Que faire? Que peut-on devenir lorsque l'on est une jeune fille dans une famille petite-bourgeoise de Bruxelles, catholique, besogneuse.
Le scoutisme, messe et catéchisme sont des activités émancipatrices et le soir on peut rêver à un avenir de missionnaire en Afrique.
Ce genre de rêves est très courant à l'époque dans ces milieux.
Heureusement rarement réalisés pour le bonheur des concernés et des africains.
Par révolte la jeune Jeanine va toquer à la porte d'un couvent de Dominicaine.
Elle ne sera pas une nonne très souple, mais ses dons pour le chant, la composition et la guitare offriront à son ordre et à l'Eglise des opportunités de pub et de pognon dusse la protagoniste en mourir.
Les anciens connaissent tous le fameux "Dominique, nique...nique" (sic) à la gloire d'un moine inquisiteur et exterminateur.
Le négationisme n'est pas que ce l'on nous montre.
Cette histoire est plus ou moins racontée dans le film de Stijn Coninx diffusé sur Arte.
Un film à voir sur les vilenies de l'Eglise et de ses ordres monastiques.
Ce n'est pas la Religieuse de Diderot.
La modération voir la complaisance renforce l'écoeurement.
Soeur sourire ne fut pas la seule calotte chantante.
Le père Duval qui n'était pas une femme mais un "mal blanc" s'en tira beaucoup mieux.
Brassens lui dédia même une strophe ridicule et honteuse d'une de ses chansons.