Je n'ai pas encore lu ce livre. Je compte bien le faire
En feuilletant une anthologie du Père Peinard je suis tombé sur ça et ça m'a pensé à des propos de la présentation du livre.
Nous les nègres de l'usine, quoique blancs nous nous vendons bien chaque jour par le turbin et pour la croustille. Et ce qu'ils se la payent notre peau les patrons, sur les charpentes d'Eiffel, dans les mines, les égouts, les raffineries et autres bagnes.
Nous sommes bien forcés de nous livrer à eux; et c'est nos bras, nos corps, notre intelligence que nous épuisons à leur service pour leur assurer des rigolades.
Le travail forcé c'est la prostitution, y a pas à aller contre!
C'est une fouterie de gueuler du turbin! du turbin! C'est demander à faire le serf.
Ce qu'il nous faut c'est le droit à la soupe!
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C'est extrait d'un article intitulé "Un blanc vendu par un nègre". Pouget s'exclamait
... un blanc a été lavé à l'encan par un moricaud pour dettes.
Tiens pourquoi ils font des lois pareilles, ces cochons de blancs?
C'est pas le négriot qu'a commencé.
Chacun son tour, on a trafiqué assez longtemps de sa viande à lui le bon nègre. Mais nom de dieu y a pas qu'en Amérique où on fait du commerce avec la chair humaine!