Page 1 sur 1

Guy Bedos

Message Publié : 29 Mai 2020, 04:45
par artza
Qu'est ce qu'il pouvait être drôle :lol:

De gauche, tout à fait. Toujours quand la droite était au pouvoir, quand c'était la gauche il était déçu et le disait avec drôlerie...puis ça repartait.
Il est venu au moins à une fête de LO en spectacle, puis il s'est promené longuement de jeux en débats, souriant, attentif, discret, c'était du temps de Mériel.

Un seul bout de sketch me revient:
"Talibans, ça veut dire étudiants. Qu'est-ce que ça sera quand ils auront leur diplôme"

Re: Guy Bedos

Message Publié : 29 Mai 2020, 05:50
par Plestin
Je l'aurais cru plus immortel que ça

Re: Guy Bedos

Message Publié : 29 Mai 2020, 13:23
par Cyrano
Guy Bedos à la fête de LO.
En 1978, si j'en crois la date notée sur la diapo numérisée. Mais à vérifier.

Re: Guy Bedos

Message Publié : 29 Mai 2020, 14:17
par Byrrh
Les liens de LO avec la très capitaliste industrie pétrolière étaient déjà flagrants ! :mrgreen:

Re: Guy Bedos

Message Publié : 29 Mai 2020, 15:23
par pouchtaxi
Je me souviens d’un truc très sympa à propos de Guy Bedos.

C’était il y a fort longtemps, dans une émission de télévision où il était une sorte d’invité d’honneur.

Il avait eu la possibilité de faire venir des artistes qu’il appréciait, notamment le groupe de chanteuses les Djurdjura.

En guise de présentation, il a dit, à peu près ce qui suit, je reconstitue de mémoire :

« Voyez, je suis né en Algérie, j’y ai vécu 15 ans et je ne comprends pas la langue de ces chanteuses.

C’est l’un des aspects du colonialisme qui justifie, parmi un tas d'autres, la guerre d’indépendance menée par les Algériens. »

Re: Guy Bedos

Message Publié : 30 Oct 2020, 09:27
par artza
Bien vu, bien dit, c'était une situation courante.

Henri Curiel égyptien d'une riche famille juive cairote maîtrisait trois langues, Français, Anglais, Italien mais pas l'Arabe.
Jeune homme convaincu du communisme stalinien, hélas, il s'efforça d'apprendre l'Arabe.
Sans grand succès dira-t-on. Peut-être des mauvaises langues?

Le mépris et l'ignorance pour les langues et les civilisations indigènes étaient générales. Au mieux étaient considérés des mets, couscous et méchoui, les meubles laqués en Indochine, les masques et les sagaies d'Afrique les danses de Polynésie.
Des militaires et des religieux (missionaires) montrèrent une réelle curiosité et de l'empathie pour les populations bien sur au bout du compte au service de la colonisation.

Paradoxalement l'exposition coloniale de 1931 tant décriée aujourd'hui permis à beaucoup de découvrir bien des choses et ouvrir quelques esprits.
Les chemins de la connaissance et de la conscience!...