Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 12 Oct 2024, 13:32

Ce livre est souvent un peu trouble de racontar au premier abord, mais je ne connais pas assez la vie de Pierre Lambert, d'ailleurs le titre est tout un programme "Parrain rouge"...

« Le Parrain rouge. Pierre Lambert, les vies secrètes d’un révolutionnaire », de François Bazin

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Pierre Lambert !
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On m'a envoyé ce commentaire bien partiel du livre, par un camarade.

Dans son livre qui paraît le 10 octobre chez Plon, le journaliste François Bazin revient sur le parcours d’une des principales figures du trotskisme français, Pierre Lambert. Mort en 2008, le dirigeant de l’Organisation communiste internationaliste a notamment formé Lionel Jospin et a vu les débuts politiques de Jean-Luc Mélenchon. Nous en proposons les bonnes feuilles.
Par François Bazin

[Figure mal connue du trotskisme français, Pierre Boussel – plus connu sous le nom de Pierre Lambert – aura régné plus de cinquante ans sur son organisation, l’Organisation communiste internationale (OCI). Sous diverses appellations, cette dernière a formé des générations de militants aussi bien syndicalistes que politiques. Parmi eux : un futur premier ministre (Lionel Jospin), des premiers secrétaires du Parti socialiste (encore M. Jospin mais aussi Jean-Christophe Cambadélis) et un leader de la gauche radicale (Jean-Luc Mélenchon). Dans un ouvrage extrêmement complet et documenté, le journaliste François Bazin retrace le parcours de ce « parrain rouge » aux multiples facettes. Extraits.]

Une enfance pauvre

S’il est des misères noires, celle-ci le fut assurément. Pierre Boussel est né pauvre, très pauvre, dans une famille accablée par les épreuves, sixième et dernier enfant d’un couple d’émigrés juifs venus de ce qu’on appelait encore l’Empire russe lors de son arrivée en France. Isser Boussel est tailleur, ouvrier tailleur devrait-on plutôt dire, et, à ce titre, membre de ce « prolétariat juif » venu chercher à Paris, au tournant du siècle, un peu de pain et de liberté. Comme sa femme, Sorka Grimberg, il est originaire de Liakhavitchy, un shtetl situé entre Minsk et Brest-Litovsk. (…)

Les frères Busel, devenus Boussel en France, ont tous pris le chemin de l’exil après le décès de leurs parents. (…) L’exil, fruit de la misère et de la persécution, a très tôt dispersé les Boussel. Chacun a suivi son étoile et par là même son destin. Celui d’Isser est à coup sûr le plus noir. Cet homme était un solitaire, un éternel errant à la santé fragile, un exilé dans l’exil. Avec sa femme, marquée elle aussi par les épreuves de la vie, il ne sortira jamais des quartiers les plus pauvres de Paris où s’est regroupé l’essentiel de la communauté ashkénaze. Ce couple qui ne s’est marié civilement qu’à la veille de la première guerre mondiale, et qui finira d’ailleurs par se déliter, parle essentiellement le yiddish, ne pratique pas, ne célèbre guère plus que les fêtes traditionnelles juives. Isser n’acquerra jamais la nationalité française.

A la fin de sa vie, au milieu des années 1950, Sorka continuera à parler un français incertain. Quand Pierre Boussel voit le jour le 9 juin 1920, ses parents habitent passage Basfroi, dans un triste logement, à quelques encablures du Marais. C’est un enfant tardif, le petit dernier.

La drôle de guerre

Le 10 juin 1940, à l’aube, c’est le branle-bas dans les prisons parisiennes, à commencer par celle de la Santé où croupissent depuis un mois Pierre Boussel et ses camarades d’infortune. On évacue. (…) Pierre Boussel pensait devoir vivre trois ans dans les prisons de la République. Cela sera finalement quatre sous l’Occupation allemande. Autant le dire tout net, on ne sait pas grand-chose de sa vie ordinaire – hors action politique – durant cette période noire. (…)

Pierre Boussel n’a pas changé. Militant il était, militant il demeure. Il a déjà repris contact avec ses camarades trotskistes. (…) Ils ne sont qu’une toute petite poignée, ceux qui, jusqu’à la fin de 1940, vont tenter de redonner un semblant d’existence au trotskisme français. [Léon] Trotsky, qui vient d’être assassiné au Mexique sur ordre de Staline [le 21 août 1940], avait confié avant la guerre que si celle-ci devait éclater, il ne serait pas plus de « trois ou cinq » en France à lui rester fidèles. Était-il trop pessimiste ? Pas tant que cela, au fond. Les trotskistes qui le sont demeurés sont à peine une centaine, tous courants confondus. Fidèles à leur réputation, ils restent éparpillés en boutiques hostiles. (…) Pierre Boussel, qui se fait appeler désormais « Lejeune », n’a, pas plus qu’avant-guerre, pas de responsabilités directes dans son organisation de poche mais c’est un militant prolixe, la plume à la main.

Le ratage de Mai 68

Le 10 mai [1968] est une tache sur la réputation des lambertistes. (…) Paris est en ébullition et pour ceux qui font chauffer la marmite, la question du moment est à double détente : comment rendre la Sorbonne aux étudiants qui en ont été chassés par le gouvernement de Georges Pompidou ? Comment manifester la solidarité des forces politiques et syndicales face aux violences policières qui depuis une semaine accompagnent l’agitation du Quartier latin ? Or Lambert, ce jour-là, est ailleurs, dans tous les sens du terme. A Toulouse s’est ouvert le congrès de la Fédération des employés et cadres de FO [FEC]. (…) C’est de loin, au téléphone, entre deux conciliabules sur l’avenir de la FEC, que [Pierre Lambert] entend dicter concrètement la ligne de conduite des jeunes militants de son organisation.

Voilà en fait plusieurs jours que les responsables de la Fédération des étudiants révolutionnaires (FER) tentent de l’alerter sur la gravité de la situation. (…) Celle-ci joue un rôle croissant dans les débats et les activités de l’organisation. Elle a trouvé sa place, de manière musclée au besoin, dans le concert des tribus étudiantes d’extrême gauche. A l’UNEF, à Paris mais aussi en province, elle ne rechigne pas à faire l’alliance avec certains anars ou même avec les situationnistes lorsque cela s’avère utile. A la Sorbonne, depuis le début mai, elle est de tous les coups et n’a aucunement l’intention d’abandonner un combat qui doit être, à ses yeux, l’étincelle d’un mouvement insurrectionnel de grande ampleur. C’est là que d’emblée, le bât blesse. Lambert, parce qu’il n’est pas sur place, n’a pas pris la mesure de la tempête qui se lève et quand, à force d’être averti, il a fini par comprendre, il n’a eu de cesse que de vouloir la ramener dans son lit naturel, conformément aux normes du combat révolutionnaire tel qu’il l’a toujours envisagé. « 500 000 travailleurs au Quartier latin. »

Même dans les mots d’ordre, Lambert ne change pas de registre. Celui qu’il dicte à ses troupes à la veille du 10 mai est une invitation à ne pas se laisser enfermer dans on ne sait quelle « commune étudiante », autrement dit à opérer une jonction avec un mouvement ouvrier dans lequel la jeunesse a sa place à la seule condition qu’elle ne cherche pas à se substituer aux organisations syndicales. Cette stratégie très lambertiste qui vise à infléchir le mouvement en le sortant d’un face-à-face de quartier – périlleux qui plus est, vu le rapport des forces – entre la police et les étudiants n’est pas aussi absurde ou même criminelle que certains ont bien voulu le dire par la suite.

Les maos de l’époque, ancêtres de la Gauche prolétarienne, d’ailleurs la partageaient. Mais le 10 mai au soir, en l’absence de Lambert qui, de surcroît, a d’autres chats à fouetter, cette stratégie est mise en pratique d’une manière à ce point sommaire qu’elle provoque en retour d’abord une incompréhension puis une colère et enfin un mépris dont l’OCI [Organisation communiste internationaliste, l’un des noms qu’aura le parti de Lambert] et ses dirigeants de toutes générations ne se sont jamais vraiment remis. En début de soirée, alors que les étudiants, rejoints par les lycéens, se massent aux abords de la Sorbonne pour tenir coûte que coûte le Quartier latin (…), la FER a convoqué, à la Mutualité, un meeting censé populariser la ligne dictée depuis Toulouse. « 500 000 travailleurs au Quartier latin » ? Tout cela est bien beau mais ce n’est vraiment pas ce qui se concocte dans la rue. Que faire ? Allô, Lambert. Le bureau politique de l’OCI s’est réuni en urgence. C’est lui qui recueille la consigne, la discute et la vote pour la forme puis se charge de la faire appliquer. Elle tient en quelques mots : « On s’en va. »

(…) A la tête de quelques milliers de militants, formés en carrés, drapeaux en tête et bâtons à la main, le porte-parole de la FER s’est avancé jusqu’en bas du boulevard Saint- Michel. Défait mais discipliné, il prend alors la parole pour annoncer aux étudiants ébahis que son organisation ne sera pas complice d’une aventure irresponsable promise à « une boucherie » garantie. Pour être bien compris, il ajoute, un brin provocateur, que la jeunesse qui dépave les rues doit « cesser de faire du jardinage ». Les militants lambertistes avec lui tournent alors les talons. A Toulouse, Lambert s’est déjà mis au lit.

La taupe Jospin

[Le cas de Lionel Jospin] est particulier, dès l’origine, en raison du profil de l’intéressé. Un énarque à l’OCI, ça ne s’était jamais vu. Dès le milieu des années 1960, Jospin a été traité comme un militant à part, bientôt suivi, après l’exclusion de [Boris] Fraenkel, son premier officier traitant, par Lambert en personne qui, en 1972, l’envoie en mission au PS. Cette infiltration présente une double spécificité. Elle vise haut dans l’appareil socialiste ; elle est couronnée de succès avec une rapidité inattendue. Dès 1973, au congrès de Grenoble, Jospin entre à la fois au comité directeur, au bureau exécutif et au secrétariat national du PS. A ceux qui, dans le proche entourage de [François] Mitterrand, s’étonnent d’une telle promotion, ce dernier répond sèchement : « Laissez-moi faire. » Sept ans plus tard, c’est le même qui, candidat à la présidence de la République, transmet à Jospin son titre de premier secrétaire. Connaissant ses relais d’information et l’expérience militante de nombre de ses proches, on voit mal comment il aurait pu ignorer le pedigree de celui qu’il promeut ainsi. Jospin est une taupe mais c’est aussi un militant solide et tenace qui ne lui a jamais manqué. Que demander de plus ?

L’ambigu cas Mélenchon

Avec Jean-Luc Mélenchon, à la même époque, on est dans une forme dégradée de cet entrisme à double entrée. Son lambertisme de jeunesse est connu de tous, au moins à Besançon. Agitateur dans l’âme, peu porté à la discipline, celui qui fut le leader charismatique de l’AG locale de l’UNEF a été écarté de l’OCI. Il a rejoint ensuite le PS dans le Jura. Comme taupe ? Rien ne l’indique. Comment d’ailleurs aurait-il pu en être une qui soit un tant soit peu crédible alors que son engagement précédent était de notoriété publique ? L’originalité de son parcours est ailleurs.

Celui qui l’engage en 1978 comme directeur de cabinet et qui en fera le secrétaire de la fédération PS de l’Essonne n’ignore rien de ses anciennes appartenances. Et pour cause. Claude Germon, le maire de Massy [Essonne], est ami personnel de Pierre Lambert. Joxiste et rédacteur en chef du Peuple, l’organe officiel de la CGT, il travaille en totale complicité avec ce dernier, sur le terrain syndical. Il n’a pas embauché Mélenchon sans en avoir parlé auparavant au patron de l’OCI qu’il connaît d’ailleurs bien mieux que son nouveau collaborateur puisqu’il déjeune régulièrement avec lui, et cela de longue date. C’est d’ailleurs lors d’une de ces rencontres discrètes, invité par Germon, que Mélenchon fera, pour la première fois, la connaissance de Lambert qu’il avait pu apercevoir dans des réunions trotskistes mais sans jamais échanger directement avec lui. Lambert, en ce sens, n’a pas placé Mélenchon. Il l’a encore moins infiltré. Il a simplement donné un coup de main à un maire qui cherchait un militant politiquement bien formé capable de défendre ses intérêts.

Le 25 janvier 2008, ils sont près de 2 000 (militants, sympathisants, anciens de la maison, curieux ou simples amis) groupés en silence devant le crématorium du Père-Lachaise, pour saluer une dernière fois, poing levé, la dépouille de Pierre Lambert.

(…) La trace médiatique de Lambert conserve un parfum de mystère trop puissant pour s’évaporer de sitôt. Ses amis syndicalistes n’ont pas les pudeurs gênées du monde politique. Ils sont venus en masse et à visage découvert. (…) Trois secrétaires généraux de FO – Jean-Claude Mailly, Marc Blondel et André Bergeron, pourtant très fatigué – ont pris place avec la famille du défunt dans le carré des intimes. Ceux qui s’étonnent de la présence dans la foule du chanteur-barde Francis Lalanne ne savent rien de ce que furent les coulisses de la fédération FO des artistes et de ses liens avec le monde lambertiste.

Parce qu’il est un des rares politiques (…) à avoir tenu à afficher sa présence, Jean-Luc Mélenchon, rose rouge à la boutonnière, attire toute l’attention de la presse. Membre du PS pour quelques mois encore, il fut dans sa lointaine jeunesse un ardent militant trotskiste. « Je n’ai pas à avoir honte », dit-il, ému et bravache à la fois. Il est venu au Père-Lachaise accompagné de son bras droit, François Delapierre, et d’Alexis Corbière. Le plus lambertiste des trois fut sans doute ce dernier qui, bien qu’exclu du parti, avait encore dîné avec « Pierrot », un an plus tôt. « Lambert, ça compte dans ma vie », confie Mélenchon à qui veut bien l’entendre. Il n’est pas certain que l’inverse fût vrai.


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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 16 Oct 2024, 17:15

Salut camarades,

Article paru sur le site d'arguments pour la Lutte Sociale (Aplutsoc), pour en savoir plus encore...

Histoire, Mouvement ouvrier, Recension

Du neuf sur l’histoire du lambertisme ? Notes de lecture par Jean Hentzgen.

https://aplutsoc.org/2024/10/15/du-neuf ... -hentzgen/

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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 28 Oct 2024, 08:53

Salut camarades,

Sur François Bazin, Le parrain rouge. Pierre Lambert, les vies secrètes d’un révolutionnaire, Plon, 2023. Par Vincent Présumey.
Le lundi 28 octobre 2024
Sur le site d'Aplutsoc

https://aplutsoc.org/2024/10/28/sur-fra ... -presumey/

A la lecture de l’ouvrage de François Bazin, Le parrain rouge. Pierre Lambert, les vies secrètes d’un révolutionnaire, les cheveux de notre camarade Vincent Présumey se sont dressés avec la découverte des faiblesses mais, pire encore, celle des intentions politiques masquées de cet ouvrage.


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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 28 Oct 2024, 09:26

Salut camarades,

Emission sur France Culture : L'héritage lambertiste : la gauche entre révolution et compromis...

https://www.radiofrance.fr/francecultur ... 24-2150965

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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par artza » 29 Oct 2024, 06:30

Délicieuse ironie de l'Histoire (ici la petite)!

Il arrive que "l'entriste" soit à son tour "pénétré"!

Moralité: "Il (Lambert) se voulait César, il ne fut que Pompée" d'après Clémenceau
artza
 
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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Zorglub » 29 Oct 2024, 07:13

En effet, pompés, les effectifs de l'OCI, avec Cambadélis, l'aboutissement d'une politique.
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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 31 Oct 2024, 12:54

Salut camarades,

Sur le site d'Aplutsoc, de Vincent Présumey...

https://aplutsoc.org/2024/10/31/le-livr ... medias-vp/

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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par com_71 » 31 Oct 2024, 16:33

VP a écrit :Ce qui nous mène, bien sûr, à une question qui, si elle nous rappelle Lambert, n’en est pas moins judicieuse : « Ils cherchent quoi ? Au compte de qui ? »

Concernant APLUTSOC et VP, la réponse à cette question s'impose, ils sont clairement un petit wagon bien fragilement accrochés au convoi (sur voie de garage ?) de LFI.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Gayraud de Mazars » 31 Oct 2024, 17:13

Salut camarade Com,

Concernant Vincent Présumey et la majorité d'Aplutsoc, ils se retrouvent dans L'Après, (Association pour une République écologique et sociale), qui est un mouvement politique créé en mai 2024 et annoncé en juillet 2024. L'Après a été créé à l'initiative de plusieurs dissidents de La France insoumise, tels que Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet ou Raquel Garrido...

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Re: Le Parrain rouge, Pierre Lambert

Message par Zorglub » 31 Oct 2024, 19:24

Ecurie différente, même marigot.
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