avec un "Conseil du personnel" et un "Bulletin des employés".

D'abord à Socialisme ou barbarie puis le pilier d'Information et correspondance ouvrières .
Co-éditeur des éditions de l'Insomniaque on leur doit les éditions de Ngo Van

[Zorglub]

J'ai vu sur Wikipedia qu'il avait fréquenté Ngo Van et Herny Chazé.
Les éditions L'insomniaque ne semble exister qu'à travers le site de la librairie Quilombo.
On y trouve :
Ngo Van, Au pays d'Héloïse

Ce texte de souvenirs inachevé est aussi un hommage à l’auteur. Il relate son installation en France, sa découverte de l’usine et son activité militante dans les années 50 et 60. On y trouvera de nombreuses illustrations et particulièrement des reproductions de tableaux et dessins dûs à la main de l’auteur, qui avait bien des talents.

Ngo Van, Au pays de la cloche fêlée

Ce livre retrace, au fil des souvenirs d’un témoin engagé, une époque qui se clôt avec le début de la guerre d’Indochine. On y voit les luttes sociales et les menées révolutionnaires de ce temps, au-delà de l’affrontement avec le très ubuesque pouvoir colonial, s’achever par l’extermination de bon nombre de leurs protagonistes, victimes d’une double terreur, coloniale et stalinienne.

Karl Marx, Poésie épuisé

Nous briserons nos malheureuses lyres et nous ferons ce que les poètes n’ont fait que rêver
Karl Marx

“Le violoneux racle les cordes,
Ses cheveux châtains sont en batailles,
Il porte épée à son côté, il est drapé
Dans un ample habit froissé.

– Violoneux, d’où te vient cette fureur de jouer ?
Pourquoi jettes-tu ces regards farouches
à l’entour ?
Pourquoi ton sang bouillonne-il comme la houle ?
Quel désespoir guide ton archet ? »

– Eh quoi d’une main sûre je plonge
Mon épée noire de sang dans ton âme.
Cet art, que Dieu rejette et qu’il ignore,
Des fumées de l’Enfer me monte à la tête.

Jusqu’à m’ensorceler, à dérégler mes sens :
Avec Satan, j’ai fait affaire, et depuis lors
C’est lui qui tient mes comptes, lui qui bat la mesure
Et moi, toujours plus libre, je joue la marche funèbre.

Je la joue sombre, je la joue claire
A rompre cordes et archet, à me fendre le cœur.”

Mauricio Pianzola, Peintres et vilains : magnifique sur les artistes et la Guerre des paysans de 1525

B. Traven, Dans l'état le plus libre du monde

J. Van Daal, La Colère de Ludd

Un livre sur les Wobblies et Hobos.

Plusieurs livres de J.-P. Levaray dont Putain d'usine. Je ne connais que ce dernier, d'un «militant» de la LCR désabusé et aigri, ouvrier dans l'industrie chimique.

[artza]

Merci cher camarade et joie et plaisir pour cette nouvelle année.

Pourquoi j'ai parlé de H. Simon.

Il est très représentatif de ce que furent une toute petite minorité d'ouvriers (il était employé d'assurances) "lutte de classe"des années 50-6O qui ne se lassèrent pas d'exprimer ce point-de-vue malgrès et contre les staliniens, ce qui n'était pas le cas des "pablistes".

Souvent passé par le PC dont ils gardaient quelques attitudes, frondeurs au bout du compte plutôt "individualistes" . Ils jouèrent un rôle positif et souvent épaulèrent les premiers bulletins Voix Ouvrière.

Les curieux fouineurs peuvent lire Journal d'un ouvrier de Daniel Mothé (Jacques Gautrat) chez Gallimard (?). Ne pas confondre avec Militant chez Renault du même au Seuil, postérieur et ...réformiste!

[artza]

A propos des "pablistes" une exception notable André Calvès.

[Zorglub]

Merci cher camarade et joie et plaisir pour cette nouvelle année.

Itou artza (et c'est pas du basque).

[artza]

urte berri on.