Vos séries télévisées préférées

[redaxe]

Je viens de découvrir celle-ci hier soir : Breaking Bad (traduire en gros "pétage de plomb"  )

Pour la voir en streaming :
breaking bad

Je la rangerais dans les séries qui bousculent (très bien et très fort) les normes habituelles du genre.

1) Elle fait partie des séries qui ne produisent pas des épisodes à peu près "autonomes" au niveau de la narration, avec un début, un milieu, une fin...
Une série feuilleton, quoi.
L'histoire se suit donc et mieux vaut ne pas rater un épisode du coup.

2) Il y a un côté frères Cohen que j'aime beaucoup, dans la veine de Fargo pour ceux qui l'ont vu : Je résume le début à ma façon :

Un brave homme, avec une brave épouse enceinte qu'il aime, un brave gosse, grand ado et handicapé moteur qu'il aime, apprend qu'il va être emporté dans les mois qui viennent par un cancer du poumon (il ne semble pas même fumeur !).

Le mec qu'a pas de pot quoi... mais attention, là où l'on pourrait craindre le pire des mélos, on a un truc à la fois hyper-réaliste et cru, et du coup très ironique. A voir, pour ceux qui aiment l'humour noir. On a l'impression d'un gros scarabée qui est dans la mouise, et plus il se débat, et plus il s'enfonce, et on rit, on rit.
Accessoirement, on se dit, "Bon ben, moi avec mes petites emmerdes, je peux me rhabiller." donc ça fait plutôt du bien.  :hinhin:  

Je recommande chaudement. C'est bon et ça sort des sentiers battus. Les deux à la fois, c'est rare.

Je fais remonter ceci pour dire encore tout le bien que je pense de BREAKING BAD après avoir vu les 3 saisons... Ca tient la distance sans problème.

J'attends juillet et la saison 4 comme un chien devant sa gamelle. :hypocrite:

Vu le bien que tout le monde en dit, j'ai commencé, j'en suis au 4ème épisode, ben c'est trash quand même! Genre pas le truc à regarder le soir quand tout le monde est couché (même si c'est ce que je fais bien sûr)...
J'adore l'acteur, j'ai vu tous les épisodes de la série Malcolm (géniale aussi dans un autre genre), il est vraiment très fort.
Sinon je regarde How I met et Big Bang, comme tout le monde.
Et de temps en temps je revois pour la 10ème fois un épisode de Buffy, la meilleure série du monde (mais c'est que pour les anglophones, trop subtil pour la traduction :bleh: )

[luc marchauciel]

Dans ce que j'ai vu de vraiment très bien ces temps ci, il y a :

- The Misfits, une série anglaise sur des jeunes glandeurs accidentellement dotés de super pouvoirs. ça a un ton très original, bien different de Heroes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Misfits_(s%C3...3%A9vis%C3%A9e)

- The Walkind dead, une série zombiesque dans la tradition des films de Romero, et qui donne une atmosphère de fin du monde bien rendue. C'est assez impressionnant :
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_g...serie=7330.html

- En ce moment, j'adore Jusitfied, une série produite par Elmore Leonard à partir de ses bouquins. C'est un polar rural, avec pour les filles (hétéros... ou les mecs homos... ou les esthètes d'orientation sexuelle variée) le beau Timothy Olyphant qui jour le shériff dans Deadwood :
http://www.allocine.fr/series/ficheserie_g...serie=7229.html

[lavana]

Un article du Monde Diplomatique de Juin 2011. Encore incomplet pour l'instant en ligne.

Il m'a fait penser aux critiques sur les films et surtout sur le public émises ici jadis.

Troisième « âge d’or » cathodique ?

Séries télévisées pour public cultivé
Naguère considérées comme un divertissement populaire, les séries télévisées américaines ont acquis le statut d’œuvres d’art. Certaines proposent des personnages profonds, des audaces formelles, des intrigues liées aux questions de société. Le public cultivé les plébiscite. Elles n’en restent pas moins des produits destinés à conquérir un marché selon une stratégie inventée par la chaîne HBO.

Par Dominique Pinsolle et Arnaud Rindel

« Aujourd’hui, en France, il est encore impossible de dire qu’on aime les séries télévisées. » Tel était le constat amer que formulaient, il y a un peu plus d’une décennie, Alain Carrazé et Martin Winckler. deux de leurs plus ardents défenseurs français. Depuis, la situation semble s’être inversée. Les séries ont envahi la presse, font l’objet de colloques universitaires et d’ouvrages soulignant leur profondeur philosophique. Comment expliquer ce soudain « recul des préventions des milieux diplômés à l’égard de la télévision  » ?

Les origines de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « télévision de qualité » aux Etats-Unis remontent au début des années 1970, lorsque l’apparition du magnétoscope, des chaînes du câble et du satellite met fin au monopole des grands réseaux américains (Columbia Broadcasting System [CBS], National Broadcasting Company [NBC] et American Broadcasting Company [ABC]) sur la diffusion à domicile. Délaissant la recherche exclusive d’une audience de masse, ces derniers commencent alors à cibler des niches spécifiques, en particulier le public jeune et urbain, disposant d’un niveau scolaire et culturel élevé ainsi que, surtout, d’un pouvoir d’achat important.

Ces spectateurs sont cependant « très difficiles à atteindre », comme l’aurait expliqué M. Garry Marshall (producteur de la célèbre série « Happy Days »), car on ne peut les séduire qu’« en faisant appel à leur intelligence (...) et en leur donnant à voir ce qu’ils ne verraient pas ailleurs  ». La nécessité de satisfaire un public exigeant expliquerait ainsi un deuxième « âge d’or » de la télévision américaine (succédant à celui des années 1950), dont la matrice est, de l’avis de tous les spécialistes, la série « Hill Street Blues » (1981-1987). Les avatars en furent nombreux : « La loi de Los Angeles », « New York District », « Les ailes du destin », « Profit », « Homicide »...

Si le genre comble alors les amateurs, le public cultivé ne s’est pas encore résolu à ajouter une télécommande à sa carte de bibliothèque. Il faut attendre (...)

[Zorglub]

Il faudrait citer Twin Peaks, que je découvre à l'occasion de la rediffusion sur Arte pour les vingt ans de la série de David Lynch.
Cela a un peu vieilli, mais les décalages constants et le 2ème degré qui n'en est pas un sont plaisants. On est loin d'Eraserhead, heureusement selon moi.
J'apprends aussi que Twin Peaks fût un long métrage. Savez-vous ce que cela donne par rapport à la série ?

[Barnabé]

Il faudrait citer Twin Peaks, que je découvre à l'occasion de la rediffusion sur Arte pour les vingt ans de la série de David Lynch.
Cela a un peu vieilli, mais les décalages constants et le 2ème degré qui n'en est pas un sont plaisants. On est loin d'Eraserhead, heureusement selon moi.
J'apprends aussi que Twin Peaks fût un long métrage. Savez-vous ce que cela donne par rapport à la série ?
Le long métrage se situe avant la série (la dernière semaine avant la mort de Laura Palmer essentiellement). C'est pas mal, mais moins "second degré qui ne l'est pas" comme tu dis, et peut-être un peu plus "ereaserhead"...

[Zorglub]

Merci.

[Kéox]

Des séries TV récentes que j'ai bien aimé.

Flashforward, une série de SF où l'humanité perd conscience quelques minutes durant lequel chacun rêve de son avenir, le black-out causant des millers de morts et de blessés...

Persons unknown, série fantastique, des personnes se retrouvent dans une ville au milieu de nulle part.

Body of proof, série policière bien faite qui se déroule dans le milieu des médecins légistes.

Games of Thrones, de l'héroic fantaisy sans trop d'effets spéciaux, avec des scènes assez cruelles et des tas de personnages.

[el miliciano]

Une série que j'aime bien, c'est la première version V les visiteurs.
Il y a un parallèle qui est fait avec l'occupation nazie, et la lutte des mouvements de résistances.
:33:

[artza]

Fourchettes et sac à dos :bleh:

C'est tout à l'heure (15h.30) sur Arte.

[Bertrand]

Fourchettes et sac à dos :bleh:

C'est tout à l'heure (15h.30) sur Arte.
C'est sur France 5 et c'est commencé. :whistling_notes: