Vous écoutez quoi en ce moment ?

Message par jedi69 » 06 Oct 2009, 22:00

Wesh les amis !!!!

Bien ou bien ?


ça vient de passer du le journal de France 3 :

Ca m'énerve(contre les boites qui licencient !!!) !!!

ca m'énerve !!!(Entreprise Alten)

=D> :boxing:

A+
jedi69
 
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Message par emma-louise » 07 Oct 2009, 11:38

Moustaki oui ! et Diane Dufresne , sinon beaucoup trop d'autres sont morts ...
emma-louise
 
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Message par Matrok » 10 Oct 2009, 08:55

(El convidado de piedra @ dimanche 4 octobre 2009 à 20:18 a écrit :
(Matrok @ dimanche 4 octobre 2009 à 19:25 a écrit : En ce moment même sur France Inter : la symphonie n°6, dite "pathétique", de Tchaikovsky, par l'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Leonard Slatkin. Formidable, ils jouent ça comme si c'était du Prokofieff ou du Chostakovitch, avec un engagement et une violence fantastique.

J'ai loupé mais que est ce que cela peut avoir de "formidable" de jouer "violemment" ce qui est une réflexion sur sa propre vie?

Simple question, je ne saisi pas.
Je ne m'étais pas exprimé très clairement aussi. Ce que je voulais dire c'est que comme Tchaikovsky a l'image d'un compositeur de ballets, un peu précieux, un peu académique, pas mal de chefs passent à côté, voire édulcorent les aspects plus sombres de sa musique. Cette symphonie est en effet assez introspective, mais il y a certains passages assez raides, et en particulier un passage du premier mouvement d'une violence rare, quand il est bien joué. Et là, Slatkin et l'orchestre de Radio France n'ont rien édulcoré. C'est bien une musique qui annonce Prokofieff et Chostakovitch. Après, jouer "comme" si c'était de la musique de 30 à 50 ans après, en effet ça n'a pas de sens.
Matrok
 
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Message par Matrok » 02 Nov 2009, 19:23

Je suis en train d'écouter l'Oratorio A Child of Our Time (1943) de Michael Tippett, dirigé par Sir Colin Davis... Pas vraiment joyeux, puisque ce fut écrit en réaction à la Nuit de Cristal. Pour décrire en quelques mots, c'est sur le modèle des Passions de Bach : un grand orchestre, des solistes qui tantôt racontent l'histoire, jouent un rôle, ou commentent l'action, et des choeurs qui ponctuent le récit. Bach avait utilisé pour cela des chorals luthériens, Tippett a utilisé des negro spirituals. C'est poignant, superbement écrit et joué, ça ne laisse pas indifférent...

Un mot sur Tippett (1905-1998): c'est un compositeur anglais, de la même génération que Britten ou Walton, plus connus que lui. Son parcours politique est intéressant, puisqu'il est passé par le Labour, puis brièvement le parti communiste, puis le Bolshevik-Leninist Group (à peu près au moment où il a écrit A Child of Our Time), puis est devenu pacifiste, ce qui lui a valu de la prison en 1943. Homosexuel déclaré, il a également beaucoup milité pour les droits des gays.
Matrok
 
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Message par Sterd » 26 Nov 2009, 16:14

Sterd
 
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Message par Zappa » 09 Jan 2010, 23:54

Ils auraient fait un carton dans les années 80 mais le temps est cruel. Ils sont deux et ont un message à faire passer : TOUT EST BLEU.

http://www.dailymotion.com/video/x164fg_bleupv_music
Zappa
 
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Message par bennie » 10 Jan 2010, 21:20

Je conseille à tous le fim Les chats persans, extra. très bonne musique, j'atais tout émotionné.

Voici ce qu'on y entend.

http://www.youtube.com/watch?v=IX9Fzh2Kf5I&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=sZWxVG_lGQM&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=av6KQpjT_4c&feature=related

Moi, j'adore.
bennie
 
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Message par Groza » 17 Jan 2010, 18:11

Sa disparition a fait moins de bruit que celle de Seguin pourtant il aura marqué ma mémoire par des chansons pleines d'émotions, de joies et de tristesse. Car c'est ça la vie, des joies des tristesses...


a écrit :Le chanteur Mano Solo est mort


LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.10 | 16h45  •  Mis à jour le 11.01.10 | 08h35 

 
"Mes amis ne pleurez pas, le combat continue sans moi. Tant que quelqu'un écoutera ma voix, je serai vivant dans votre monde à la con", chantait Mano Solo en 1997 sur l'album Je sais pas trop, un de ses albums les plus personnels. "J'ai tellement parlé de la mort, que j'ai cru la noyer, la submerger de ma vie, l'emmerder tant et tellement, qu'elle abandonne l'idée même de m'emmener avec elle", disait-il encore dans la chanson "C'est plus pareil". Le chanteur à la voix déchirante et reconnaissable entre mille est décédé, dimanche 10 janvier, à Paris des suites de plusieurs anévrismes à l'âge de 46 ans.


Mano Solo, "le combat continue sans lui"

Atteint du sida depuis de nombreuses années, il avait été hospitalisé après son dernier concert à l'Olympia à Paris, le 12 novembre. "Il a lutté courageusement pendant deux mois et jusqu'au bout contre plusieurs anévrismes", a indiqué sa famille. Fils du dessinateur Cabu et d'Isabelle Monin, cofondatrice du magazine consacré à l'écologie La Gueule ouverte, Mano Solo était né le 24 avril 1963 à Châlons-sur-Marne. C'est sa mère, sous son pseudonyme d'Isamona, qui a annoncé sa mort sur le forum de ManoSolo.net : "Il ne viendra plus. Il ne viendra plus nous invectiver. Il ne viendra plus nous encourager. Il ne viendra plus nous donner tout ce qu'il avait : son talent, sa force, son élan, sa générosité", écrit-elle.

100 000 EXEMPLAIRES VENDUS POUR "LA MARMAILLE NUE"

Son œuvre engagée et musicalement riche lui a valu trois Disques d'or. Au fil de ses albums (une dizaine), il a réussi à marier la chanson réaliste et le rock indépendant, avec des sonorités variées issues du tango, du flamenco, de la java parisienne, de rythmes africains et du jazz manouche. C'est en 1993 qu'il rencontre le succès avec La Marmaille nue, un album où le chanteur, alors âgé de 30 ans, raconte notamment la drogue et la délinquance de son adolescence. "A quinze ans du matin / J'’ai pris par un drôle de chemin / Des épines plein les bras / Je me suis troué la peau mille fois / A dix-huit ans du matin / J'étais dans un sale pétrin / Jouant du poing, de la chignole, de la cambriole, du vol des bagnoles / Ça fait du temps, maintenant, inexorablement", lance-t-il dans la chanson "A quinze ans du matin". Un album qui s'écoulera à plus de 100 000 exemplaires.



Visage anguleux, look un peu punk – il était flanqué sur scène de sa chienne, un berger allemand –, Mano Solo se situait "entre Damia et Tom Waits", comme l'écrivait Le Nouvel Observateur. Il s'impose comme un poète sur la scène française, n'hésitant pas à dire sa douleur dans ses chansons ni à aborder les thèmes sociaux les plus durs. Mais c'est surtout dans la maladie qu'il puise son inspiration. Atteint du sida, contracté dans les années 1980, l'artiste choisit de le dire : "J'ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que je ne suis plus séropositif. La mauvaise, c'est que j'ai le sida !", lance-t-il au public en octobre 1995 un soir de concert au Bataclan. Dans une interview publiée en 1997 par Le Nouvel Obs', il raconte ce qu'il a ressenti lorsqu'il a appris sa séropositivité : "En une seconde, j'ai basculé dans un autre monde, je n'étais plus le même homme. Et puis, surtout, une oppression : je crois que j'ai perdu ma liberté, ce jour-là. L'insouciance, la liberté de se tromper, de perdre du temps."


Le succès est également au rendez-vous pour Les Années sombres, en 1995, et Mano Solo s'installe dans le paysage musical français, où il est suivi par de nombreux fidèles. Au fil des années, ses albums se font plus politiques, notamment avec l'album Les Frères misères réalisé avec son groupe Les Chihuahuas. "Il ne suffit pas de s'offusquer / Quand on tue un étranger / De dire que la France a la merde au cul / Qu'à Orange Toulon ça pue / Il ne suffit pas de s'étonner devant les scores de Le Pen", chante-il ainsi dans "Il ne suffit pas". Si ses albums se font plus engagés, ils sont aussi plus positifs (Dehors) : "Le son du tambour est mon meilleur ami / Chaque jour il me ramène la vie / Il bouscule mon sommeil me promet monts et merveilles / Et donne au temps sa propre mesure / Cicatrisant toutes les blessures."




A la sortie de son dernier disque, Rentrer au port, en septembre, il expliquait sur Europe 1 son besoin de parler sans détours des choses de la vie : "On se met à travailler un peu désespérément en se disant 'est-ce qu'on va avoir quelque chose à dire ?' Et puis finalement oui, parce que de toute façon on vit."



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"Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
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Message par Groza » 17 Jan 2010, 18:27

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